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Des «enfants Tamagotchi» pour résoudre le problème de la surpopulation

Une scientifique défend l’idée que les préoccupations liées à la surpopulation inciteront les parents à adopter des enfants numériques.

Selon les prédictions de Catriona Campbpell, spécialiste britannique en intelligence artificielle (IA), «les bébés générés par ordinateur seront monnaie courante dès 2070. Au fur et à mesure de l’évolution du métavers, ils deviendront des éléments pleinement acceptés par la société dans la plupart des pays développés».

Grâce à l’imagerie de synthèse et à «l’apprentissage automatique avancé» – une technologie basée sur des algorithmes utilisée par les robots conversationnels pour interagir de manière autonome – ces enfants numériques auront une apparence photoréaliste. Ils seront capables de reconnaître leurs parents et de leur répondre grâce au suivi facial et à la reconnaissance vocale.

Ils sauront discuter et simuler des réactions émotionnelles – comme gazouiller ou rigoler et posséderont d’autres capacités cognitives.

De plus, les gants haptiques, permettant de «sentir» des objets dans la réalité virtuelle, fourniront un retour tactile reproduisant des sensations physiques. Les parents pourront ainsi câliner, nourrir et jouer avec leur progéniture numérique comme s’il s’agissait d’un enfant en chair et en os.

Ils pourront également définir l’âge de leur naissance – du nouveau-né à l’adolescent – et choisir ou non de les faire grandir.

Selon Catriona Campbpell, cette génération qu’elle qualifie de Tamagotchi, en référence aux animaux de compagnie virtuels miniatures qui ont connu un succès fulgurant il y a 25 ans, sera respectueuse de l’environnement et n’épuisera pas la planète de ses ressources naturelles – puisqu’elle n’existera que dans le métavers.

Une simulation d’un bébé virtuel nommé «BabyX» d’un réalisme stupéfiant offre déjà un aperçu de ce futur déconcertant. Il s’agit d’une expérience en cours depuis plusieurs années par l’entreprise néo-zélandaise Soul Machines pour tenter «d’humaniser» l’IA. 

Sources :  Study Finds / The Guardian / The Telegraph

CREDIT photo Palamedes/SWNS

 

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