Les Américains

La Maison-Blanche mal sécurisée

US-POLITICS-SECURITYLes cas d’intrusions dans la propriété de la Maison-Blanche continuent. Après qu’un ancien combattant américain armé d’un couteau eut réussi à s’infiltrer jusqu’à l’East Room de la résidence du président Barack Obama ou qu’un homme tira plusieurs coups de feu contre l’auguste bâtisse en 2011, révélant des brèches béantes dans la sécurité, un nouvel incident vient de provoquer des sueurs froides aux personnel de la sécurité lundi sur le coup de 15 heures. Un drone (photo Secret Service/AFP) à quatre hélices manipulé par un employé fédéral s’est écrasé sur la pelouse de la Maison-Blanche. Son utilisateur n’était apparemment pas animé de mauvaises intentions et se servait du drone pour son loisir. Il a lui-même appelé les autorités américaines pour les en informer.

Pour le Secret Service, l’agence chargée d’assurer la sécurité du président, c’est un scandale de plus. Les radars de la Maison-Blanche censé identifier ce type d’appareils sans pilote auraient dû pouvoir détecter le drone rapidement. Cette faille interroge. Que se serait-il passé si l’objet volant avait été un missile ou un avion? Selon les premiers constats, le drone volait à une trop basse altitude pour être détecté, même si des employés du Secret Service l’ont vu et entendu.

Ironie du sort: le Département de la Sécurité intérieure (Homeland Security) vient de tenir une conférence sur les dangers que présentent les drones pour les infrastructures nationales comme la Maison-Blanche. Un drone de type DJI Phantom, le même que celui qui s’est écrasé lundi, a été présenté aux participants à la conférence. Le 19 août dernier, un homme avait aussi déjà été arrêté par la police à Washington après que son drone s’écrase contre un arbre sur la Freedom Plaza, à l’est de la Maison-Blanche.

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