Le grain de sable

Recherche sur l’être humain mineur

Personne ne le conteste – on nous l’a d’ailleurs répété sur tous les tons pour s’en émerveiller ! – que les vaccins anti covid sont encore en phase III, c’est-à-dire en phase d’essai. Ils relèvent donc encore de la recherche et in casu de la recherche sur l’être humain.

La particularité de la pandémie peut justifier cette entorse au déroulement « normal », mais à des conditions très précises énoncées notamment à l’art. 118 b, dont l’une nous paraît simple à comprendre :

Art. 118b al. 2 let. d : « Une expertise indépendante du projet de recherche doit avoir établi que la protection des personnes participant à ce projet est garantie.

Quand nous parlera-t-on de cette expertise, en particulier s’agissant des adolescents et des enfants ?

Il nous faut maintenant autre chose que du chantage à la solidarité.  Quelle étude a établi la proportion des adolescents et des enfants représentant un danger pour la transmission du virus aux adultes ? Quelle étude a établi la proportion des adolescents atteints par le virus avec forme grave et/ covid long ? Quelle étude a établi que le vaccin ne causera pas de troubles graves, éventuellement durables, ou tardifs chez des adolescents et des enfants ?

Un rapport sérieux et crédible entre bénéfices réels et risques graves doit impérativement être réalisé et produit avant toute campagne de vaccination étendue aux enfants jusqu’à 12 ans, voire plus jeunes encore.

On n’a pas le droit de vacciner des adolescents et des enfants avant tout pour le confort des adultes !

Quitter la version mobile