Après une enquête interne, John Brennan a dû se rendre à l'évidence et présenter ses excuses au Congrès. De fait, dix employés de la CIA, dont deux avocats et trois informaticiens ont piraté les dossiers et courriels de collaborateurs de la commission sénatoriale. Pour John Brennan, c'est un fait pour le moins embarrassant. Ce d'autant que ces prochaines semaines devrait être déclassifié un résumé du rapport de 6300 pages établi par la commission, qui pourrait faire beaucoup de bruit. Selon les fuites déjà évoquées dans la presse, les techniques d'interrogatoires étaient bien plus musclées que ce qui avait été révélé et la torture pratiquée n'aurait en rien servi à déjouer de nouveaux attentats terroristes.
Dans un éditorial publié ce vendredi, le New York Times est très critique. La CIA, dit-il, n'a pas seulement besoin d'un changement de personnes, mais aussi de culture et nécessite une révision complète de son fonctionnement.