En une semaine, le climat socio-politique aux Etats-Unis a radicalement changé. Les deux objets qui devaient
Les deux échéances ont été marginalisées par un attentat terroriste, lors du marathon de Boston lundi, qui a fait trois morts (photo Darren Mccollester/Getty Images/AFP) et plus de 170 blessés, puis par une psychose provoquée par l'envoi de lettres apparemment empoisonnées à des sénateurs et au président Barack Obama ainsi que par la présence de paquets suspects dans les bâtiments du Sénat. En 24 heures, le climat sécuritaire aux Etats-Unis a changé. A New York, plusieurs paquets suspects ont provoqué des alertes durant la journée de mardi. A la Penn Station, jeudi matin, les forces de l'ordre étaient très visibles et nombreuses, comme à l'Union Station de Washington.
Pour ne rien arranger, l'usine Western Fertilizer, près de Waco au Texas, a été le théâtre d'une gigantesque explosion dont l'origine n'est pas encore clairement connue. Au même titre de la catastrophe d'AZF en France, peu après le 11 septembre 2001, les pires spéculations ont circulé. Ce d'autant qu'à Waco en 1993, le FBI avait fait un carnage en s'en prenant à une secte qui refusait de remettre les armes dont elle disposait.
Symboliquement, la semaine était marquée par plusieurs dates anniversaires. Le 15 avril, jour de l'attentat de Boston, c'était le Patriot's Day, un jour férié au Massachusetts qui commémore les guerres d'indépendance de 1776 à Lexington et à Concord. C'était aussi le Tax Day, le jour où les citoyens américains accomplissent leur devoir fiscal. Le 18 avril, c'était l'anniversaire de l'attentat contre l'ambassade américaine de Beyrouth en 1983. Le 19 avril correspond à l'anniversaire de l'attentat d'Oklahoma City perpétré par un extrémiste de droite Timothy McVeigh.
Certains parleront de la théorie du complot, d'autres se contenteront de la loi des séries.