Des changements durables

Ce qui bloque le développement du solaire

La nécessité d’une transition énergétique rapide n’est plus à prouver, et tout le monde ou presque s’accorde quant au fait qu’il faut développer massivement et au plus vite les énergies renouvelables.

Pourtant, le passage de la parole aux actes s’avère laborieux, et notre pays reste à la traine en la matière.

Les énergies renouvelables hors hydraulique représentent en effet à peine plus de 5% de notre production d’électricité, et peinent à augmenter à la vitesse qui serait pourtant requise pour palier à nos besoins tout en préservant l’environnement.

Si l’énergie éolienne est fortement contestée par une partie de la population, et voit les différents projets y relatifs bloqués par des oppositions et procédures judiciaires à rallonge, le solaire jouit quant à lui d’un fort capital sympathie.

Il faut dire que ses atouts sont nombreux : facile à installer, accessible à tou-te-s ou presque et ne créant pratiquement pas de nuisances pour le voisinage. Son potentiel est par ailleurs énorme, et rien qu’en exploitant les toits de l’ensemble des bâtiments de notre pays, on pourrait couvrir 110% de nos besoins en électricité.

Pourtant, le solaire ne représente aujourd’hui qu’un petit peu plus de 4,5% de notre production d’électricité, bien loin de son potentiel.

Les raisons de ce développement par trop timide sont nombreuses, mais deux semblent à la fois particulièrement problématiques et faciles à résoudre avec un peu de bonne volonté politique :

Le solaire semble promis à un brillant avenir en nos contrées, mais il faut pour cela que les autorités communales, cantonales et fédérales brises les chaines qui le retiennent encore trop souvent. Dans le canton de Vaud, il s’agira d’une des tâches à saisir en priorité pour le Grand Conseil et le Conseil d’Etat qui sortiront des urnes ces prochaines semaines.

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