Le grain de sable

Et en avant pour le don d’ovules!

Les nouvelles de midi 45 de la RTS de ce 6 novembre nous l’apprennent : la Commission de la science (Sans conscience !), de l’éducation et de la culture du Conseil national est favorable au don d’ovules et demande au Conseil fédéral de présenter un projet de loi dans ce sens au Conseil national.

Il n’aura donc fallu qu’un mois et demi après le vote acceptant, dans le paquet du mariage pour tous, le don de sperme pour les lesbiennes pour que l’on passe à l’étape suivante, le don d’ovules, étape qui doit évidemment précéder celle des mères porteuses.

Les arguments classiques sont invoqués :

Vous constaterez que ces poncifs usés ne concernent pas l’identité de l’enfant dont personne ne sait s’il est bon ou non pour lui de croître dans l’utérus d’une femme dont il ne provient pas.

Et si vous avez entendu les nouvelles comme moi, vous avez pu constater que la femme interrogée – mère, nous a-t-on dit de trois enfants conçus de cette manière – a parlé de son désir de vivre une grossesse, de son désir de serrer son enfant dans ses bras, mais n’a pas dit, même une seule fois, qu’elle s’était demandé si le don d’ovule et la transplantation dans un ventre étranger était une bonne chose pour l’enfant.

En résumé, tant qu’un enfant n’est pas né, il n’est qu’une espèce d’objet de convoitise qu’on se fabrique comme on veut, sur commande, en choisissant éventuellement la donneuse d’ovule – et peut-être aussi, pourquoi pas, le donneur de sperme – sur catalogue. Gare à la garantie des vices !

Honnêtement, je ne pensais pas que le don d’ovule était prêt à être servi tout de suite après la votation sur le mariage pour tous. Et ceux qui savaient le programme de la Commission du National se sont bien gardés de le dire ! Honnêteté ! Honnêteté !…

 

 

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