Le grain de sable

La diabolique quadrature du cercle

L’approche de Noël et des vacances soumet les autorités politiques à une terrible pression. Faut-il ou non permettre l’accès aux pistes de ski ?

L’Union européenne ne saurait tolérer que la Suisse ouvre ses pistes et attire « ses » touristes.

Les milieux touristiques souhaitent soit que tout le monde gagne, soit que tout le monde perde, mais seraient furieux que seules certaines régions puissent faire des affaires.

Les milieux hospitaliers crient « au secours » : s’il faut ajouter les accidents de ski aux urgences covid, grippe et « normales » c’est l’explosion ! Outre que le personnel – insuffisant – est déjà épuisé !

Les seuls que l’on n’entend pas – alors que, d’habitude, on se prostitue pour en faire des citoyens de poids – ce sont les adolescents et les jeunes adultes qui rêvent de se défouler enfin après des mois de présence masquée aux cours, de sport en salle supprimé, de soirées « fichues », etc…

Leur interdire les pistes de ski serait évidemment d’autant plus contre-productif que le grand air et le sport ne sont pas « mauvais » pour la santé. Je n’aurais, pour les aider, qu’une seule idée : faites de la peau de phoque. Il y avait très peu de « pistes tapées » et de remonte-pentes dans ma lointaine jeunesse, mais des heures de peau de phoque. Certes, on ne faisait pas énormément de descentes le même jour, toutefois on avait les muscles chauds avant d’attaquer la piste et cela évitait peut-être des chutes et fractures.

Mais, sans rire, il ne fait pas bon être à l’exécutif en ce moment !

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