Exploration spatiale

L’horreur, la colère; pas le pardon, l’action!

A rose placed in a bullet hole in a restaurant window the day after a series of deadly attacks in Paris, November 14, 2015. The note reads: "In the Name of What?" REUTERS/Pascal Rossignol TPX IMAGES OF THE DAY - RTS71SH

Face à l’agression des fondamentalistes musulmans, à leurs crimes, que faire, comment réagir ?

En tant que personne habitée par la science et tournée vers le futur, je dirais qu’il faut surtout ne pas baisser les bras, ne pas renoncer, oser afficher haut et fort nos valeurs et les faire triompher. Nous sommes nous, en Europe, les héritiers d’une longue histoire avec ses parts d’ombre mais aussi ses lumières, qui nous a permis de généraliser sur nos territoires la liberté d’expression, l’esprit critique, la laïcité. Mettre celles-ci en avant individuellement et collectivement est la réponse que nous devons apporter.

Il faut arrêter d’être compréhensifs envers l’obscurantisme et l’intolérance. Il faut oser dire que le fondamentalisme musulman est une régression intellectuelle inacceptable car il véhicule un danger énorme pour la perpétuation de nos valeurs et pour nos vies. Il faut à tout prix en convaincre les esprits pervertis.

Concrètement cela veut dire qu’il faut se concentrer sur l’enseignement de notre jeunesse, sans accepter les dérives contraires à ces valeurs qui pourraient leur être inculquées par les adultes, fussent-ils leurs parents. On ne peut accepter que, sur nos territoires européens, certains continuent à mettre dans des esprits fragiles des a priori et des interdits religieux. Il faut inculquer aux jeunes l’amour de la science ; leur montrer la beauté des nombres et les faire rêver de la vie et des étoiles plutôt que d’un livre « saint » porteur d’inégalités et de violence. S’agissant de ce dernier, il ne faut pas hésiter à en montrer les incohérences et les invraisemblances.

Vis-à-vis des adultes qui vivent avec nous mais qui n’ont pas encore compris dans quel siècle ils vivent, il faut être clair. Il ne faut pas que nos media manifestent un faux respect, mal fondé, envers une idéologie rétrograde et surtout asociale. Il faut nous-mêmes, en tant que société, refuser les signes distinctifs extérieurs ou les comportements qui véhiculent cette idéologie qui nous fait la guerre. Si on laisse une femme porter le voile (ou pire la burqa), puis deux, puis trois, on se retrouvera avec une population féminine enfermée dans une condition inférieure, de liberté amoindrie. Si on permet à un enfant d’être absent à une classe de sciences naturelles où est enseignée la théorie de Darwin, on prend le risque de perpétuer une société régressive.

En paraphrasant Willian Ernest Henley, je dirais que nous sommes certes chacun d’entre nous le capitaine de notre propre âme mais, étant des êtres sociaux et encore libres, j’ajouterais que nous sommes aussi collectivement responsables de l’évolution de la société dont nous faisons partie. Ne l’oublions pas dans notre vie de tous les jours.  Pas de compromission !

Quitter la version mobile