Carnet de route d’un monde connecté

Retour sur une année 100% électrique

Cet entretien récemment réalisé dans le cadre du rapport d’activités annuel du Mobility Lab me donne l’occasion de revenir plus en détails sur mon expérience d’une année complète en véhicules électriques.

En effet, nous possédons depuis 12 mois deux véhicules électriques à la maison. Nous les utilisons soit en covoiturage avec ma femme, soit en parallèle lorsque nos emplois du temps ne permettent pas de covoiturer.

Confort au quotidien

La transition depuis nos deux véhicules thermiques vers ses deux automobiles entièrement électriques a était particulièrement courte. L’anxiété dûe à la crainte de tomber en panne d’électrons n’a été que très passagère. Nous avons rapidement était conquis par le confort d’utilisation quotidienne que ces véhicules nous offrent. Une simple habitude à prendre en arrivant chez soi est de brancher sa voiture sur le chargeur mural pour avoir un vehicule complètement chargé le lendemain matin, qui plus est déjà préchauffé en cas de temps froid. Au final, plus de mains qui sentent la benzine et plus besoin de penser à s’arrêter à la station service lorsque le témoin s’allume… Une habitude bien vite adoptée.

Qu’en est-il des trajets plus longs me direz-vous ? A-t-on suffisamment d’autonomie pour faire de longs trajets ?

Il n’est pas rare que l’on me pose cette question. Pour moi, la question de l’autonomie des véhicules électriques est aujourd’hui un faux problème. Toutes les voitures électriques actuellement en vente offrent au minimum 250 à 300 kilomètres d’autonomie en conditions réelles. Avec une telle autonomie vous roulez sans problème pendant 2 ou 3 heures selon le type de trajet. Vient alors le moment de la charge. Et c’est bien là que se pose la vraie question: combien de temps vais-je devoir attendre avant de pouvoir reprendre la route ?

De l’importance de la puissance

Pour répondre à cette question, il faut tenir compte de 3 facteurs : la capacité de la batterie (exprimée en KWh), la puissance acceptée par votre véhicule et la puissance délivrée par la borne de recharge (exprimées en kW).

La recharge en route

Naturellement, plus une batterie possède une grande capacité, plus elle mettra de temps à se charger. Mon expérience montre que ceux sont surtout les deux derniers facteurs qui font la différence lorsque vous effectuez un long trajet : la puissance disponible impacte directement la rapidité à laquelle un véhicule peut recharger sa batterie.

À choisir, je préfère une voiture n’offrant “que” 300 km d’autonomie mais qui se charge en 20 minutes grâce à la grande puissance qu’elle accepte, plutôt qu’une voiture capable de rouler plus de 600 km d’une seule traite mais qui se charge en 2 heures car elle n’accepte qu’une charge relativement lente. On parle de charge rapide à partir de 50kW, mais c’est seulement à partir de 100kW que la rapidité se fait vraiment sentir.

Nous avons cumulé presque 30’000 km depuis 12 mois entre nos deux véhicules, dont environ 10’000 km de trajets longue distance (plus de 600 km). En moyenne, nous attendons 20 minutes pour ces recharges intermédiaires et nous n’avons jamais dû attendre plus de 30 minutes avant de pouvoir reprendre la route. 2 fois sur 3 la voiture était prête à reprendre la route avant nous…

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