Les réactions internationales figurent aussi en bonnes places et ne manquent pas d'intérêt. Le journal souligne qu'à "Moscou, une Russe marchait en pleurant dans la rue". Au siège des Nations unies à New York, les délégués de 11 pays se recueillirent, tête baissée, pendant un instant de silence. De nombreux diplomates étaient en larmes et se sont réunis dans la salle de l'Assemblée générale de l'ONU. Les drapeaux des 111 Etats membres furent mis en berne. Winston Churchill, l'ex-premier ministre britannique, tint ses mots: "La perte pour les Etats-Unis et pour le monde est incalculable. (…) Ceux qui viendront après M. Kennedy doivent se battre encore davantage pour atteindre les idéaux d'une paix mondiale, du bonheur et de la dignité auxquels sa présidence était dévoué."
Le général de Gaulle, qui n'était pas réputé pour être très pro-américain, émit le message suivant: "Le président Kennedy est mort comme un soldat, sous le feu, accomplissant son devoir au service de son pays. Au nom du peuple français, un ami de toujours du peuple américain, je salue ce grand exemple et ce grand souvenir." Comme le relève le Dallas Morning News, la Moscow Radio annonça l'assassinat de JFK et passa des hymnes funéraires. Même l'empereur du Japon Hirohito et le premier ministre Hayato Ikeda envoyèrent leurs condoléances à la Maison-Blanche.