Le grain de sable

Si c’est vrai, cela donne des frissons

Le Temps de ce 22 décembre nous informe qu’un embryon congelé en 1992 et provenant d’un couple a pu être porté en 2017 par une femme mariée, née  en 1991, et naître vivant. L’Association nationale pour le don d’embryons se vante : « Il pourrait s’agir d’un record mondial » ! Beau record, vraiment !

Qu’une femme puisse, avec l’accord de son mari, porter un embryon dégelé – dont elle ignorait apparemment l’âge exact – dénote déjà un grave déséquilibre mental et une carence morale plus qu’inquiétante. Mais qu’un médecin puisse se livrer à une telle expérience est révulsant.

Une éthique proche du néant

L’article du temps précise que « la femme et son mari avaient sélectionné l’embryon sur la base de ses caractéristiques génétiques, sans savoir depuis combien de temps il avait été congelé ». Faut-il comprendre de cette précision, d’une part que l’achat d’embryon correspond bien à une forme d’eugénisme et que, de surcroît, le médecin n’avait pas informé avec précision le couple de la vétusté exacte de l’embryon congelé ? Grave malhonnêteté qui s’ajoute à son absence de déontologie.

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

A quand la découverte, lors de la fonte d’un glacier, d’une pré-hominienne enceinte et congelée dont on prélèvera l’embryon ou le fœtus pour qu’un médecin fou et irresponsable l’implante dans une femme hystérique ?

 

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