C'est toujours le même cirque: les petits font de la tôle et les gros du golf, pas vrai les Marcel (Ospel et Rohner)? Pas vrai, Peter Wuffli? Vous étiez les patrons de UBS entre 2001 et 2009, une période au cours de laquelle la banque a commis une floppée de crimes et délits pour lesquels le listing des amendes est impressionnant: il y en a pour 2,3 milliards de francs.
Et ce n'est pas fini: les autorités monétaires de Hong Kong, soupçonnant UBS de manipulation des taux d'intérêts viennent d'ouvrir une enquête. (http://www.hkma.gov.hk/eng/index.shtml)

Evidemment, le petit dernier dont la presse s'est fait largement écho, concerne les manipulations du Libor et l'amende de 1,4 milliard de francs que UBS va devoir payer. Ce montant est trois fois plus élevé que l'amende infligée à la banque Barclays, pour les mêmes motifs. Pourquoi ? Parce que chez UBS, qui a joué un rôle clé dans ces manipulations, on a pratiqué à grande échelle. Ali Baba, c'était Thomas Hayes, 33 ans et ils étaient une quarantaine de voleurs à s'envoyer des mails interne, genre: "pense à moi quant tu seras sur ton yacht à Monaco" ou "coco, on devient super bons à ce jeu du Libor, hein !".
Arrogants et stupides, hum… pas grand chose de nouveau depuis l'affaire des fonds en déshérence…
Selon le Wall Street Journal (dont un article publié il y a 4 ans est à l'origine de l'enquête sur le Libor), si le Département de la Justice américain a décidé de ne pas engager de poursuites pénales contre UBS, c'est pour éviter de mettre sa stabilité en danger. Un beau cadeau de Noel !!!
Certes, entre 30 et 40 collaborateurs d'UBS se sont fait virer, mais les chefs, les Ospel, Wuffli et Rohner notamment, vont s'en sortir avec leurs retraites dorées. Des poursuites pénales ? Elles seraient tout à fait envisageables, mais la banque ne compte pas de déposer plainte contre ses anciens dirigeants. Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette…