Le grain de sable

Les pleurnicheuses les ont eus!

Ainsi, les parlementaires fédéraux ont introduit les quotas dans les conseils et les directions des SA ! Effet de la prétendue grève du 14 juin, paraît-il. Quelle déchéance !

Comment peut-on souhaiter, comme femme, être choisie sur la base de quotas et comment peut-on, comme parlementaire, introduire des quotas dans des entreprises privées ? Par chance, il n’y a pas de sanction prévue si les 30 ou 20 % de femmes ne sont pas atteints ! Sursaut d’intelligence qui fait encore pleurnicher certaines.

Pour être franche, je me demande parfois si, en introduisant les quotas dans les SA, les parlementaires (mâles) n’ont pas trouvé une manière de se moquer en sourdine des manifestantes du 14 juin au poing levé, voire, à Genève, aux seins nus.

D’aucunes se plaignent que, dans un poste à responsabilité, on exige et attend plus d’une femme que d’un homme ; c’est typiquement l’effet de l’esprit des quotas, que ceux-ci soient appliqués ou non. Pour justifier de son poste – dont on ignore à quel titre il a été accordé ! – il s’agit que la femme en place se montre parfaite. La jalousie des médiocres (hommes et femmes) triomphe.

Entre les parlementaires opportunistes qui ont voté oui à la modification de la SA pour ne pas perdre des électeurs/trices et ceux, machos, qui y ont vu une manière de se moquer discrètement des femmes en acceptant la demande de certaines d’entre elles, ce sera difficile de choisir lors de l’élection de cet automne. Peut-être y a-t-il eu quelques « non » sauvant l’honneur.

Quitter la version mobile