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Des tests de dépistage rapides du COVID-19 dans les aéroports

DIGITALE ATTITUDE : Afin d’éviter la quarantaine imposée à l’arrivée dans un pays, un test de détection rapide du COVID-19 la veille d’un départ ou avant l’embarquement, serait le meilleur moyen pour relancer le secteur aérien.

Jusqu’à présent, deux pays dont le taux de positivité au virus était faible, s’accordaient sur un corridor commun ou une «bulle de voyage», pour rétablir des liaisons aériennes respectives, sans exiger un confinement à l’arrivée. Mais ces traités pouvaient être annulés à tout moment, selon la progression du virus dans la population et l’annonce de nouvelles mesures restrictives par les gouvernements.

Tester systématiquement tous les passagers

La solution la plus efficace, selon l’Association internationale du transport aérien (l’IATA), serait un test systématique des passagers des vols internationaux, avant leur départ, à l’aéroport, pour ouvrir les frontières en toute sécurité, sans quarantaine.

«Pour mettre un système d’une telle ampleur en place, il faudra que les laboratoires fournissent des tests de dépistages d’antigènes rapides à grande échelle, qu’ils soient précis, abordables et faciles à appliquer par un personnel non médical», a plaidé Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA lors d’une conférence de presse.

«Les passeports immunitaires»

Des applications mobiles sécurisées délivrent déjà des «passeports immunitaires» selon les résultats de tests virologiques RT-PCR effectués en laboratoire, comme le Corona Pass de Bizaqi, Certus de SICPA, ou encore l’AOK Pass.

Un test antigénique en 15 minutes

Mais au-delà d’un certificat d’anticorps qui s’affiche par un QR Code sur son smartphone, c’est le test de dépistage le plus rapide et le plus fiable qui est le véritable enjeu. De nombreux acteurs sont dans la course dont les géants de la pharma Abott et Roche. Cette dernière commercialise en Europe un test antigénique en 15 minutes, depuis fin septembre.

En avril dernier, l’OMS avait mis en garde contre «les passeports immunitaires», faute de données suffisantes sur les risques de réinfection et elle a alerté sur le manque de fiabilité de certains tests. Mais aujourd’hui, sept mois plus tard, tout a évolué. On peut s’attendre de leur part à de nouvelles directives ainsi qu’une recommandation de l’OFSP.

 

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Reportages:

La pression augmente pour l’utilisation des tests rapides en Suisse (RTS)

L’efficacité des tests rapides se confirment. Do quoi les généraliser bientôt? (Heidi News)

 

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