La nouvelle a pu paraître d'autant plus choquante qu'elle s'entrechoque avec un problème rencontré par les victimes (photo Jim Watson/AFP) de Nidal Hasan.
Ceux qui ont été blessés par cet Américain d'origine palestinienne qui était en contact avec l'imam radical américano-yéménite Anwar al-Aulaqi basé au Yémen n'en reviennent pas. Ils ne peuvent pas bénéficier des avantages qu'auraient les soldats en situation de combat. Ayant été des victimes de "violence sur le lieu de travail", ils ne peuvent pas avoir la couverture santé et l'aide financière dont bénéficient les soldats engagés sur le champ de bataille. Ils étaient tous stationnés sur la base militaire de Fort Hood au Texas.
Le début des auditions dans le procès de Nidal Hasan est prévu pour le 1er juillet. D'ici là, il aura touché 290 000 dollars de salaire de l'Etat américain.