Après un gros orage durant la nuit, cette première journée commence sous une pluie fine durant les 20 minutes de marche pour parcourir les 2 km qui séparent mon hôtel du Centre des congrès. L’avenue est pleine de monde, comme chaque fois que je la parcours. Les contrastes entre les modes d’habillement témoignent de l’extrême diversité des cultures qui se côtoient quotidiennement dans cette ville gigantesque qui s’étend sur 150 km par 50 au carrefour de l’Europe et de l’Asie. J’arrive juste à temps pour la première session qui débute à 9h, un peu essoufflé après avoir contourné l’interminable parc du musée militaire qui doit bien mesurer un km de long.
Mon choix pour Cette première journée est fait. Après avoir consulté le programme, j’assisterai principalement aux sessions sur la Santé des abeilles, avec de temps à autre un visite aux sessions sur la prévention des fraudes, un domaine très technique en plein développement, d’un intérêt économique évident, mais en définitive assez éloigné de mes préoccupations apicoles de tous les jours.
Evidemment, il n’est guère possible de parler de tout. Il faut faire des choix et ceux-ci sont forcément subjectifs. Je retiens trois points forts de cette journée.
La première, est la prése
La seconde, concerne également un projet Européen. Il a été présenté par Noa Simon Delso, chercheuse de Belgique, qui propose une plateforme de science collaborative (EUBP-platform) sur laquelle chacune et chacun peut déposer ses données, les rendre publiques ou les conserver avec un statut “privé”. Cette initiative a pour but de “collecter tout ce qui est disponible sur les abeilles parce que tout est connecté” selon les mots de Noa, ce qui est ambitieux. L’intérêt est évident, car les outils dont disposent les apiculteurs de nos jours, par exemple les balances connectées munies de multiples capteurs, produisent une énorme quantité de data. Actuellement, ces données sont stockées dans divers endroits isolés les uns des autres, ce qui empêche de les exploiter simultanément et de les mettre en relation, alors qu’elles recèlent des trésors d’informations.
Honey.AI L’intelligence artificielle pour analyser les miels Le troisième sujet est également technologique et a été présenté par Pau Cardellach Lliso, de Sonicat Systems. Pau propose une nouvelle méthode de mélissopalynologie pour analys