Le grain de sable

“Mariage pour tous: avènement de la République des femmes

Le quotidien 24H de ce 13 août (p. 13) nous informe que « Le mariage pour tous séduit plus les femmes que les hommes ». En effet, selon ce quotidien, 64 % des femmes seraient « pour » et seulement 48 % des hommes.

Rien n’est plus compréhensible et légitime, car les hommes sont plus ou moins éradiqués de la famille à cause de l’admission de la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes. Qu’on en juge un peu.

Le mot de « paternité » est supprimé en matière de filiation. Il est remplacé par la désignation générique de « parentalité », ce qui permet de désigner indifféremment la filiation par un mâle ou une  femelle.

Quant aux termes de « mari » et de « père », ils sont également effacés de la filiation, sauf dans l’article consacrant, dans le droit actuel et depuis fort longtemps, la présomption selon laquelle « l’enfant né pendant le mariage a pour père le mari ». Dans les autres articles, en lieu et place du « mari » on écrit « l’époux », le masculin singulier désignant le conjoint mâle et le mot au pluriel les deux conjoints. Quant au « père », il n’est plus appelé que « l’autre parent » par rapport à la mère.

Seule la mère a encore le droit d’être désignée comme telle.

La procréation médicalement assistée accordée aux couples de lesbiennes permet de réduire les hommes à une banque de sperme, ce qui correspond à une forte féminisation de la société.  Cette conséquence ne saurait être minimisée et l’on comprend la réticence des hommes.

D’aucuns seront tentés de dire qu’il faudra rapidement étendre le droit à la PMA aux couples d’hommes, afin de rétablir l’égalité entre les deux catégories de couples. Ce serait ignorer que cette extension obligerait à recourir non seulement au don d’ovule, mais à la gestation pour autrui, c’est-à-dire aux mères porteuses, dégradation de la femme au rang de ventre, mais aussi consécration de sa « supériorité » sur l’homme puisque celui-ci ne peut avoir un enfant sans l’aide active d’une femme qui restera la « mère » porteuse alors que la femme n’a besoin, pour procréer selon la PMA, que d’un petit produit anonyme. Exit le père !

Un bref moment de réflexion avant le vote du 26 septembre ne sera pas inutile !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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