Dans sa page d’actualités, le Temps du jeudi 21 juillet a publié un article fort intéressant au sujet des documents internes, diplomatiques, du Conseil fédéral, documents rendus publics après 50 ans et concernant la signature de l’accord entre la Suisse et la CEE. On apprend ainsi que le Conseil fédéral estimait que certaines informations ne devaient pas être données au peuple et que mandat avait été passé avec un journaliste vaudois et publicitaire afin qu’il « élabore des programmes de communication à la masse des éléments fondamentaux du problème ». Il ne s’agissait « en aucun cas de faire œuvre de propagande, mais essentiellement didactique ». Il n’en demeure pas moins qu’il fallait « passer sous silence certains aspects de l’accord ».
La problématique n’est pas nouvelle
Les relations internationales ne peuvent toutes se dérouler au grand jour et d’ailleurs, les décisions concernant des mesures à prendre à l’interne ne le peuvent pas non plus. La démocratie directe qui postule une large information populaire ne supprime pas les « zones d’ombre » que l’autorité politique se réserve, à juste titre ou à tort. La grande question est de déterminer l’étendue et la portée de cette zone d’ombre pour que sa découverte ultérieure ne sape pas la confiance du peuple en les autorités.
Sachant que nous vivons l’ère de la communication trompeuse (fake news) et de l’exploitation des moyens techniques de propagande notamment grâce à l’image, que découvrirons-nous, dans 50 ans, lors de la publication des documents internes concernant la pandémie ?
Apprendrons-nous quels moyens ont été mis en œuvre pour répandre la peur et l’entretenir et quel but était poursuivi?
- Comment calculer les décès, les causes d’hospitalisation ;
- Comment éviter de déterminer les effets secondaires – graves – des vaccins en particulier sur les personnes à risque ?
- Quelles instructions avaient été données à un/des journalistes et publicitaires pour qu’ils ignorent ou empêchent toute controverse scientifique sur un sujet pourtant inconnu, ce nouveau virus et l’origine de celui-ci, mais aussi pour taire l’évolution habituelle des virus, évolution pourtant bien connue des spécialistes (mutations, effets et causes de ces dernières, précautions à prendre).
- Quelles mesures avaient été prises pour éviter la recherche et la découverte aussi rapide que possible des moyens de soigner la covid, l’inexistence de tels moyens étant une condition de mise anticipée sur le marché des vaccins Pfizer et Moderna en phase III d’essai ?
- Quels montants publics ou privés ont été versés ou promis à futur à des laboratoires ou des centres universitaires de recherche, en relation avec la pandémie ?
- Pourquoi la Commission fédérale de préparation et de gestion en cas de pandémie n’a pas été activée et pourquoi lui a été préférée une taskforce spontanée de volontaires au statut et au mandat peu clairs ?
Puisse l’expérience présente des révélations liées à la publication des documents internes du Conseil fédéral en matière de relations avec la CEE aiguiser l’esprit et la curiosité critiques de scientifiques, de politiques et de journalistes sur des sujets actuels et donner du courage à ceux qui ont déjà accumulé des informations vécues et qui se taisent !