Même si le 25 février dernier seuls 11% des armes chimiques du régime de Bachar el-Assad ont été transportés dans le port de Lattakié avant d'être acheminés pour leur destruction sur le navire militaire américain Cape Ray, mouillant en Méditerranée, Sigrid Kaag, la coordinatrice de la mission chargée de superviser le processus d'élimination des armes chimiques reste optimiste. En dépit du non-respect des dates butoirs du 31 décembre et du 6 février imposées à Damas, l'évacuation des 1200 tonnes d'armes chimiques a repris et s'accélère. Sigrid Kaag a livré un bilan provisoire au Conseil de sécurité réuni à huis clos mercredi à New York.
Pour la Néerlandaise, le mois de mars sera absolument crucial. Voici son intervention au "stake-out" du Conseil de sécurité de l'ONU: