Les Américains

Le week-end du 4 juillet à Chicago, l’hécatombe à répétition

FILE - In this March 12, 2013 file photo, a makeshift memorial is seen in Chicago at the site where 6-month-old girl Jonylah Watkins, and her father, a known gang member, were shot Monday, March 11. Chicago Police Superintendent Gary McCarthy said Monday, March 18, 2013, that Jonylah Watkins was sitting in Jonathon Watkins’ lap in the driver’s seat of a minivan when the shooter approached the vehicle and fired. That’s a change from previous reports that Watkins was changing the baby's diaper at the time. McCarthy also says the baby was shot once, not several times as previously reported. (AP Photo/M. Spencer Green, File)

Le 4 juillet 2014, le jour de l’indépendance américaine, Chicago avait été le théâtre de multiples fusillades. 82 personnes avaient été blessées par balle dont 16 n’avaient pas survécu à leurs blessures, selon le Chicago Tribune. Cette année n’a pas fait exception. Sept personnes sont tombées sous les balles et 41 autres ont été blessées. La ville de l’Illinois reste un haut lieu de la criminalité. Plusieurs centaines de petits gangs se livrent des batailles sans merci. Ce week-end, un jeune garçon de 7 ans a été tué par balle. L’enfant n’était sans doute pas visé au contraire de son père, un membre haut placé dans un gang de Chicago. Le maire Rahm Emanuel, ex-chef de cabinet de Barack Obama, peine à éradiquer cette criminalité de la ville. Les républicains, eux, y trouvent un exemple qu’ils citent régulièrement pour démontrer que certains policiers blancs impliqués dans la mort de plusieurs Noirs, ne sont pas les seuls à utiliser à mauvais escient des armes à feu dont le nombre est d’environ 300 millions aux Etats-Unis. Les gangs d’Afro-Américains de Chicago, rappellent-ils, y recourent abondamment.

Quitter la version mobile