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Maintenant ce sont les employés qui «ghostent» les entreprises

Le «ghosting», ou la rupture sans explication, a quitté le domaine des amoureux pour le monde de l’entreprise.

Selon la Banque Fédérale de Réserve de Chicago qui suit les tendances de l’emploi, du jour au lendemain, de plus en plus de salarié(e)s abandonnent leur poste sans préavis – ils partent un soir et ne reviennent jamais –  et coupent tout contact.

Le cabinet de recrutement Robert Half a remarqué une augmentation de 10 à 20% de ces «travailleurs fantômes» en 2018. Et selon le journal HR Review, sur 31,2 millions d’employés britanniques, plus de 2,8 millions ont agit de la sorte.

Les analystes attribuent ce phénomène aux conditions favorables du marché, les offres d’emploi ayant dépassé le nombre de postulants. Depuis huit mois, aux Etats-Unis, le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis 49 ans, à 3.7% et au Royaume Uni, il est à 4%.

A tel point que le cabinet de conseils en ressources humaines, Randstad Sourceright, affirme «faire deux offres pour chaque emploi parce que l’un des deux candidats ne se présentera pas», rapporte le Washington Post.

Un comportement certes déplorable, caractérisé par un manque d’égards, un manquement à ses responsabilités, une lâche fuite, mais peut-être les entreprises ont-ils leur part de responsabilité? Combien de candidat(e)s sont restés sans nouvelles après l’envoi d’un CV ou ont été salués après un interview avec un: «Merci d’être venu, on vous contactera!» – qui ne se produit jamais.

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