Naufrage

Exit, sortir de la souffrance

Ce sujet pourrait paraître d’emblée peu en adéquation avec l’ambiance festive de cette période de fin d’année, et pourtant. Une année se termine, c’est la fin d’une chose et le commencement d’une autre. Comme la mort, peut-être.

Une amie chère à ma mère a fait le choix de mourir un mardi après-midi à 14h, il y a moins de deux semaines. Avec l’aide d’Exit et ses proches à ses côtés. Pour se libérer de la souffrance du cancer, pour ne pas subir la déchéance qui l’attendait, inévitablement, cruellement.

Je pense à sa douleur et à celle de ceux qui restent. Est-ce plus difficile de faire le deuil d’une mort qui était planifiée ? Comment peut-on être prêt à faire soi-même le geste qui entraînera notre propre mort ? Être prêt à quitter le monde alors que le mal n’est pas encore à son apogée ?

Exit, c’est aussi choisir, reprendre le contrôle d’un corps et d’une destinée qui désormais nous échappent.

Mais Exit, c’est aussi choisir, reprendre le contrôle d’un corps et d’une destinée qui désormais nous échappent. C’est pouvoir prendre une décision dans le chaos, s’accrocher à une branche pour éviter d’être emporté par la tornade.

Personne ne choisit la maladie, la souffrance, la perte d’autonomie. Ça vous tombe dessus et ça balaie vos projets d’avenir. La maladie emporte toute perspective, tout repos, toute tranquillité. Vos proches sont condamnés avec vous, d’une certaine manière. Impuissants, peut-être en colère contre l’injustice de ce drame qui frappe au hasard.

Alors oui, Exit, c’est choisir de mourir dans la dignité à défaut d’avoir pu continuer à vivre.

 

 

Logo EXIT – https://www.exit-romandie.ch/ 

Quitter la version mobile