
En accueillant des branches de Google et Facebook et en prévoyant de construire un vaste campus technologique à Roosevelt Island, New York se présente comme la ville technologique de demain. Les primaires de mardi pour la mairie de New York dans l'optique de l'élection du 5 décembre (photo Reuters) censée désigner un successeur à Michael Bloomberg ont pourtant véhiculé une autre image. Malgré une faible participation, les autorités ont jugé bon de remettre en service 5100 machines de vote manuelles pour seconder les lecteurs numériques. Sorties d'un dépôt de Brooklyn, les machines ont été huilées, mais mardi, elles ont montré qu'elles dataient bien des années 1960. Plusieurs d'entre elles sont tombées en panne. Le favori républicain Joe Lhota a ainsi dû voter avec un crayon et un papier.
On imagine mal ce type de machines dans le cadre d'une élection présidentielle très serrée comme celle de 2000 en Floride où il a fallu s'adresser à la Cour suprême des Etats-Unis pour déterminer le vainqueur.