Le grain de sable

L’école vaudoise dirigée par les syndicats

Sous le titre « Les élèves faibles, victimes de l’école vaudoise », le Temps de ce 12 septembre déplore le malaise croissant que la LEO semble engendrer pour les élèves les plus faibles. Rien n’est dit en ce qui concerne le sacrifice des élèves qui devraient être mieux nourris intellectuellement, mais on sait que ceux-là sont sacrifiés depuis des années au dogme du  « bac pour tous ».

Revenons à l’article du Temps. Mme Lyon, conseillère d’Etat responsable des écoles depuis bientôt trois législatures, y est interviewée.

A la question du journaliste : « Pour remplacer le maître de classe en voie de disparition, un statut de maître référent semble se profiler. Est- ce aussi votre solution ? »,  Mme Lyon aurait répondu : «  Le maître de classe n’est absolument pas en voie de disparition. Le nombre de périodes durant lesquelles le maître de classe est avec ses élèves a été augmenté, à la suite d’une discussion avec les syndicats… ».

Autre question : « Les enseignants demandent à être mieux soutenus dans leur fonction d’encadrement des élèves et moins sollicités par la <<bureaucratie scolaire>>. Que leur répondez-vous ? » Réponse de Mme Lyon : « Cette demande a en effet été formulée par les syndicats et nous avons trouvé des solutions avec eux….. ».

De pédagogie, de réflexion des enseignants comme tels, de préoccupation des besoins réels des élèves, pas un mot. Ce qui compte, en matière scolaire, ce sont les syndicats.

Est-ce une manière de s’assurer les bonnes grâces du parti socialiste pour obtenir le droit de briguer un 4e mandat politique ?

L’avenir de l’école vaudoise, donc celui de nos enfants, est plus en péril que jamais.

 

Le 12 septembre 2016

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