Quo vadis spermatozoïdes ? Une étude effectuée auprès de 26.600 français a montré que leur compte de sperme a chuté d'un tiers entre 1989 et 2005. Pour être précis, il ne reste en moyenne que 49,9 millions de spermatozoïdes par millilitre, alors qu'on en comptait 73,6 millions précédemment, une chute de 32,3 % !
Quo vadis AVS ? Selon l'institut d'économie de l'Université de St-Gall, si rien n'est fait en ce qui concerne l'AVS, "un déficit de plus de 100 milliards de francs se creuserait d'ici 2030 sur le dos des générations futures, car des milliards sont transférés chaque année des jeunes aux personnes âgées".
Revenons brièvement à nos spermatozoïdes: le seuil de fertilité étant estimé à 15 millions s/ml., il reste encore de la marge, du moins pour 4 hommes sur 5. Mais au rythme où vont les choses, les petits Français pure souche vont se faire de plus en plus rares…
Comme la situation est vraisemblablement la même en Suisse, l'AVS va connaître de bien tristes heures. En effet, si nos spermes nationaux, naguère vaillants et vigoureux ne sont plus assez nombreux pour féconder nos douces et tendres, il y aura moins de naissances, donc moins de futurs cotisants. Or moins de cotisants et plus de retraités = gros déficit de l'AVS = augmentation des cotisations et de l'âge de la retraite = mécontentement général.
Solutions: une immigration massive – et provenant essentiellement de pays où les hommes sont encore de vrais hommes ou une politique encourageant les Hélvètes encore fertiles à s'atteler rapidement à la tâche.
Il y a encore une autre solution car, selon cette étude, cette situation est vraisemblablement due au stress, à une nourriture trop grasse et aux pesticides et additifs dont l'industrie agro-alimentaire est friande.
Il n'est donc pas trop tard pour renverser la tendance: abaissons l'âge de la retraite à 55 ans (cela réduira le stress) et exigeons de nos Coop, Migros et autres Aldi qu'ils agissent en patriotes en ne nous vendant plus que des aliments sains…


