Maintenant, nous décidons notre demain

Gare de Lausanne : la Municipalité de gauche dit non aux voitures propres

Sens interdit

La gare de Lausanne se transforme pour doubler le nombre de passagers d’ici 2030 et bannir le transport individuel au passage.

En effet, pour les dix prochaines années notre gare va se muer pour accueillir des trains de 400m pour plus de places assises ainsi qu’élargir les quais et redessiner complètement son parvis. Si l’on peut se féliciter de cette modernisation de nos infrastructures et de cette synergie entre la confédération, le canton, la ville et les CFF, on peut toutefois se demander pourquoi la multimodalité se limite à la population qui habite à proximité de la gare ? Dans la mesure où les transports publics et vélos auront la pare belle de l’espace public laissant la voiture au parking, mais plus celui de la gare qui disparaitra tout simplement alors qu’une gare est justement un relais entre plusieurs modes de transport.


Ce qui veut dire que les Zones foraines, Chalet-à-Gobet, Vers-chez-les-Blanc, Montblesson, Montheron et Vernand ou encore une partie du Gros Vaud, sont invités, pour rejoindre la gare, à prendre les transports publics en payant une 3e zone et plus ou à vélo pour autant qu’il ne pleuve pas et que les routes ne soient pas gelées, autrement ce sera un aller simple pour la rue du Bugnon 46, et à voyager (très) léger.

Les différentes zones Mobilis pour se rendre à la gare de Lausanne.

Sans aucun doute, il faut moderniser et améliorer nos réseaux de transport en commun, mais sommes-nous obligés de bannir la voiture alors que celle-ci s’électrifie tout comme le vélo ? Nos édiles ont-elles décidé que la voiture est définitivement un moyen de locomotion du passé qui ne participera plus à la richesse et au développement de la ville et plus largement de notre pays ? Sont-ils courtermistes sur cette question et sans envergure des besoins de notre ville alors que les premières voitures à hydrogène, qui rejettent uniquement de l’eau, sont vendues en Australie. Toutes ces questions et bien d’autres restent sans réponses saufs, peut-être, sur le modèle que souhaite donner nos élus à notre ville : Paris ! Un fiasco à tellement de niveaux, un exemple dont personne d’autre que notre syndic ne s’inspire.

En bref, la recherche et le développement apportent bien plus de solutions que le tout vélo que les politiques de la gauche lausannoise sans vision et dogmatique imposent et qui va inévitablement assécher économiquement à terme notre ville et faire exploser les impôts qui seront nécessaires pour compenser leurs erreurs politiques.

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