Le grain de sable

Les factures papier ou les clients esclaves

 

Non, non et non, je ne veux rien payer pour recevoir des factures papier.

La poste n’arrête pas de se plaindre qu’on n’envoie plus de courrier, les messageries informatiques sont constamment en panne ou ont des problèmes, en tous les cas lorsqu’on est, comme moi, sur swisscom. On n’est jamais certain d’avoir reçu ni traité convenablement une facture électronique parce qu’une minuscule erreur de manipulation peut avoir des conséquences désastreuses.

Aucun esprit de service

Ce qui frappe le plus, c’est la disparition de tout esprit de service des fournisseurs de prestations qui veulent faire payer les factures papier. Je ne parle même pas de certaines grandes banques qui se permettent de faire payer une facture papier pour une facture de carte de crédit alors qu’elles gèrent déjà chèrement le portefeuille du titulaire de la carte, mais swisscom, et x autres grands prestataires de services, y compris de services encore publics, considèrent que c’est le client qui est à leur service. Si le malheureux client veut des renseignements, il n’a qu’à « surfer sur internet », chercher tel ou tel site, rechercher, retaper, se faire dire qu’il n’y a pas de réponse à cette question, voire, parfois, que le site dont il a reçu officiellement la référence n’existe pas ou pas encore, bref, perdre un temps fou.

Certes, quand on finit pas avoir un non-robot au téléphone, c’est un humanoïde plutôt aimable, mais encore faut-il que son ordinateur à lui fonctionne, ce qui n’est, de loin, pas toujours le cas.

La facture papier payante : une forme d’esclavage du client

Au lieu de faciliter la vie des clients, internet est souvent le moyen pour une entreprise d’exercer une véritable tyrannie, d’imposer sa loi, voire l’achat de certains appareils. Faire payer spécialement une facture papier est une forme moderne de réduction du client en esclavage.

 

 

Quitter la version mobile