Aux Etats-Unis, la prudence de la FAA est plutôt saluée. Sa décision s'explique par le fait qu'une roquette du Hamas a atterri à moins de 2 kilomètres de l'aéroport et détruit une maison. Elle semble aussi avoir été en partie influencée par la tragédie de l'avion de la Malaysia Airlines MH17 abattu par un missile le 17 juillet dernier au-dessus de l'Ukraine avec quelque 300 personnes à bord. Plusieurs compagnies européennes ont pris la même décision.
L'affaire a très vite été politisée. En Israël, certaines voix ont laissé entendre qu'il s'agissait d'une décision politique. Aux Etats-Unis, certains experts en aviation ont au contraire souligné que l'aéroport Ben Gourion était effectivement extrêmement bien protégé, mais que la frappe d'une roquette du Hamas à proximité de l'aéroport a battu une brèche importante dans sa sécurité. Pour Israël, ces restrictions de vol risquent d'avoir un coût économique et psychologique important sachant que 15 millions de passagers fréquentent chaque année l'aéroport. Une riposte israélienne musclée à Gaza est attendue.