Tout est possible

Bâtir notre Cité de demain commence aujourd’hui. À Genève aussi ?

Dimanche dernier. Votations. Refus regrettable du plan localisé de quartier des Feuillantines. Pas de « Cité de la musique ». Pas de centre de formation. Pas d’infrastructures permettant d’agrandir l’offre culturelle. Que deviendra Genève sans penser au tourisme ? Les initiatives écologiques agissant directement contre les activités liées à l’aéroport et les refus cumulées des objets soumis à votation dans les domaines de la culture et du sport ne prétendent-t-ils pas qu’il faut tirer la sonnette d’alarme ? Les enjeux sont immédiats et à plus long terme.

Hypothèses

Débat éthique

Qu’est-ce qui est le mieux ? Le moins dommageable ? Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est injuste ? Pour qui ? Pour ceux qui ont défendu les arguments du “oui” ? Ou de ceux qui ont dit “non” ? Aujourd’hui, un choix est à faire dans l’immédiat : quelle est la priorité ?

J’estime que ce vaste débat doit être tenu, l’objectif étant de parvenir au soutien de la population pour dessiner la Genève de demain. Il ne s’agit pas de la refaire, mais d’assurer la durabilité et la qualité de vie. Rappelons que tous les domaines sont étroitement liés.

Un message clair pour la culture et le sport

Le résultat de cette votation, après plusieurs refus dans le domaine de la culture, ne reflète-t-il pas une vérité ? Ne démontre-t-il pas le travail à faire ?

Dans le domaine du sport, c’est pire. Il suffit de regarder le budget total alloué au sport, équivalent à celui du Grand-Théâtre. L’objet concernant le Pré-du-Stand n’avait pas été voté favorablement en 2019. La convention pour accueillir l’Académie du Servette au Centre sportif, loisirs et nature des Evaux fait polémique. Ils se retrouvent sans infrastructures; la Haute Ecole de Musique avec sept locaux différents. Inimaginable, non ? Comment améliorer la situation ? Quel avenir pour la culture et le sport ? Où aimerait-on aller ?

La “forme” est une chose ; le “fond” en est une autre

Une réflexion de fond s’impose. Aujourd’hui, cette nécessité d’une vraie vision à et pour Genève se fait ressentir plus que jamais ! Tant que ce ne sera pas fait, j’ai bien peur qu’on reste sur des refus dans ces deux secteurs de grande importance, en lien étroit avec la cohésion sociale et la santé, sans oublier la formation, l’économie, le tourisme… et qui demandent de l’interdisciplinarité ! Ne faut-il pas d’abord sensibiliser et créer l’adhésion à ces facteurs importants pour la société ? Le débat est lancé !

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