
Pour le Secret Service, l’agence chargée d’assurer la sécurité du président, c’est un scandale de plus. Les radars de la Maison-Blanche censé identifier ce type d’appareils sans pilote auraient dû pouvoir détecter le drone rapidement. Cette faille interroge. Que se serait-il passé si l’objet volant avait été un missile ou un avion? Selon les premiers constats, le drone volait à une trop basse altitude pour être détecté, même si des employés du Secret Service l’ont vu et entendu.
Ironie du sort: le Département de la Sécurité intérieure (Homeland Security) vient de tenir une conférence sur les dangers que présentent les drones pour les infrastructures nationales comme la Maison-Blanche. Un drone de type DJI Phantom, le même que celui qui s’est écrasé lundi, a été présenté aux participants à la conférence. Le 19 août dernier, un homme avait aussi déjà été arrêté par la police à Washington après que son drone s’écrase contre un arbre sur la Freedom Plaza, à l’est de la Maison-Blanche.