La vie autrement

Notre-Dame-des-Landes ou l’heure de vérité

French President Emmanuel Macron (2ndL) and French Minister for the Ecological and Inclusive Transition, Nicolas Hulot, attend a meeting at Rungis international food market, near Paris, France, October 11, 2017. REUTERS/Francois Mori/Pool

(Avec lesechos.fr et ouestfrance.fr) Faut-il réaménager l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique ou le déménager sur les terres agricoles et les bois autour de Notre-Dame-des-Landes (NDDL)? Ces deux options sont « raisonnablement envisageables », estiment les trois experts nommés par le gouvernement pour l’aider à décider de la suite ou non du projet controversé.

Dans le rapport qu’ils ont remis mercredi matin à Edouard Philippe, ils « confirment l’absence de solution parfaite, chaque option apparaissant marquée par au moins un handicap significatif sur un critère particulier », l’environnement et l’étalement urbain pour le projet de Notre-Dame-des-Landes, les nuisances sonores « significatives » pour l’aménagement de Nantes-Atlantique.

Nicolas Hulot fidèle à ses convictions.

Nicolas Hulot n’a pas changé d’avis et fait de NDDL l’un des axes forts de sa politique en matière d’écologie. La victoire du « oui » au référendum de 2016 ? Pas un argument valable, selon lui. « Chacun sait que ce référendum a été fait en dépit du bon sens, sur un territoire qui n’est pas représentatif. Il fallait faire une consultation plus large. »

Le ministre d’Etat de la transition écologique et solidaire préfère placer son engagement au-dessus de ce vote. « Je n’ai pas changé d’un iota dans mes convictions, dans ma détermination », martèle-t-il lorsqu’on lui demande s’il est obligé d’avaler des couleuvres à la suite de ses nouvelles fonctions.

Ce que l’Histoire retiendra.

Commentaire : Oui ou non Nicolas Hulot est-il un ministre d’Etat « primus inter pares » ? Oui ou non le président Emmanuel Macron considère-t-il la transition écologique et solidaire comme la clé de voûte de toute sa politique ? Ce sera bientôt l’heure de vérité. Dans tous les cas de figure, le président suscitera des levers de boucliers. Dans tous les cas de figure, on criera à l’irresponsabilité, à la trahison, au mépris, etc.

Que l’Histoire, la seule qui compte finalement, ne retienne que cela : la France avait en 2018 un président qui menait VRAIMENT une politique COHERENTE en faveur de la planète en péril, par des gestes concrets et symboliques, clairs et nets, en pleine conscience de ses responsabilités!

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