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L’individualisme extrême, signe de changement de paradigme

Les signes d’un individualisme exacerbé nous entourent de plus en plus au quotidien, que ce soit dans les tensions sociales autour du Covid ou dans d’autres manifestations quotidiennes, jusqu’aux films et séries à succès comme Hunger Games ou Squid Game.  Au-delà de l’inquiétude immédiate, que se cache-t-il derrière cet état de fait ?

Vous comprendrez pourquoi il s’git d’un changement de paradigme profond dans ce Blogcast:

Et pour aller plus loin, voici le premier article d’une série pour comprendre ce qu’en dit la Spirale Dynamique: https://paradigm21.ch/fr/articles/introduction-spirale-dynamique/

David Matthey-Doret

David Matthey-Doret est coach / formateur certifié / conférencier inspirant. Sa passion est de faciliter la transformation des individus et des organisations. Il concentre son énergie à apporter à ses clients l'intégrité entre la vie professionnelle et personnelle, en coachant les individus et en soutenant la transformation du management vers des approches centrées sur l'humain.

8 réponses à “L’individualisme extrême, signe de changement de paradigme

  1. J’ai écouté avec intérêt votre blogcast et suis déjà allé lire l’introduction à la spirale dynamique.
    Je voudrais corrigé un point de votre discussion sur le Covid-19: on n’a pas tout misé sur les vaccins. Les premiers essais ont été de trouver si des médicaments déjà disponibles pourraient être efficace, ce qui a conduit à tester le remdesivir (avec une efficacité faible), l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, qui après des indices favorables se sont avérés inefficaces. Les anti-inflammatoires ont permis de réduire la mortalité de moitié, ce qui est déjà excellent mais encore insuffisant. Développer de nouveaux anti-viraux prend beaucoup plus de temps, mais un premier produit vient d’être autorisé aux Etats-Unis. Nous avons eu beaucoup de chance que plusieurs nouveaux systèmes de vaccination étaient en développement depuis plus de trente ans et ont pu être aussi vite adaptés. Ils ont déjà permis d’éviter des dizaines (ou centaines?) de milliers de vies.

    1. Bonjour Jean-Marc, merci pour votre commentaire. Je n’ai pas spécialement envie que le débat clivant sur le vaccin se développe autour de ce blogcast, je propose donc de l’orienter sur les alternatives qui sont proposées.
      Je note qu’aucune alternative n’est proposée par nos autorités, et les quelques recherches qui ont eu lieues jusqu’à maintenant ont bénéficié de largement moins de moyens que les vaccins, que ce soit sur la plan financier, politique ou médiatique. Sans parler du soutien que pourrait amener les méthodes de médecine complémentaire à la situation générale, cette médecine étant largement reconnues en Suisse, notamment par la promotion active de nos assurance complémentaires, ce qui est très différent de chez nos voisins français par exemple. Il y a donc des débuts de pistes ou une gamme de soins existants, mais ignorés. Si l’intention est de développer une solution collective, donc forcément multiple, nous ne sommes pas en train de saisir les opportunités nécessaires.
      Concernant spécifiquement la farce de l’hydroxychloroquine, je pense que le fameux professeur Raoult s’est fait avoir non-seulement pas son ego surexprimé que par le monde politique et médiatique. Au final, il aura fait plus de mal en terme d’image et d’engagement sur les méthodes curatives du Covid que d’apporter une quelconque solution.
      Tout cela fait partie du chemin, qui est particulièrement rude en ce moment, vers un nouveau paradigme sociétal, qui apportera une stabilité et un fonctionnement fondamentalement différents de ce que nous connaissons aujourd’hui.

      1. “et les quelques recherches qui ont eu lieues jusqu’à maintenant ont bénéficié de largement moins de moyens que les vaccins, que ce soit sur la plan financier (…)”

        Et, bien sûr, vous avez des sources pour étayer cette affirmation péremptoire ?

        C’est faux.
        Les États ont appuyé massivement la recherche de traitements et bien plus que les vaccins. Cependant, vu la complexité de la covid, les vaccins sont techniquement plus rapides à mettre en place.

        1. Bonjour, merci pour votre commentaire, qui m’amuse beaucoup. En effet, vous soulignez que je n’aurais pas de sources, vous affirmez que ce que j’avance est faux, mais vous ne fournissez pas de sources vous-même pour étayer votre propos. L’arroseur arrosé, vous connaissez ? Sans parler du fait que vous ne mettez ni votre nom complet ni d’adresse email valable pour tenter d’avoir un échange constructif plutôt qu’un “échange de baffes” bien creux par commentaires, mais passons…

          Maintenant sur le fond: je l’avoue bien volontiers, je n’ai pas fait de recherche exhaustive, où j’aurais compilé tous les chiffres mondiaux sur les questions de financements. Aucun individu n’a les moyens de faire cela. Néanmoins, mes propos sont basés sur ce qui est ressorti dans la presse et certaines annonces officielles en Suisse et en France.
          Par exemple:
          https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/covid-5-chiffres-fous-sur-le-financement-des-vaccins-1269170
          https://www.letemps.ch/sciences/trouver-un-antiviral-contre-covid19-grace-recherche-participative
          https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/financement-de-45-nouveaux-projets-de-recherche-appliquee-sur-le-coronavirus
          https://ec.europa.eu/france/news/20210722/soutien_nouveaux_projets_recherche_coronavirus_fr

          Ces divers exemples montrent que nous sommes dans une différence d’au moins un facteur 1000 entre les vaccins (financements en dizaines voire centaines de milliards) et les traitements (financements en dizaines ou centaines de millions).

          De mon côté cela reste donc du CQFD évident.

  2. I take the liberty of answering you in English. Your approach is fresh and unfettered. We are all constrained given the circumstances to share and discover a new way to ensure our collective existence since we live in a digitalized world where many jobs are obsolete and where everything is a copy of something (the past-we are essentially just memory). I doubt that humanity would be in such trouble if we had predicted the complications related to a virtual economy. We work to make money and this money is virtual. How else could dodgy financial methods like negative interest rates exist ? The economy (debt) is simply fraught. We human’s camp on our past certainties, that is why change is so slow and arduous.

    1. Bonjour, du coup je me permets de vous répondre en français, et je vous remercie de votre commentaire.
      Personnellement, je trouve qu’on met beaucoup trop d’importance sur l’argent en lui-même, alors qu’il s’agit juste d’un moyen d’échanger de l’énergie entre individus ou entités, tout comme le troc par le passé, ou l’échange de services. Une fois que l’on peut adopter une nouvelle posture concernant l’argent, ce dernier n’est non seulement plus un problème ou un mal, mais devient un élément qui permet de donner une nouvelle énergie à l’ensemble de la société, que ce soit sur le plan collectif ou individuel. C’est une considération d’un niveau de conscience plus élevé dans la spirale dynamique, qui me semble être le pas nécessaires pour sortir de notre monde centré sur la performance et l’accumulation, et qui donc donne trop de place à l’argent.
      Concernant le changement, je considère qu’il est particulièrement rapide en ce moment, et dans ma pratique d’accompagnant pour les organisations ou les individus, je peux aborder des choses aujourd’hui dont je ne rêvais pas il y a encore quelques années tellement cela semblait loin des considérations habituelles. Si cela vous intéresse, je vous invite à suivre les meetups Business et Spiritualité: https://www.meetup.com/business-spirit/ dont vous retrouvez tous les enregistrements ici: https://www.youtube.com/watch?v=Rsutt6E2Srg&list=PLfHOk8MFZHwqnAmTWdlp5o-8aDcx6DmEd

  3. Personnellement, je ne peux pas me résoudre à ce vaccin car cela me met dans une importante dissonance cognitive par rapport à mes valeurs profondes. Est-ce juste de l’égoïsme ?
    Pour moi, le vaccin ARNm s’inscrit dans un paradigme de pensée orange qui rejoint les OGM et la géo-ingénieurie (on va tenter de modifier le climat d’une manière technologique au lieu de favoriser la résilience du vivant en rétablissant des écosystèmes sains qui captent le CO2 – paradigme de la régénération). Pour le vaccin, c’est la même chose, ne faut-il pas plutôt agir pour renforcer le système immunitaire en le renforçant (vitamine D, micro nutriments, alimentation régénératrice hypotoxique, etc.) et garder l’artillerie lourde pour les personnes qui en ont vraiment besoin (personnes déjà malades ou affaiblies). Soit Agir d’une manière circonstanciée selon les besoins des individus et avec différentes voies et stratégies thérapeutiques comme vous le préconisez aussi.
    Il y a aussi la psyché et le spirituel, des alliés de santé importants, mais l’OMS est en train de rejeter toutes ces dimensions holistiques au profit d’une médecine technocratique standardisée (l’individu est nié et noyé dans les statistiques du collectif). Je vois plutôt ce collectif là comme une régression en bleu (même si en Suisse nous avons une bonne part de vert au niveau politique, nous subissons des incursions bleues insupportables qui sont discordantes et apparaissent comme mensongères et très régressives à mes yeux…
    On dit que les écolos sont anti-progrès et anti-science… mais ne sommes-nous pas dans un paradigme post-rationnel ? Plutôt que pré-rationnel?
    Nous avons compris qu’il était vain de déclarer la guerre à la nature, mais qu’il est plus sage d’en comprendre les lois et de s’en inspirer (biomimetisme, permaculture, etc).
    La spirale dynamique est un outil très interessant, mais encore bien peu connu. Merci d’avoir amené des éclairages.

    1. Merci pour votre commentaire David, qui montre votre maîtrise du sujet. J’attire néanmoins votre attention sur un point : on se croit toujours plus haut dans la spirale que ce qu’on est vraiment. Clare Graves, son initiateur, disait clairement qu’il était principalement dans le rouge avec quelques incursions dans le bleu. Personnellement, je ne vois pas très bien où est le vert dans la politique suisse. Notre démocratie directe est simplement du bleu, comme tout système légal occidental, même s’il est différent des pays voisins.

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