Le grain de sable

J’accuse

Dans le numéro de juillet de « contact », le magazine de l’Hôpital du Valais (p. 5), on lit ce qui suit : « Après les deux vagues de l’épidémie de COVID-19 qui ont mis à forte contribution les services hospitaliers aigus, les séquelles du COVID-19 affectent une proportion non négligeable des patients. << Avec plus de 560’000 cas de covid-19 en Suisse, nous pensons que le COVID long va devenir un problème de santé publique>>, souligne le Prof. Nicolas Garin, chef du Service de médecine de l’HRC. <<Même si les symptômes se résolvent dans la majorité des cas, nous savons d’une vaste étude en Chine que 6 mois après une hospitalisation, trois patients sur quatre présentent des symptômes résiduels>>. Fatigue excessive, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques, anxiété, dépression, troubles de la concentration ou du sommeil, difficultés à reprendre une vie active sont fréquemment rapportés par les patients touchés par le COVID-19. Si ces symptômes sont plus fréquents chez les personnes ayant été hospitalisées, en particulier aux soins intensifs, ils sont également présents chez des personnes jeunes, auparavant en bonne santé ou n’ayant pas été hospitalisées.>>

Les symptômes psychiques (anxiété, dépression, troubles de la concentration ou du sommeil, difficultés à reprendre une vie active) sont-ils une séquelle de la Covid-19 ou une conséquence de l’atmosphère délétère distillée par les spécialistes de la santé publique ?

Ces symptômes psychiques ne concernent – et de loin – pas que d’anciens malades de la Covid-19. Les médias se sont faits à plusieurs reprises les porte-paroles des milieux psychiatriques qui signalent les méfaits des mesures sanitaires en tout genre. Il faut en effet un moral d’acier et une volonté de fer pour ne pas se laisser abattre par l’atmosphère de peur, de menace, de culpabilisation, de dénonciation, de surveillance policière ou sanitaire qui règne depuis des mois. La crainte d’être mis en quarantaine à tout bout de champ, sans la moindre empathie, ou condamné à l’isolement, comme au Moyen-âge les lépreux, sans suggestion de soins, même parfois avec l’injonction de ne pas suivre les conseils de son médecin de famille, ne sont pas des causes d’optimisme. L’indifférence scientifique au manque de traitement de base, l’acharnement contre les médecins qui cherchent à soigner leurs patients, la guérison rapide et inexpliquée de MM. Trump et Johnson, ouvrent un abîme de perplexité.

Et l’on peut comprendre que les « jeunes » – à qui l’on reproche le moindre relâchement – souffrent peut-être encore plus que les autres.

Que le rapport évoqué dans le magazine valaisan soit chinois ne surprend guère – on connaît l’atmosphère « détendue » qui règne en Chine –  mais il faut reconnaître que peu à peu, chez nous, à cause de l’atmosphère délétère que font régner des scientifiques de la santé publique – et si l’on y ajoute une pincée de « collapsologie » climatique – il y a de quoi rendre neurasthénique la majorité de la population, sans recourir au Covid long.

 

 

 

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