C'est Buzzfee qui a eu vent de la soirée. Hillary Clinton a parlé longuement de l'Ukraine. Quand elle était cheffe de la diplomatie américaine, elle avait promu en 2009, au nom de l'administration de Barack Obama, la remise des compteurs à zéro (reset). A l'hôtel Intercontinental de Genève, elle avait remis à son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un geste historique et symbolique, un boîtier avec un bouton que la Mission américaine auprès de l'ONU à Genève avait construit à la hâte. L'idée était de représenter un nouveau départ dans les relations russo-américaines.. Une erreur de traduction sur le boîtier avait quelque peu réduit l'effet désiré. Au lieu de remise des compteurs à zéro (perezagruzka), le texte disait "peregruzka", "surchargé".
Si le président américain Barack Obama a semblé, durant cette phase de détente, avoir noué une bonne relation avec le président de l'époque Dmitri Medvedev, Hillary Clinton a vite montré son hostilité envers une Russie qui n'a cessé de réaffirmer son rôle sur la scène internationale après les années humiliantes de l'immédiat après-Guerre froide.