Le grain de sable

Office fédéral de la santé, sexe et gaspillage

Ainsi donc, grâce à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), on sait enfin tout, tout, tout sur la vie sexuelle des Suisses (du moins de ceux qui ont constitué la statistique) ! Et pour quel motif ? Pour mieux « cibler la prévention » ! Ben voyons. Il y a quand même une nuance importante entre 4 ou 5 amants ou seulement 2 ou 3 ! Il s’agira sans doute ultérieurement d’affiner les statistiques selon les convictions politiques, la formation professionnelle, l’orientation religieuse ou philosophique, le régime alimentaire, la fréquence d’utilisation du smart-phone, les goûts artistiques, l’acuité visuelle, l’alopécie, etc…. L’affaire est bigrement sérieuse. Voilà de l’argent bien investi !

On se rappellera que, lors d’une campagne contre le sida, l’OFSP avait dû changer d’affiche ou de slogan, tellement c’était mauvais et choquant ! On se souviendra aussi que, grâce à l’initiative contre la sexualisation à l’école, l’OFSP a renoncé à ouvrir à Lucerne un centre pour l’éducation sexuelle à l’école. Qu’attendent nos parlementaires pour couper généreusement dans le budget de cet office dont une partie de l’activité est totalement inutile, voire néfaste ? Il y a des économies intelligentes à faire. L’objet en est tout trouvé.

Le 24 novembre 2016

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