La France va-t-elle vivre une grande « purification politique » ? Ce ne serait pas directement à M. Macron qu’elle le devrait, mais à ces Robespierre et St Just fouineurs qui, sous « couvert de transparence » (oxymore !) livrent à la guillotine de l’opinion publique tous ceux qui ont, à ce jour, pu tirer avantage du système politique français en vigueur jusqu’à présent.
Bon ! On a remisé la guillotine pour la remplacer par la dénonciation sur les ondes et dans toutes les formes de média. C’est une méthode moderne d’exécution capitale. Le fétichisme de la pureté a notamment pour caractéristique la rétroactivité des règles de droit. Il faut punir selon les lois nouvelles les actions passées.
Vaste sujet de réflexion philosophique greffée sur l’axiome selon lequel l’homme serait naturellement bon, mais corrompu par la société.
Rousseau plus dangereux et plus trompeur que jamais
Je n’ai jamais compris comment, depuis que Pasteur avait prouvé qu’il n’y avait pas de génération spontanée, une société composée d’hommes naturellement bons pouvait faire naître la corruption.
C’est bien la preuve qu’il y a aussi du mal en l’homme et que toute la recherche de règles pour la vie en société devrait tendre à favoriser les qualités plutôt que les défauts. C’est peut-être ce que le système politique français avait négligé depuis quelques années et que M. Macron essaie de faire avec la loi Bayrou. Mais ce n’est certainement pas ce qu’a réalisé la Terreur, en son temps, ni sa nouvelle forme médiatique actuelle. Parce que les “incorruptibes de la Terreur” flattaient en réalité les plus bas instincts populaires.
Décidément, ainsi que le dit la sagesse populaire : « l’expérience, c’est comme la brosse à dents, ça ne sert qu’à une seule personne » !