Le grain de sable

La Municipalité de Lausanne sous influence?

La Municipalité de Lausanne a annoncé qu’à partir de 2030, Lausanne n’admettrait plus les voitures à essence. Seules seraient tolérés les voitures électriques (les vélos électriques aussi, naturellement) et les transports publics. Le lobby (les lobbies ?) des voitures électriques a (ont) donc obtenu un monopole. Est-ce un simple coup de pub en année électorale ?

Une décision de cette importance n’a évidemment de valeur qui si elle repose sur une étude sérieuse de faisabilité et en particulier une étude du coût écologique. On ne parle même pas de la faisabilité démocratique. On attend donc un dossier sérieux.

Quel coût écologique ?

Le développement des voitures électriques est lié à la production de batteries (recyclables ? non recyclables ?) exigeant des métaux rares dont la source n’est pas très européenne, dont l’exploitation n’est pas contrôlable et s’opère aux dépens souvent de terres arables. Les bornes électriques doivent être alimentées par du courant qui ne tombe pas du ciel. Les voitures à essence devront naturellement être liquidées (déchets !) à moins que les ménages ne les conservent pour tous les cas où ils n’habitent ni ne viennent à Lausanne. Et ce ne sont là que les questions les plus basiques.

Quand des milieux refusent une taxe CO2 ou réclament des centrales nucléaires, mille voix pudibondes s’élèvent pour les accuser d’être à la solde des lobbies intéressés. Il va de soi qu’il y a autant de lobbies pour la vente de panneaux solaires, de voitures électriques, d’éoliennes que pour tout bien sur le marché. On est donc en droit de se dire que la Municipalité de Lausanne est sous l’influence des lobbies des voitures électriques. Espérons au moins qu’il y aura des aides pour la culture !

 

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