On a l'impression que c'est Bob Dylan dans ses jeunes années. Ou Jim Morrison sur une couverture célèbre parue lors de sa mort. Le magazine Rolling Stone a provoqué une vive polémique aux
Selon les premiers commentaires sur l'article proprement dit, Djokhar Tsarnaev apparaît comme une victime d'une famille aux abois. Le journaliste recourt à l'expression "le monde de Jahar". La couverture est elle-même explicite: "Le poseur de bombe: Comment un jeune socialement apprécié et prometteur a été négligé par sa famille, a cédé à l'islam radical et est devenu un monstre."
Plusieurs points de vente ont déjà promis qu'ils n'alllaient pas vendre le magazine controversé. Rolling Stone a répliqué que c'était plutôt une manière intéressante de montrer la complexité du parcours d'un jeune apparemment intégré qui a été capable de commettre un acte aussi atroce.
Il y a un peu plus d'une semaine, Djokhar Tsarnaev, 19 ans, qui n'a pas, contrairement à son frère Tamerlan, été tué lors de la traque orchestrée par la police quelques jours après les attentats, a plaidé non coupable devant une cour de la ville de la Nouvelle-Angleterre. A cette occasion, une dizaine de jeunes filles portaient des T-shirts et auto-collants avec l'effigie de Djokhar Tsarnaev qu'elles considèrent comme étant séduisant.