Des enfants distraits sur Zoom par des babysitters virtuels, des Zooms silencieux pour mieux se concentrer à plusieurs ensemble et la condamnation à mort d’un homme au Nigeria prononcée sur Zoom, sont parmi les usages les plus singuliers de cette plateforme de visioconférence, emblématique de nos confinements.
Zoom Babysitters
Au cours des deux derniers mois, des millions de parents américains ont découvert la difficulté de travailler, de faire l’école à la maison et de gérer leurs enfants en quarantaine. Ainsi ont-ils fait appel à des baby-sitters Zoom pour occuper leur progéniture, au moins une petite heure pour souffler un peu.
Silent Zooms
Les Zooms silencieux ont fait leur apparition, permettant de se réunir entre parfaits inconnus pour mieux se concentrer ensemble. L’auteur Anne Penketh raconte dans The Guardian, s’être retirée dans «une sorte de retraite monastique virtuelle» chaque jour pour travailler sur son roman. Au départ, elle a eu du mal à comprendre le concept, à quoi servirait Zoom sans conversation? Elle a été convertie dès la première séance: «c’était comme se retrouver dans une bibliothèque».
Alpaga Parties
Une ferme d’Alpagas accueille des fêtes Zoom pour des séances interactives de 30 minutes avec les animaux. Contraint de fermer en raison de l’épidémie du COVID-19, cette initiative pourrait être une bouée de sauvetage pour maintenir l’activité du parc et divertir leur troupeau.
Une sentence rendue sur Zoom
Le récit d’un entreprise américaine qui a annoncé le licenciement à une centaine d’employés en simultané, après les avoir convoqués sur Zoom, à fait la une des journaux, mais avec le travail à distance, c’était plutôt plus courageux de la part de la direction de leur annoncer la mauvaise nouvelle en face – même par écran interposé – que de leur envoyer un courriel. De plus, de cette manière, ils l’ont tous appris en même temps. Mais la condamnation à mort d’un homme au Nigéria prononcée sur Zoom suite à une audience qui a duré près de trois heures a été jugée «intrinsèquement cruelle et inhumaine» par Human Rights Watch.
Les arrières plans Zoom tirés des séries télé