C'est d'autant plus étonnant que Ben Bernanke n'a peut-être plus le salaire du président de la Banque centrale de la première puissance mondiale, mais il gagne régulièrement 250 000 dollars par discours et vient de conclure un contrat pour la publication d'un livre que le NYT estime à sept chiffres. Difficile d'imaginer ce dernier dans l'incapacité d'honorer le paiement des intérêts d'une nouvelle hypothèque.
Les raisons avancées pour expliquer un cas aussi choquant relèvent de procédures automatisées. Ben Bernanke a changé d'emploi et les modèles informatiques des banques considèrent une demande de refinancement plus risquée dans de tels cas. C'est à Chicago, lors d'une conférence, que l'ex-patron de la Fed a révélé l'anecdote qui, à ses yeux, est révélatrice des conditions encore trop strictes pour l'octroi d'une hypothèque sur le marché américain.