Endre Ady: de ma mélancolie à celle du poète
Souvent mes humeurs me suggèrent les publications et le contenu de ce blog. Ces temps, dire que je me sens saisie par la mélancolie, relève du pléonasme. Sans doute l’effet de l’automne qui sur de nombreuses personnes jette le voile sombre de la neurasthénie. Je me suis donc penchée sur un poème d’Endre Ady, un poète hongrois inspiré par les symbolistes de l’Hexagone, dont je vous ai déjà parlé en ce lieu. Vous trouverez sa biographie et un autre poème, en français, ici.
Ce n’est pas très primesautier, je vous l’accorde, mais c’est une magnifique déclaration d’amour qui doit donner toute sa puissance récitée dans sa langue d’origine.
Ci-dessous, pour le plaisir de l’ouïe, le poème Őrizem a szemed, qui signifie Je garderai tes yeux, récité en hongrois par Latinovits Zoltán. Ces quelques vers racontent l’histoire d’une personne vieillissante qui, le moment venu, veillera sur une autre également vieillissante. C’est court, intense et beau à écouter, même si l’on ne comprend pas la langue.
Sources:
- Mes poètes Hongrois, de Guillevic, aux Editions Corvina Budapest, 1967.
- Youtube