Les experts à l’UNIL

Vous avez toujours été fasciné.e.x.s par les séries policières où les experts trouvent des traces qui leur permettent de résoudre toute l’affaire en un rien de temps ? Eh bien, ce ne sont que des séries… Mais le cursus que propose l’Ecole des Sciences Criminelles (ESC) à l’UNIL permet de s’en rapprocher un peu. À l’occasion de la journée des masters qui s’est déroulée le 7 mars 2023, je vous présente à travers cet article mon propre master ainsi que les deux autres masters proposés par l’ESC : Maîtrise universitaire ès Sciences en science forensique.

Mon parcours est le suivant : après avoir fait un Bachelor à l’Ecole des Sciences Criminelles de Lausanne, je me suis lancée dans un master dans cette même école. J’ai personnellement choisi l’orientation Identification Physique, je vais vous expliquer plus loin ce que cela signifie.

Tout d’abord, si vous êtes intéressé.e.x.s par un master à l’ESC, vous pouvez vous informer dans les règlements de chaque orientation pour savoir si votre Bachelor remplit les conditions d’admission : https://www.unil.ch/files/live/sites/esc/files/DocOfficiels/2021-ReglMScScforensique2021VDef.pdf

Les Masters :

Plusieurs masters en science forensique sont disponibles au sein de l’Ecole des Sciences Criminelles. Je vais vous les présenter un à un afin de vous faire découvrir les possibilités de cette faculté.

Identification Physique :

Tout d’abord, il existe l’orientation en Identification Physique. Le cœur de cette orientation est de préparer les étudiants à analyser et résoudre des cas en prenant le rôle d’expert. Le but est de pouvoir mener une investigation dans un but d’identification dans le cadre d’enquêtes judiciaires.

Ce domaine concerne tous les types de traces physiques que l’on peut trouver sur une scène de crime, tels que les traces d’objets, traces de souliers, traces d’armes à feu, traces biologiques, … Sachant que le Bachelor s’est principalement concentré sur la collecte de toutes ces traces, ce master se focalise sur leur interprétation. En effet, les étudiants apprennent à mener une expertise entière c’est-à-dire effectuer tous les examens nécessaires à l’exploitation des traces collectées, mais cela concerne également la création d’un dossier destiné à un magistrat. Lors de ces deux années, nous apprenons à donner une valeur indiciaire, un poids aux différentes traces trouvées. Cela permettra de comprendre l’utilité de ces traces et leur signification dans le cadre d’une enquête.

Bien qu’une grande partie des diplômés de ce master finissent dans des services forensiques de police, ce n’est de loin pas la seule possibilité qui s’offre à eux. En effet, ils peuvent également aller travailler dans des laboratoires de génétique forensique, dans des instituts de médecine légale ou encore dans des entreprises dans le domaine de la biométrie en citant que quelques exemples.

Criminalistique Chimique

Une autre orientation proposée est celle en Criminalistique Chimique. Ce master consiste à l’application de la chimie en science forensique. Plus précisément, il s’intéresse à la résolution de problèmes à l’aide des méthodes analytiques. Ces problèmes sont liés à la science forensique mais plus spécifiquement à la chimie tels que des infractions contre l’environnement, contre les denrées alimentaires, les marchés des contrefaçons ou de produits dopants, le marché des stupéfiants, et beaucoup d’autres.

Cette formation comprend non seulement des cours de chimie analytique mais également des cours de profilage de stupéfiants, d’analyse de peintures ou de microtraces dans le cadre d’accidents de la route, d’analyse de liquides inflammables dans le cadre d’incendies, … La datation des traces est également un problème abordé puisque ce sont des méthodes chimiques qui aident à déterminer « l’âge » des traces ce qui peut être très utile dans certains cas. Ce cursus est composé de nombreux travaux pratiques en laboratoire pour permettre aux étudiants de bien assimiler les techniques d’application des méthodes analytiques.

Les débouchés de cette orientation sont également dans des services de police, mais la composante chimique permet d’ouvrir les portes aux laboratoires pharmaceutiques ou chimiques. Les instituts de médecine légale et de toxicologie sont aussi accessibles, ainsi que la recherche liée à la contrefaçon, aux stupéfiants ou encore dans le domaine de l’environnement tel que l’analyse des eaux usées pour les problèmes de santé publique.

Investigation et Identification Numérique

Finalement, la dernière orientation proposée est celle en Investigation et Identification Numérique. Il s’agit d’un cursus tourné vers l’informatique, qui est un domaine actuel et surtout en constante évolution.

Ce master comprend ainsi des cours sur les bases de l’informatique mais également sur l’utilisation de logiciels spécifiques pour effectuer de l’investigation numérique. Une investigation peut être sur un support physique tel qu’un natel, ordinateur, disque dur ou tout autre matériel informatique qui aurait été récupéré sur les lieux d’une scène de crime, mais aussi sur un support Internet et les plateformes qui y sont associées.

Le but étant d’apprendre comment collecter les informations qui sont présentes sur ces supports, comment les trier pour extraire uniquement les informations utiles à l’enquête, comment les analyser et ensuite comment les interpréter. Lors de ce cursus, les étudiants prennent contact avec le contenu des éléments numériques mais également la problématique de la veille opérationnelle. Il s’agit de l’écoute, par les services de police, de conversations dans des forums ou autres plateformes où des utilisateurs peuvent échanger des informations criminelles. Les étudiants vont également être confrontés à l’utilisation du Darknet, qui est une bonne source d’information concernant les transactions illicites.

Après ce master, les étudiants diplômés peuvent prétendre à un large panel de métiers notamment des nouveaux métiers dans le domaine de la cybersécurité et de lutte contre les cyberattaques que ce soit pour des entreprises publiques ou privées. Ils peuvent également intégrer des services de lutte contre l’espionnage économique, de lutte contre la contrefaçon et les trafics illicites, des banques afin d’assurer la sécurité des transactions, …

Conclusion 

Dans ces trois orientation, les étudiants acquièrent des compétences générales dans le domaine de la science forensique mais également des capacités techniques, conceptuelles, académiques ou encore juridiques. C’est ensuite en fonction de l’orientation choisie que l’étudiant se « spécialise » dans une des branches de la science forensique, ce qui lui permettra de postuler pour des débouchés différents.

Un des débouchés commun à tous les masters proposés reste la recherche académique. En effet, un doctorat à l’UNIL ou dans une autre université est toujours possible dans le but d’actualiser nos connaissances dans ce domaine en constante évolution.

D’autres masters liés à la Science Forensique sont proposés à l’UNIL tels que la maîtrise en analyse criminelle et traçologie, la maîtrise en droit et criminologie et sécurité, la maîtrise en droit et professions judiciaires ou encore la maîtrise en droit, criminalité et sécurité des technologies de l’information.

Pour de plus amples informations sur les masters de l’Ecole des Sciences Criminelles, vous pouvez consulter directement le site Internet : https://www.unil.ch/esc/fr/home/menuinst/enseignement/masters.html

Valérie Bilger

An introduction to HEC Masters : Master in Sustainable Management and Technology

As the deadline to apply for a Master approaches, let me present you an introduction to the Master program I have been following for the past few months. This article is to be taken as the next iteration of a series that began last year with the presentation of the Masters in Political Economy, Finance and Management.

Before talking about the Master itself, let me slide a few words to introduce you to the organization overseeing the Master in Sustainable Management and Technology (SMT): E4S. The E4S Center is a joint venture launched in 2019 between EPFL, Unil (HEC Lausanne) and IMD. Those three institutions joined forces in order to create a common competence center dedicated to foster research, education and innovation towards the development of a more resilient and inclusive society respectful of planet boundaries.

Therefore, yes, courses are given on the three campuses. You get the opportunity to spend time in various classrooms, from the lakeshores at IMD to the far end of a complex of buildings at EPFL, the different landscapes you will experience every day highlight well one of the strengths as well as a distinct feature of this program: Diversity. Diversity in the places you visit, diversity in the students you work with and diversity in the courses you follow. With 18 nationalities and various backgrounds in the pool of students, you will learn to work in diversified teams composed of engineers, economists and managers (as the Master is open to holders of a bachelor’s degree in either engineering or economics/management) coming from all four corners of the world, an extremely valuable skill in most companies nowadays.

Diversity, I was saying. As you wander around the different areas of Lausanne, you will also get the opportunity to study a wide range of topics: from Robotics and Climate Change to Management and Finance, not to mention Machine Learning and Team Coaching sessions, the program offers more than one theme to dive into. At EPFL you will study courses labelled as “Technology”, some of which are shared with other Master programs, which put emphasis on engineering- related topics such as energy, climate and data science. At HEC you will follow courses about Economics and Management in fields such as finance, marketing, accounting, law and strategy, whereas at IMD, classes revolve around corporate and organizational strategy as well as leadership and coaching. A useful note to add here is that every semester starts with a week of intense management courses at IMD that take place before the official start of the semester. Sustainability, on its end, is addressed throughout the program as a transversal topic appearing in most courses, from very down to earth ones such as Science of Climate Change to more subtle ones like Logistics, the way to embrace sustainability to create a more resilient society is a reflection engaged almost daily during the curriculum. Overall, you can expect your work and projects to bounce between a myriad of varied subjects.

Speaking of projects, most of the evaluation is made through them, as well as through various assignments; there are only a handful of exams at the end of each semester. You should therefore expect many group projects and work outside of the actual courses. The program takes place throughout four semesters, one of them comprising the Master Project (an internship in industry linked to a research project). There is (as of today, the Master is only two years old, so the organization may be subject to changes) no choice in the subjects you are studying, so everyone has the same schedule and courses. This specificity, although it may probably change for the next cohort, creates an atmosphere reminiscent of high school class, especially since there are only about 30 students. As a result, everyone can expect strong support from other students, and many activities are organized between them as well as with and by the E4S Center. The latter also plays an important role in the day-to-day life of the Master, as professors and other members of the organization are actively listening to feedbacks given by the students and are always ready to answer questions and requests. Unlike during your bachelor or in some other master’s program, you are not treated like a student among many others, but really considered by the administration of the Master.

So, what do you need to apply to the SMT Master? You can always visit the E4S or EPFL website to gain deeper insights about the exact criteria, but in general, you need to have a good academic record in quantitative subjects and programming. In addition to that you should have an interest in sustainability and technology in general, as well being motivated, as the workload tends to be substantial, and the program is designed to encourage students to actively engage in the various courses and activities that are offered. I should also add that there are more applicants than students chosen in the end.

As for career prospects, they are as various and diversified as the courses taught. Despite being partially delivered by EPFL, the diploma alone does not allow to hold the title of engineer, however, you can pretend to almost any kind of managerial position or embrace consulting or entrepreneurship, if that is the path you would like to follow. The Master in Sustainable Management and Technology has the advantage of being supported by recognized actors in various industries, such as Richemont, Lombard Odier or Romande Energie just to name a few, which acts as a proof of the confidence placed in the quality of the program by employers. On a more personal level, I am deeply convinced that knowledge in the fields of sustainability, digitalization and ethics as well as being able to work in multidisciplinary teams are skills that will matter more and more for future engineers, analysts and managers.

If you want to enact change around you and help build a society and economy better shaped to overcome today’s and tomorrow’s challenges, by learning skills no other business or engineering school will teach you, don’t hesitate to apply to the SMT Master!

 

Matthieu Seppey

Concilier travail et études

Afin de pouvoir harmoniser leurs études et leur vie sociale qu’ils veulent épanouie, de nombreux étudiants travaillent durant leur temps libre même si cela n’est pas toujours évident, les bénéfices sont divers et variés, les plus évidents étant l’apport économique tiré de leur activité rémunérée ainsi qu’un CV qui se retrouve étoffé.

Il existe une variété de raisons qui poussent les étudiants à avoir une activité professionnelle en parallèle de leurs études universitaires. Il est évident que posséder un curriculum vitae fourni demeure un avantage pour entrer dans la vie active après les études, dans un monde de plus en plus compétitif. Également, cela nous donne l’occasion de découvrir ce qui nous plait dans le monde professionnel en prenant conscience de nos compétences et de nos faiblesses. Cependant, avoir un travail constitue bien plus qu’une simple expérience dans un domaine particulier, cela permet également d’acquérir une certaine autodiscipline, une vision du travail en équipe et de tisser des connaissances extérieures à son environnement habituel.

Pour la plupart des étudiants, travailler à côté de ses études n’est pas un choix mais bien une nécessité financière. Effectivement, nombreux sont les étudiants provenant d’autres cantons qui doivent assumer les coûts élevés d’un logement chaque mois, dans la ville de leurs études. Cela nécessite un investissement qui ne peut malheureusement pas être assumé par tous les parents. Il est bien évidemment possible de faire une demande de bourse, mais très souvent la somme reçue n’est pas suffisante pour permettre à l’étudiant de se consacrer pleinement à ses études. Cette bourse, prenant principalement en charge le loyer et les besoins de première nécessité, ne laisse aucune place à l’épanouissement d’une vie sociale et les besoins personnels de l’étudiant. De ce fait, beaucoup d’étudiants cherchent un petit job en parallèle des cours afin de pallier leurs besoins. Les jobs d’étudiants les plus populaires sont souvent les fastfoods ou les livraisons comme UberEats qui permettent aux jeunes de pouvoir de gérer au mieux leur horaire de travail par rapport à leur temps libre.

Mais pourquoi ne pas simplement chercher un emploi en lien avec sa filière d’étude ? Peut-être parce que la responsabilité est trop grande et que nous n’avons pas encore développé les compétences nécessaires à la réalisation de cette tâche. Cela demande évidemment beaucoup d’investissement et en tant qu’étudiant nous ne possédons pas le temps nécessaire pour effectuer une activité externe à plein temps.

Pour finir, il est important d’organiser méticuleusement son emploi du temps. En effet, il ne faut pas perdre de vue la priorité, qui reste les études, au risque de mettre en péril ces dernières. En effet, la réussite des examens pourrait en dépendre. Même si certains étudiants arrivent très bien s’en sortir en alliant travail et études, bien d’autres peuvent en souffrir, que ce soit à cause du stress, de l’anxiété ou encore tout simplement de la fatigue. Ces accumulations n’empêchent pas forcément l’étudiant de continuer ses études, mais elles pourraient être nocives pour la santé mentale de ce dernier.

En conclusion, la volonté d’être indépendant financièrement et de pouvoir bénéficier grâce à cela d’une certaine liberté semble être nourrissante pour les étudiants.  Les études restent la priorité de chaque étudiant. Il est parfois difficile de trouver le juste équilibre et de connaître ses propres limites, cependant, il ne faut pas se laisser dépasser par la charge de travail professionnelle et scolaire.

 

Bemnet Belay

An introduction to HEC Masters: Master in Management, orientation Business Analytics

The end of the spring semester approaching, hundreds of HEC Bachelor students are left wondering what their next step will be. In this series, HEConomist aims at assisting students in choosing their master’s program. You can find the first two parts on the Master’s in Political Economy and the Master’s in Finance here.

In this last volume we will discuss the Master’s in Business Analytics at HEC Lausanne. This is a specific orientation of the MscM or Master’s in Management. This program is divided into 4 semesters for a total of 120 ECTS credits, 30 of which are for the master thesis. This thesis, as with other HEC master programs, can be done in parallel with an internship if the student signs an internship contract with an agreement between the university and the recruiting company. Although the Business Analytics program has some courses in common with the other programs, the courses are more often quantitative in their approach. The general idea is to learn data analysis for decision making.

In order to study this program, it is preferable to already have an affinity for graphical representations, and to have some knowledge of statistics. Moreover, a basic knowledge of programming languages such as R and Python are assets that will allow you to avoid being overwhelmed by the different projects of each semester. Indeed, this master being very practical-oriented, the main part of the evaluation is done through reports and presentations specific to each subject.

Nowadays, every company collects data to be able to make decisions and orient their strategy. With this master’s degree, you should acquire the necessary tools to understand, clean and analyze data. It will also give you the necessary skills to present the results to people who are not familiar with analysis methods. For example, you will learn how to use data to optimize production processes as part of an operations management course, or to minimize costs in logistics by finding the shortest route among different delivery addresses.

The subjects that are the three essential pillars for data analysis are:

  • The Data Science course, which allows for data visualization through statistical approaches. You will learn through various projects how to perform EDA (Exploratory data analysis) on raw data, how to clean data and how to make simple graphical representations and statistics to explain the data.
  • The Machine Learning course, which provides the models needed for data prediction and classification. You will learn to distinguish between models that work with categorical data and those that work with numerical data. In addition to the Machine Learning course and to be able to make predictions with unstructured data such as images for example, the Deep Learning course is highly recommended.
  • The Forecasting course, which allows you to make temporal predictions on data and their likely behavior in the near future. Whether it is a demand forecast or anticipating the number of defective parts in a manufacturing process for the next few weeks, the Forecasting course gives the necessary tools to guide strategic choices regarding the operations of a company.

Another advantage of this orientation is that it can reach almost all departments of a company. Indeed, data analysis is as useful for finance as for human resources, marketing or operations. This is a definite advantage when it comes time to finding a job.

To conclude, if you are looking for a Master’s degree that allows you to learn how to apply what most companies do internally with their data, the Master’s degree in management with a specialization in business analytics is made for you. More than choosing an academic orientation, choose a profession, choose to become a business analyst.

 

Manoël Pidoux

An introduction to HEC Masters: Master in Finance

The end of the spring semester approaching, hundreds of HEC Bachelor students are left wondering what their next step will be. In this series, HEConomist aims at assisting students in choosing their master’s program. In this second part, we will go over another program: the MScF or Master’s in Finance. You can find the first part on the Master’s in Political Economy here.

If you spend sleepless nights wondering how the Black-Scholes formula is derived, how companies are valued, how options are priced or how stochastic volatility is modeled, then maybe you should be considering choosing the Master’s in Finance.

Jokes aside, if you want to learn the things mentioned above (this is only the visible part of the iceberg) and heaps of other interesting stuff, going with this Master’s program might be a good idea. No one is of course pursuing a degree in finance only for the sake of making money, right?

It is important to keep in mind that the finance program is divided in three different orientations. However, the first semester is exactly the same for everyone. This will be a semester with five mandatory courses that aim to provide solid fundamentals to all students in the Master’s in Finance. So there is no course to choose at the beginning.

Then comes the second and third semesters where students take courses depending on the orientation they have chosen. The three orientations are as follows:

– Corporate Finance: This orientation teaches students how firms and projects are valued and how the financial analysis of a company is done. The orientation also deepens the knowledge of students with courses such as M&A and Private Equity and Venture Capital. If you like reading financial statements, calculating cash flows, using Excel in that purpose, etc., you may have been made for this program.

– Asset and Risk Management: This might be a good option if you have rather a quantitative profile and enjoy statistics. With this orientation, you will learn advanced econometric tools, how to build different portfolios, which investment strategies to take, how to deal with the risk of your investments, and you will also find out more about alternative investments.

– Financial Entrepreneurship and Data Science: This is also a highly quantitative track, and this might be a good choice if you like information technologies and have an interest in computer science. This track will allow you to learn deeper coding techniques, blockchains, machine learning, data science and the application of all those in the world of finance. Entrepreneurship and launching your own company are also one of the concerns of this program.

Maybe you can’t make up your mind for now to choose your orientation but don’t worry, if you are certain to go with a Master’s in Finance, you can think about it during the first semester and change your track towards the end of the semester, when you will be immersed in the world of finance. And you will have to choose elective courses during the second and third semester of the Master’s. You can choose your elective courses from a large pool of courses, but you can also choose them among the compulsory courses of other tracks, so you won’t be missing out on anything if you have the dying urge to take a course from an orientation that is not yours.

Even though each track has its own compulsory courses, there are compulsory courses that are common for all the three tracks even during the 2nd and 3rd semesters. Whatever track you choose, the program remains overall very quantitative. You will often have the opportunity to apply what you learn by using software and programming languages such as Python, Matlab, Excel, C++ and maybe others (don’t worry, not all these mentioned above at the same time). Sure, what programming language you use will depend on your track, the courses you choose and even your personal taste sometimes, but being able to master them is certainly emphasized by this Master’s. Even though the program is very quantitative, it allows students to enhance their soft skills that are crucial in the work life thanks to many group projects, presentations and classes such as Finance Ethics.

Last but not least, at the fourth semester comes the thesis. Two opportunities here are offered to students: either writing an academic thesis under the supervision of a professor of your choice, or finding an internship that is related to your Master’s and writing your thesis at that company (still under the supervision of a professor obviously and also a mentor at the company).

The program is very reputed: it appears in high ranks of rankings such as the one from Financial Times. It is also recognized by prestigious organizations such as CFA, CAIA and GARP. Most of the program covers the material that is needed to obtain the certificates of the associations mentioned above. The courses are taught by professors who are all experts in their fields. Whatever track you choose, the program is adapted to the challenges and issues of the current world and guarantees students to provide them everything they will need for their careers!

This concludes the second episode in our series on the multiple master’s available at HEC. Next week, we will take a closer look at the Master’s in Management!

 

Sinan Güven

 

An introduction to HEC Masters: Master in Political Economy

The end of the spring semester approaching, hundreds of HEC Bachelor students are left wondering what their next step will be. In this series, HEConomist aims at assisting students in choosing their master’s program. In this first volume, we will go over program often considered intimidating: the MScE or Master’s in Political Economy.

Largrangians, Bellman equations and endogeneity issues do not scare you? You can recite the Gauss-Markov assumptions by heart? You enjoy pulling your hairs over that Stata command that, for some reason, will not run until you try it in front of the professor, bringing shame and embarrassment on you and your family for the next three generations? Then the MScE might be the right program for you.

The program is divided into three parts, represented by semesters 1, 2-3 and 4. During the first semesters, students all enroll in a common core of Microeconomics, Macroeconomics and Econometrics. The last course can be chosen among three:

  • Economic Policy seminar, in which students will participate in presentations by guest speakers and conduct a policy brief on one of 30+ topics: minimum wage, climate change, cash transfers, Brexit, and so on. The course is also accompanied by a small math course that serves more as a reminder of 3rd year Bachelor courses than anything else. This specialization is ideal for students interested in applied micro topics, such as Labour or Development Economics.
  • Economics for Maths and Finance, where students firstly review core math concepts then go on to tackle more advanced mathematics. This specialization is ideal for students interested in macro or theoretical micro or econometrics topics such as forecasting, industrial organization or behavioral economics and game theory.
  • Behaviour, Ecology and Evolution shares is a shared program with the master’s in management and the master’s in Behaviour, Ecology and Conservation from the Faculty of Biology. In this course, students will learn how human behaviour and economic decisions are shaped by an evolutionary process and how that process shapes decisions and preferences. This mention is ideal for students who seek a more interdisciplinary approach to political economy and theories of decision-making. It is also a solid choice for students interested in industrial organization and behavioral economics.

Students can choose one of the three courses. Choosing the BEE courses allows you to obtain a special mention at the end of the program. But, choosing the BEE mention prevents students from picking (during the second part of the program) one or two of the four mentions available to regular MScE students. It is however possible to choose the BEE course in the first semester and then select among the four regular mentions. In that case, students will not obtain the BEE mention.

But what even is a “mention”? Well thanks for asking, I was just about to explain. Once students start their first semester, they are free to choose among some 30 different courses covering a multitude of topics: public economics, business cycles, game theory, macroeconomic policy, institutional economics, development economics, forecasting methods, health economics, economic growth and many, many others. It is also possible to choose courses outside of the MScE program, but that requires prior approval by the Program Director. Each course contributes to at least (typically 2-3) mentions:

  • Microeconomic Policy
  • Macroeconomic Policy
  • Quantitative Economics
  • Business Economics

By obtaining 30 credits in courses contributing to a mention, students obtain that mention and the title is added to their master’s diploma. Obtaining two mentions is easier than it seems! For example, the course macroeconometrics contribute to both the macroeconomics and the quantitative mention. With careful planning, students can easily obtain two mentions, the maximum amount allowed.

In the fourth and final semester, students take on their dreaded master thesis, either in the form of an academic thesis supervised by a professor from the program, or find an internship outside of the university, whether in the public sector, at the Swiss cantonal or federal administrations, or in an international organization. Similarly to the second and third semesters, students have tremendous freedom when it comes to choosing a topic or and organization. This flexibility, that runs through the entire program encourages students to craft a study plan tailor-made for them, such that no two students will finish the program having lived the same experiences.

Overall, the program puts a significant emphasis on quantitative skills, not only mathematics, but also data analysis using softwares such as Stata or R, among others. Those are the types of skills that are highly valued for any individual intending to work in economics, either in the private sector or doing research in international organizations or in academia. The program is ranked worldwide in the top 12% of master’s program in economics and enjoys a solid reputation in Europe and abroad. The program is also a great preparation for anyone willing to enroll in a PhD program.

This concludes the first episode in our series on the multiple master’s available at HEC, stay on the lookout for the next episodes!

 

Michael Wegmüller

Le Nouveau Master SMT, retour sur la conférence du Prof. Bonardi

Le 9 décembre dernier, l’association des Alumni HEC a invité ses membres ainsi que la communauté de HEC Lausanne à une présentation de Enterprise for Society (E4S) par l’ancien Doyen de HEC, le Professeur Jean-Philippe Bonardi.

C’est avec son style dynamique et confiant, bien connu de tous, que le Pr. Bonardi ouvre son intervention visant à présenter Enterprise for Society, et notamment le nouveau programme de Master qui y est offert en Sustainable Management and Technology.

En tant que co-directeur de ce programme dans lequel il est impliqué dès son commencement, le Pr. Bonardi est donc la personne idéale pour nous expliquer les tenants et aboutissants de ce projet majeur.

Ce projet étant maintenant concrétisé, il est même devenu l’un des projets stratégiques de HEC Lausanne. En somme, le programme se base sur trois piliers : la recherche, l’enseignement, et la volonté d’insuffler un changement durable.

 

Le Pr. Bonardi nous offre une première perspective pour comprendre pourquoi et comment ce projet est né, en analysant les différences et similarités qui ont motivé HEC Lausanne, l’EPFL ainsi que l’IMD à unir leurs compétences dans ce projet. Et si les premières sont évidentes, ce sont les similarités qui sont frappantes.

Il est certain que nous nous trouvons à un point de bascule, avec des menaces qui pèsent sur le système, telles que le changement climatique. Alors que les premiers effets se font déjà sentir, on peut imaginer l’immensité de la tâche à laquelle chacune des trois institutions a des réponses à trouver en termes de technologies, leadership et management.

À cela se rajoute que la raison, le cœur même de l’entreprise, a changé. Aujourd’hui, pour qu’une entreprise réussisse, il ne lui suffit plus de faire son métier au mieux dans le but de servir ses actionnaires. Maintenant, elle doit aussi veiller à être durable et servir la société – la mission a donc pris une place centrale.

Afin de réussir ce pivot, les entreprises auront besoin d’une nouvelle génération de managers, de business plans qui sont informés de l’économie de demain, un domaine où l’IMD et HEC Lausanne proposent des compétences intéressantes et complémentaires à l’expertise en ingénierie de l’EPFL.

 

Ainsi, les étudiants du nouveau Master SMT, qui ont étudié auparavant soit l’ingénierie soit le commerce, se trouvent confrontés à une toute nouvelle profession. S’ils peuvent s’appuyer sur leurs compétences mutuelles et leurs spécialisation initiales, le challenge est grand, d’où une admission sélective pour ce programme de Master.

Ce qui est certain, c’est qu’avec cette approche de formation multidisciplinaire, les gradués d’E4S possèderons des compétences-clés uniques qui leur permettront d’élaborer les réponses de demain dont a besoin l’économie d’aujourd’hui.

 

Mais E4S n’est pas qu’un programme de Master, ou du moins, il n’est pas voué à rester juste cela.

Parlant sans doute pour beaucoup, un membre du public note qu’en tant que professionnel en cours de carrière, E4S l’intéresse beaucoup, mais que le programme est évidement destiné à des étudiants. La réponse est que, si en sa première année d’existence, le volet formation se limite au Master, d’autres cursus et notamment certains qui soutiendraient le lifelong learning ne sont pas exclus.

 

Au-delà de la formation et de la recherche, rappelons qu’un des pilier d’E4S est dénommé Inspire change. En effet, dans un monde où la seule chose prévisible est une grande incertitude, l’économie a besoin d’un dialogue afin de pouvoir trouver les réponses aux grandes questions qui se posent à la société, afin de la rendre plus durable, plus juste et plus inclusive.

Alors que l’on peut apercevoir une future nouvelle révolution industrielle avec une importance croissante des réseaux, aucun acteur économique ne peut se permettre de rester statique. Ainsi, de nouvelles institutions telles que E4S sont nécessaires afin d’amener des idées nouvelles dans le dialogue stratégique sur le futur du tissu économique.

 

 

Marius Gobet

Immersion entre les murs de l’université de Lausanne

Etudier à l’université, ce n’est pas uniquement être assis sur des chaises inconfortables à écouter le monologue d’un professeur tout en mettant à jour son compte LinkedIn.

Être étudiant, ce n’est pas uniquement participer au concert de cliquetis émis par les touches des claviers d’ordinateurs dans les auditoires.

L’université, ce n’est pas uniquement un bâtiment dans lequel des cours sont dispensés dans de grands amphithéâtres pleins à craquer.

C’est bien plus que cela.

Cet article a pour vocation de démontrer que l’université n’est pas qu’un centre de formation. Qu’elle est aussi un lieu de rencontre et de découverte ; un lieu de vie. Les personnes ayant arpenté ses couloirs s’en souviennent toute leur vie et pour cause, les années passées à l’université sont mémorables et gravent dans nos esprits des souvenirs inoubliables.

Que vous soyez gymnasien en pleine réflexion quant au choix de votre bachelor ; universitaire habitué de cet établissement ; ou même si cela fait belle lurette que vous n’avez pas mis les pieds dans ce lieu qui a marqué votre jeunesse, les lignes qui suivront vous permettront de vous glisser dans la peau d’un étudiant de l’université de Lausanne afin d’en découvrir tous ses secrets.

L’UNIL en communion avec la nature

L’UNIL a choisi de s’établir dans la ville de Lausanne. Vivante, animée, elle est une authentique métropole. Pourtant, l’université de Lausanne est un petit coin de verdure. Situé à l’extérieur de la ville, il a l’avantage d’être agencé tel un véritable campus. Les bâtiments se côtoient, à maximum quinze minutes de marche les uns des autres, ce qui permet les rencontres entre étudiants de facultés différentes. La distance avec la ville octroie aux étudiants la possibilité de se retrouver entre eux tout en étant préservés des bruits citadins. Il est agréable de pouvoir réviser à l’ombre d’un arbre lorsque l’ambiance de la bibliothèque devient trop pesante à l’approche des examens.

La présence d’espaces verts sur le campus permet la cohabitation des étudiants avec d’autres créatures. Il n’est en effet pas rare, lorsque l’on se balade sur le campus, de rencontrer les fameux moutons de l’UNIL. Ils sont depuis de nombreuses années maintenant, la mascotte officielle de cette université. Et aujourd’hui plus que jamais, puisqu’une bière artisanale, créée par deux anciens étudiants à partir de levure prélevée sur de la laine desdits moutons, a récemment vu le jour.

Les moutons ne sont d’ailleurs pas les seuls animaux que l’on peut croiser. Si vous laissez votre regard se perdre à travers la vitre de la bibliothèque durant vos révisions, vous pourrez avoir la chance d’apercevoir un héron profitant du soleil, vous narguant fièrement.

Dessinés par Manoël Pidoux https://www.instagram.com/explore/tags/lesdessinsdemano/

 

Ses points forts

Non loin de l’UNIL vit une autre institution estudiantine : l’EPFL. Agencée comme une petite ville, elle offre de nombreuses infrastructures et activités. Cette proximité permet aux universitaires de nouer des liens avec les membres de l’Ecole Polytechnique, et de profiter des événements qu’elle propose. Pour n’en citer qu’un, le festival Balélec, qui se déroulera en mai prochain sur le campus de l’EPFL, réunit chaque année des milliers d’étudiants. Plus régulièrement, les membres de l’UNIL, de l’EPFL, ainsi que quiconque s’y intéresse, peuvent venir assister aux expositions qui ont lieu au Swisstech. Moins scientifique, mais non moins chaleureux, le bar de l’EPFL, Satellite, est tout autant fréquenté par des membres de l’université de Lausanne que par ceux de l’Ecole Polytechnique.

L’UNIL a comme grand avantage de se trouver dans la ville de Lausanne. Sans être une mégapole, cette ville offre un large choix d’activités et de lieux idéals pour se détendre après une rude journée de cours. Le métro, qui relie l’université au centre-ville, fait rapidement oublier que l’un et l’autre ne sont pas côte à côte. Il permet aux étudiants de rejoindre la ville en une dizaine de minutes.

Outre la ville, l’université est également voisine du lac, ce qui permet d’occuper les fins de journées estivales d’une manière plutôt plaisante. Le centre sportif de l’UNIL, au pied du lac, offre d’ailleurs un florilège d’activités sportives auxquelles on peut s’adonner tout en jouissant d’une vue imprenable sur l’étendue bleutée.

 

Les meilleurs lieux de l’UNIL

Les Bibliothèques : vous trouverez rarement la bibliothèque d’Internef vide si vous n’êtes pas matinal. Elle est le lieu idéal pour se motiver. L’ambiance studieuse qui y règne vous incite à vous concentrer (pour autant que vous ne cédiez pas à la tentation d’aller à la cafétéria faire une « petite pause » qui a de fortes de chances de s’éterniser bien plus longtemps que ce que vous aviez prévu). Cette bibliothèque aux étagères colorées dispose d’un large choix d’ouvrages économiques et juridiques. De quoi ravir les étudiants en HEC et en Droit pour lesquels le bâtiment Internef est presque leur deuxième maison.

La Banane : une légende raconte que cette bibliothèque s’appellerait en réalité l’Unithèque. Sa forme de banane l’a affublée du nom de ce fruit depuis si longtemps que personne ne se rappelle qu’elle se soit un jour réellement prénommée autrement. Fidèle alliée des étudiants en médecine, elle accueille également les étudiants d’autres facultés à l’approche des fins de semestre. Avec sa vue sur le lac et surtout ses horaires d’ouvertures larges, elle est très vite prise d’assaut en période de révisions.

Les cafétérias : lieux forts propices à la procrastination lorsque vous aviez prévu une journée productive à la bibliothèque, elles sont surtout le théâtre de retrouvailles, de discussions enjouées et de brainstormings de toutes sortes. Elles permettent également de s’accorder une pause bien méritée et de reprendre des forces à l’aide d’un café ou d’une petite part de tarte.

Geopolis : incontestablement le meilleur restaurant du campus. La variété des plats satisfera tout un chacun pour un prix imbattable. La richesse des repas proposés vous fera presque oublier que vous êtes encore à l’université et non dans un restaurant hors du campus.

Anthropole : il faut du temps pour s’habituer à l’architecture atypique de ce bâtiment et ne plus s’y perde. Avec ses escaliers qui s’entrecroisent, l’Anthropole est un peu le Poudlard lausannois. Ces multiples étages, ainsi que ses couloirs qui se ressemblent à s’y méprendre, vous donnent une bonne raison d’arriver en retard en cours en début d’année.

Et enfin Zelig : parfait pour terminer la journée dans une ambiance conviviale, Zelig, le bar de l’UNIL, a enfin réouvert après deux longues années d’absence. Ses canapés, ses baby-foots et son ambiance chaleureuse avaient manqué aux étudiants. Depuis son retour, son absence a vite été pardonnée et il est à nouveau aussi animé qu’auparavant, accueillant chaque jour sa fidèle clientèle à bras ouverts.

 

Pour ne pas être trop nombriliste

Parce que l’université de Lausanne n’est pas la seule qui mérite que l’on fasse son éloge, voici une liste non-exhaustive des points forts d’autres universités suisses, pas si loin de la capitale vaudoise.

L’université de Genève : elle se trouve au cœur de la ville de Genève. Les bâtiments sont dispersés dans la ville, côtoyant ainsi restaurants et magasins. Cette situation offre aux étudiants une proximité inégalable avec la vie citadine, et leur permet de jouir des avantages qu’une grande ville peut offrir.

Son atout principal est son offre de cursus orienté vers l’international. Cela lui permet d’accueillir des étudiants venant de partout, et ainsi de bénéficier d’une grande diversité estudiantine.

L’université de Neuchâtel : l’université de Neuchâtel est quant à elle caractérisée par sa petite taille. Elle permet alors un véritable lien entre professeurs et étudiants ainsi que des cours interactifs. Elle se situe dans la petite ville de Neuchâtel, ce qui offre également aux étudiants un accès facilité aux magasins, cafés et restaurants. Les professeurs se plaisent d’ailleurs à dire que « le campus, c’est la ville. » En plus, de cela, elle est installée à peu de distance du lac, ce qui permet à ses étudiants d’étudier dans un espace naturel, tout en jouissant de la proximité des infrastructures citadines.

L’université de Fribourg : véritable carte postale, la ville de Fribourg accueille une université qui a comme principal atout le plurilinguisme. Son offre de cursus bilingues a une grande renommée et est prisée par bon nombre d’étudiants.

 

Mot de remerciement

Pendant la période de confinement en raison du coronavirus, nous étions tous cloîtrés chez nous, dans l’impossibilité de rejoindre le campus. Cette période a peut-être changé notre rapport à l’université et nous a ouvert les yeux sur sa véritable valeur. Alors oui, il arrive qu’on la maudisse, il arrive que l’on souhaite partir le plus loin possible des obligations qu’elle nous impose et du travail qu’elle nous oblige à fournir. Mais n’oublions pas toutes les aventures que nous pouvons vivre grâce à elle, et tous les souvenirs qu’elle nous crée. Finalement, malgré tout ce qu’on en dit, on l’aime bien, notre université.

 

Clara Seppey

L’intelligence en état de siège

On peut avoir différentes raisons de se lancer dans des études universitaires. Certains le font pour assouvir leurs passions dans un domaine et espérer trouver le métier de leurs rêves, celui qui leur mettait des étoiles dans les yeux étant petit enfant. D’autres le font par simple curiosité intellectuelle. Certains entreprennent courageusement des études pénibles dans l’espoir de trouver un emploi le plus rémunérateur possible. D’autres enfin, et ce sont peut-être les moins nombreux, souhaitent se lancer dans le chemin semé d’embuches mais ô combien passionnant de la recherche scientifique. La tâche du scientifique consiste à explorer, défricher et enfin découvrir. Tout cela dans le noble but de faire progresser le savoir et permettre au mieux à l’humanité de comprendre le monde et s’adapter à sa condition.

Cependant, le monde scientifique est entaché de plusieurs tares de nos jours et certains observateurs affirmeront même que la recherche traverse une crise profonde. L’objectif de cet article sera de permettre de pointer du doigt les errements du monde de la recherche pour mieux les combattre.

Au cours d’un débat, il est un argument d’autorité régulièrement asséné pour tenter de faire mouche auprès de son adversaire. C’est l’argument scientifique. Quasiment aucune discussion un tant soit peu accrochée et véhémente n’y échappe. Si on vous dit que la Science l’affirme, il n’y a pas lieu de discuter plus longtemps puisque « le consensus scientifique » a clos le débat. Et même qu’il serait malheureux de vouloir tenter une audace intellectuelle, auquel cas vous pourriez être affublé des pires qualificatifs et être mis au ban de la société tel un pestiféré, un de ceux qui refusent les Lumières.

Attention au sens des mots

Comme avec beaucoup de choses dans la vie, il est maladroit voire criminel pour l’intelligence de vouloir systématiquement désigner les choses au singulier. Il n’existe pas de Science avec un « S » majuscule. Il y a des sciences et des scientifiques, chacun travaillant dans son domaine de prédilection souvent spécialisé à l’extrême. (Nous reviendrons sur la question de l’hyperspécialisation dans la suite de l’article). Tous ces scientifiques ont évidemment besoin de collaborer entre eux pour faire avancer le savoir. Un géographe spécialisé en océanologie et plus exactement dans les courants marins océaniques aura besoin de connaissances pointues en physique et en chimie notamment, pour comprendre son sujet, et comme personne ne peut emmagasiner tout le savoir du monde, il devra faire appel à des physiciens et chimistes de formation qui partageront leurs savoir entre collègues scientifiques pour faire progresser l’humanité, dans l’idéal de manière désintéressée, vers le meilleur des mondes.

Le terme « consensus scientifique » qui est si souvent asséné lors d’un débat est, pour ainsi dire, un oxymore. Les consensus qui rassembleraient toute la communauté des scientifiques sont très rares voire inexistants, toutes sciences confondues. Toujours est-il que lorsqu’une idée devient dominante, c’est bien le devoir du scientifique de la remettre en question et de la remplacer par une nouvelle définition. Cela doit également être le but de celui-là même qui a contribué à établir le consensus actuel. Toute théorie doit être réfutable, c’est bien là un des fondements de toute méthode scientifique rigoureuse et s’il doit y avoir consensus dans le monde de la science, c’est bien sur la nécessité de la rigueur dans l’application d’une méthodologie quelle qu’elle soit.

A cet égard, une science sera évidemment basée sur des postulats, des axiomes, voire des actes de foi. Par exemple, les physiciens doivent bien se mettre d’accord sur la manière de calculer la force de gravitation. Même si l’on n’est peut-être pas convaincu de l’acuité réelle de cette équation, un consensus est nécessaire momentanément, puisque de cette équation découle tout un tas d’autres résultats. La grande différence est que dans ce cas le consensus est basé sur ce qui est avant tout un postulat de travail et non pas sur une conclusion que l’on affublerait d’un caractère définitif.

La science comme discipline visant à récolter le savoir ne date pas d’hier. L’observation de la nature constitue le fondement de toute démarche scientifique et cela depuis qu’existent des formes de vie dotées d’un cerveau suffisamment performant pour trier l’information, la synthétiser et l’utiliser. Jusqu’au XIXème siècle, la pratique de la science ne concernait qu’une poignée d’individus, environ 115 000 au XIXème siècle. Ces pionniers travaillaient de manière quasiment amateur, avec très peu de moyens. Mais c’est durant ces siècles que les plus grands génies émergèrent et que les progrès les plus significatifs furent faits.

Les sciences se sont vraiment démocratisées durant le XXème siècle. On compte aujourd’hui entre 6 et 7 millions de scientifiques professionnels dans le monde et le montant des dépenses annuelles en matière de recherche et développement (R&D) dépasse les 1 000 milliards de dollars. La recherche fondamentale quant à elle ne représente que 10 % de ce total. Nous voyons que la recherche scientifique et les scientifiques croissent quantitativement de manière considérable, et pourtant les études et découvertes véritablement impactantes se font de plus en plus rares. Quand on voit que durant les siècles passés si peu d’individus avec si peu de moyens ont tant accompli, cela laisse songeur. On peut tenter plusieurs explications à ce sujet : toute les grandes découvertes « faciles » ont déjà été faites puisque partant de rien ou pas grand-chose ; un déclin de l’intelligence et des génies ; un déclin du courage et une propension à se conformer à la doxa limitant l’innovation…

Trois problèmes majeurs

Le milieu de la science est traversé par trois phénomènes majeurs aux répercussions néfastes que nous allons développer : l’institutionnalisation, l’hypercompétition et l’hyperspécialisation.

L’institutionnalisation

Aujourd’hui, la recherche est devenue une véritable institution. Beaucoup d’argent y est investi chaque année et une quantité phénoménale d’études paraissent chaque jour dans des revues spécialisées. C’est devenu une industrie nécessitant des moyens considérables. C’est une évolution récente qui n’a commencé que timidement à partir du XIXème siècle. Avant cela, on ne faisait pas de « la recherche » à proprement parler. En tout cas, ce terme n’avait pas le sens d’une activité professionnelle en tant que telle et se suffisant à elle-même qu’il a pris aujourd’hui.

Nous avons assisté à une taylorisation du monde de la science. Son fonctionnement ressemble beaucoup à celui d’une entreprise commerciale dont les principaux pourvoyeurs sont les instances gouvernementales. Ce mode de fonctionnement est largement inspiré de ce qui s’est passé aux Etats-Unis en 1950 avec la création de la « National Science Foundation » (NSF) qui devînt, essentiellement pour des raisons militaires, le bailleur de fond principal des laboratoires aux Etats-Unis tout en orientant la recherche.

Un laboratoire est composé de différents profils de personnes. On y trouve principalement les laborantins, les doctorants et post-doc ainsi que les chercheurs permanents. Le travail de ces derniers consiste en fait davantage à chercher de l’argent et des fonds. Ils s’occupent également de la publication des papiers de recherche. Ce travail de gestionnaire est souvent mieux rémunéré que celui de chercheurs, ce qui peut généralement encourager les plus jeunes, sortant de leurs études, à bifurquer vers ces postes d’encadrement qui n’est plus vraiment de la recherche scientifique comme on l’a dit, mais bien davantage de la recherche de financement.

Justement, il est important de comprendre comment fonctionne le financement d’un laboratoire. Avant le tournant libéral vers 1979 dans le monde anglo-saxon, les financements accordés aux laboratoires l’étaient sous forme d’allocation par crédit. Cela consistait à allouer contractuellement un crédit aux laboratoires pour une certaine durée. Ces laboratoires pouvaient avec cet argent mener leurs recherches. Une évaluation avait ensuite lieu à la fin du temps de contrat, a posteriori, pour constater du sérieux et de la qualité du travail entrepris. Aucun système n’est parfait, cela dit ce mode de fonctionnement avait le mérite de laisser au plus grand nombre de chercheurs la possibilité d’entreprendre les travaux qu’ils souhaitaient et gagner de la visibilité.

Ce système a été remplacé dès le tournant libéral aux Etats-Unis et dès 2007 dans l’UE avec la création du « Conseil Européen de la Recherche ». Nous sommes passés d’un système d’allocation par crédit à un système d’allocation par projet. Les effets pervers auxquels cela mène peuvent être aisément imaginés. Entre autres, cela inverse le sens des priorités. Les chercheurs ne sont plus évalués sur ce qu’ils ont réellement découvert et produit, a posteriori, mais sur ce qu’ils promettent a priori de produire. Ceux qui font les bonnes promesses reçoivent l’argent et ceux qui ne rentrent pas dans les attentes des financeurs ne reçoivent rien.

Il sera donc réservé à certains d’occuper le haut du panier du monde de la recherche et de produire la doxa scientifique quand d’autres seront laissés impuissants. Le pilotage de la recherche se retrouve davantage entre les mains des agences de financement, bien souvent gouvernementales, et non plus dans les mains des chercheurs. La prise de risque et l’audace intellectuelle n’ont plus leur mot à dire dans un tel environnement.

L’hypercompétition

On se retrouve alors dans un environnement d’hypercompétition car de l’obtention de ces ressources découle la survie d’un chercheur et de son équipe. Il faut publier sans arrêt. « Publish or perish », comme disent les anglo-saxons. La lutte pour le débloquement de fond devient une priorité alors que ceci ne devrait certainement pas être un souci pour un laboratoire dans un environnement sain. La recherche de financement devient chronophage et nul doute que cela déteint sur la qualité des recherches : prise de risque minimum, plagiat et fraude, papiers insignifiants et résultats faux. La massification dans le monde de la science n’est pas synonyme de qualité, loin de là. Il ne faut pas confondre l’hypercompétition avec un environnement de compétition qui, lui, est sain puisqu’il stimule les idées neuves. Nous sommes actuellement enfermés dans un schéma totalement inverse où il est beaucoup plus rassurant de ne pas sortir des sentiers battus et de recycler ce qui a déjà été fait en se limitant d’en changer un peu la forme plutôt que de tenter de défricher des terres encore vierges de la science.

L’hyperspécialisation

En termes économiques, on pourrait parler de taylorisation du monde de la science. On parle d’hyperspécialisation lorsqu’une discipline grandit et se complexifie tellement qu’émergent des sous-disciplines autonomes toujours plus spécialisées et ainsi de suite, ceci potentiellement à l’infini. On se retrouve en bout de chaîne avec la figure macabre de l’expert qui connait tout sur le bout des doigts sur quasiment aucun sujet. Celui-ci s’enfermant dans une parcelle minuscule du savoir scientifique, n’en sortant que timidement. Comme avec l’hypercompétition et la compétition, la spécialisation, contrairement à l’hyperspécialisation, est quelque chose de sain et nécessaire en vue de circonscrire le champ de travail pour que celui-ci ne devienne pas tellement énorme que l’on s’y perdrait. Mais cette circonscription doit être la plus minime possible pour permettre aux scientifiques de communiquer entre eux et de se comprendre car, sans coopération, le savoir est voué à stagner. Les hyperspécialistes seront, quant à eux, autorisés à dire tout et n’importe quoi, n’ayant personne d’autre pour les contredire sur leur champ de spécialisation ultra restreint.

Le règne de la pseudo-science

Tout ce qui a été évoqué dans cet article aboutit à un certain nivellement vers le bas de la recherche scientifique. Les anglo-saxons parlent de « Junk science ». C’est l’épidémiologiste John Ioannidis qui dans un de ses articles « Why Most Published Research Findings Are False » nous mettait en garde en 2005 sur la qualité des papiers publiés. En cause, une difficulté à pouvoir reproduire les expériences mais également à une massification des données, pour la plupart insignifiantes, dans lesquelles il est de plus en plus difficile de faire du tri et de s’y retrouver.

Deux scientifiques canadiens, Funtowicz et Ravetz développèrent le concept de science post-normale. Pour le comprendre, il faut catégoriser le monde de la science en trois familles : les sciences dures (physique, mécanique…), les sciences appliquées (l’architecture…), l’expertise (par exemple un avion s’écrase, nous ferons alors appel à des spécialistes sur la question qui en définiront les causes). Ces catégories sont classées de manière croissante selon deux axes : « Complexité et incertitude » et « Enjeux et risque ». Les sciences dures en l’occurrence sont considérées comme les sciences les moins incertaines et complexes et en même temps où les risques et enjeux sont les moins élevés. Mais quand la complexité et l’incertitude et les enjeux et risque sont tels, nous entrons dans une quatrième catégorie, celui de la science post-normale.

En se basant sur le modèle de ces deux chercheurs canadiens, nous pouvons conclure qu’avec la science post-normale, typiquement le climat, nous sommes sur un terrain tellement difficile à appréhender, faisant entrer en jeu des myriades de paramètres, qu’il pourrait donner l’impression que l’esprit humain n’est tout simplement pas à la hauteur pour cerner cette complexité. Mais en même temps, les enjeux politiques et sociaux sont perçus comme importants, l’alarmisme et le catastrophisme sont donc à leur paroxysme. L’esprit scientifique et la rigueur laissent place à l’émotion et à de la spéculation ressemblant davantage à de l’art divinatoire. Emergent alors des spécialistes autoproclamés (plus assurément des affabulateurs), promus par des agences (inter)gouvernementales pourvoyeuses et orientant fortement la recherche dans une direction, pour nous assurer le salut et guider la masse vers des lendemains qui chantent.

Sadjan Islam

Une tentative d’éclater la bulle universitaire

Il est généralement admis qu’aller à l’université est hautement bénéfique, tant sur le plan financier que sur le plan professionnel. Les étudiants qui liront ceci conviendront probablement que leurs études leur permettront de trouver une bonne carrière et de mener une vie confortable, et c’est ce qui se produira probablement pour la plupart d’entre eux. Néanmoins, certaines théories prétendent que l’enseignement supérieur est dans une bulle. C’est une idée controversée, mais ses partisans avancent des arguments intéressants qui méritent d’être examinés de plus près.

L’un des défenseurs de cette idée est Peter Thiel, le milliardaire cofondateur de PayPal. Il soutient qu’une « vraie bulle, c’est quand quelque chose est surévalué et intensément cru. […] L’éducation est peut-être la seule chose à laquelle les gens croient encore aux États-Unis. Remettre en question l’éducation est vraiment dangereux. C’est le tabou absolu ».

Il est tout à fait possible que l’enseignement supérieur soit dans une bulle. En 1965, 6 millions d’Américains étaient étudiants, et ce chiffre est depuis passé à 20 millions, alors même que les frais d’écolage augmentent à un rythme deux fois plus élevé que l’inflation. De plus, les différences de revenus entre les diplômés et les non-diplômés se réduisent, même si le bénéfice acquis en étudiant à l’université est encore important.

Un diplôme d’études universitaires n’est plus une garantie de succès, car les universités produisent beaucoup plus de diplômés que ce que le marché du travail a à offrir en termes de postes bien rémunérés qui sont généralement occupés par des diplômés. Aux États-Unis, il y a 80’000 barmans et plus de 100’000 concierges titulaires d’un bachelor. Selon le Département du travail américain, 17 millions de diplômés universitaires occupent des emplois qui ne nécessitent pas de diplôme.

Se pourrait-il que l’enseignement supérieur soit davantage axé sur la sécurité et l’exclusivité que sur l’acquisition de nouvelles compétences ? Il y a une promesse implicite qu’en travaillant dur et en allant à l’université, l’avenir est assuré. C’est pourquoi tant d’étudiants accumulent des dettes immenses pour aller à l’université ; ils sont amenés à croire que c’est le seul moyen de réussir. D’ailleurs, 42 millions d’Américains ont maintenant une dette liée à un prêt étudiant, pour un total de 1,7 trillions de dollars. De plus, selon une enquête de PayScale, 27% des diplômés qui ont contracté un prêt étudiant le regrettent.

La question de la dette étudiante a été propulsée au premier plan du discours politique américain par des politiciens démocrates qui appellent le président à annuler toute dette étudiante. Le problème est que les études universitaires sont un choix et la dette qui en résulte est acquise volontairement. Ce n’est pas en faisant fonctionner l’imprimante à billets que le problème disparaîtra ; tout le système de l’enseignement supérieur a besoin d’être repensé.

Richard Vedder, professeur émérite à l’Université de l’Ohio, a publié un article intitulé Twelve Inconvenient Truths about American Higher Education. Il soutient que l’ensemble du système se livre à une inflation des qualifications, où les gens vont à l’école pendant toujours plus d’années simplement pour avoir une chance de trouver des emplois pour lesquels une grande partie de cette éducation est inutile. Étant donné que l’offre de diplômés dépasse de loin ce qui est nécessaire, les employeurs exigent de plus en plus de titres de compétences, simplement parce que cela les aide à réduire la liste des candidats.

L’université est très utile dans la mesure où elle est souvent requise pour de nombreux cheminements de carrière. Cependant, les chiffres montrent clairement qu’il y a un surplus de diplômés et que la dette étudiante est devenue un problème chronique. Il se peut que la génération actuelle d’étudiants considère l’université comme essentielle, en raison de l’influence des générations plus âgées pour lesquelles faire des hautes études était une nécessité absolue pour réussir.

Les faits démontrent que ce modèle est de plus en plus dépassé. Le secteur de la technologie est à l’avant-garde de cette refonte de l’enseignement supérieur. En effet, de nombreuses grandes entreprises comme Google, Apple et IBM ne requièrent plus de diplôme universitaire pour certains postes bien rémunérés. Par exemple, le PDG d’Apple, Tim Cook, a annoncé que la moitié des employés américains embauchés par son entreprise en 2018 n’étaient pas des diplômés.

La Suisse a également connu une augmentation massive des inscriptions à l’université : il y avait 100’000 étudiants en 2000, ce chiffre est désormais passé à 165’000. Il est possible que le marché suisse de l’emploi soit bientôt confronté à une offre excédentaire de jeunes diplômés. Heureusement, la Suisse possède un système d’enseignement supérieur incroyablement diversifié. Les apprentissages sont étroitement contrôlés par les autorités, ce qui garantit le respect des normes rigoureuses fixées pour préserver la qualité de l’enseignement. Les écoles professionnelles constituent une autre source importante d’employés qualifiés qui acquièrent des compétences concrètes pour répondre à une forte demande.

D’autres pays devraient suivre le modèle suisse s’ils souhaitent résoudre certains de leurs problèmes d’enseignement supérieur. L’université ne doit plus être considérée comme le seul moyen de trouver un bon emploi. La clé est d’offrir des alternatives qui fournissent des compétences qui, à leur tour, offrent de grandes opportunités d’emploi. Cela réduirait le besoin d’endettement étudiant et apporterait une certaine diversité bien nécessaire sur le marché du travail.

Léon Eversham