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Un robot pourrait-il aider à mettre au monde un enfant?

DIGITALE ATTITUDE : Les robots font leur apparition dans les hôpitaux à tous les étages, apportant une aide précieuse au corps médical, y compris dans une maternité.

Dans les blocs-opératoires, pilotés par des chirurgiens, ils interviennent avec précision lors de certaines interventions. Dans les chambres, ils peuvent lever un patient pour soulager le personnel soignant, ou se déplacer dans les couloirs de manière autonome, afin d’accomplir certaines tâches comme stocker et distribuer des médicaments ou encore acheminer le linge et les plateaux repas.

Dans certaines facultés de médecine, des robots sont aussi utilisés à des fins pédagogiques, comme les mannequins-robots capables d’accoucher, permettant aux étudiants de développer les bons réflexes lorsqu’ils seront confrontés à des complications réelles plus tard.

Des robots peuvent aussi être programmés pour répondre aux problèmes de logistique, comme le robot humanoïde Nao, développé par le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle de MIT, qui intervient au niveau de la planification d’une maternité. Nao est capable de suggérer par exemple dans quelle salle déplacer une patiente, quel chirurgien doit pratiquer sa césarienne et quelle infirmière devrait lui être attribuée. Inversement, il peut répondre à la question «Que faut-il ne pas faire?», «Nous avons cherché à développer un logiciel capable d’apprendre comment fonctionne une salle de travail et d’accouchement et d’aider si besoin, dans la prise de décisions difficiles», explique Julie Shah, professeur au MIT.

Mais un robot pourrait-il aller encore plus loin en recommandant comment mettre au monde un bébé? C’est la question posée par le journal The Conversation.

Imaginez que doté d’Intelligence artificielle, il prenne en compte toutes les données enregistrées lors du suivi d’une grossesse et grâce à l’apprentissage profond, il analyse des millions d’autres cas en considérant toutes les complications possibles et tous les facteurs de risques. Puis tout au long de l’accouchement, le robot pourrait proposer le meilleur moyen de poursuivre, le médecin étant libre à chaque étape de valider ou rejeter son diagnostic. Mais heureusement, il n’est pas question – du moins pour le moment – qu’il se substitue à une sage-femme pour poser ses mains froides sur la mère et l’enfant.

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