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On prend un sacré coup de vieux avec le Coronavirus

En pleine forme à 66 ans, je réalise tout d’un coup que je suis une aînée et une personne «à risque» concernant le coronavirus. En ce premier jour de confinement à la maison et ce jusqu’au 19 avril, je peux sortir me promener mais j’ai le devoir civique de ne pas aller dans les magasins alimentaires ou à la pharmacie. Mon offre à ma voisine avec des problème de santé il y a deux jours, pour faire ses courses à sa place est donc complètement déplacée, et démontre bien comme un bon sentiment peut finalement être complètement à côté de la plaque.

Et je ne suis pas la seule avoir été momentanément bercée de l’illusion que toutes ces restrictions ne me concernaient pas. Ce matin, au téléphone avec des amies de ma génération: «Au moins on peut faire ses courses» ou encore: «C’est OK si on rentre dans une boulangerie et il n’y pas plus de 5 personnes».

Nos enfants par gentillesse enfoncent le clou: «Ne bougez surtout pas, ne sortez pas de chez vous, on vous amènera tout ce qu’il faut» ou encore mon mari «Ne t’inquiète pas, j’irai à ta place», n’ayant pas assimilé lui non-plus qu’il se trouve dans la tranche d’âge concernée.

Sacré reality check. Et ce n’est que le début.   

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