Les néoconservateurs sont à nouveau écoutés au sein du Parti républicain qui a remporté une victoire écrasante mardi 4 novembre lors des élections de mi-mandat. Ils dépeignent la politique étrangère de l'administration Obama comme une catastrophe, soulignant que si l'Etat islamique a prospéré, c'est la faute de Barack Obama, que la politique revancharde de Vladimir Poutine en Ukraine est due à la politique d'apaisement de la Maison-Blanche, que les négociations avec l'Iran sont une grave erreur.
Ils peuvent aussi compter sur John McCain (photo Sean Gardner/Getty Images/AFP). Le sénateur d'Arizona, qui fut au début des années 2000 un républicain modéré et un électron libre (maverick), est aujourd'hui le plus va-t-en-guerre du Congrès. Or mauvaise nouvelle pour le président démocrate: John McCain va devenir au début janvier président de la Commission sénatoriale des Services armées. Son agenda, selon Jacob Heilbrunn: empêcher des coupes budgétaires prévues dans la Défense, bloquer tout accord sur le programme nucléaire iranien et envoyer des troupes aussi bien en Ukraine qu'au Moyen-Orient.