Kenel de Requin

La campagne de presse indécente contre Gianni Infantino

Dieu sait que j’aime et que je défends la presse, mais, dans le cas de Gianni Infantino, je ne comprends pas comment les journalistes, essentiellement suisses et allemands, se laissent embarquer sans aucun esprit critique dans une campagne orchestrée à l’encontre du Président de la FIFA sans doute par d’anciens dirigeants aigris et par une coterie suisse allemande.

Que reprochent ses détracteurs à Gianni Infantino ? D’avoir commis des actes illégaux ou contraires aux règlements sportifs ? Rien de tel. D’avoir rencontré le Procureur de la Confédération, Michael Lauber, grâce à l’entremise de son ami d’enfance, Rinaldo Arnold, également Premier procureur de la région du Haut-Valais ? En qualité de président fraîchement élu de la FIFA, partie plaignante dans différentes procédures, il aurait obtenu un tel rendez-vous en contactant lui-même ou par l’intermédiaire des avocats de la FIFA le Procureur. D’avoir trouvé un accord alors qu’il était secrétaire général de l’UEFA avec le PSG et Manchester City ? C’est la procédure réglementaire.

La réalité, c’est que Gianni Infantino a donné un coup de balai dans les pratiques inadmissibles de la FIFA de l’époque et que ceux qui soit en sont les victimes soit espéraient prendre le pouvoir par la bande au nom du compliance ne le supportent pas. En changeant de président, la FIFA a passé de l’ère de l’opacité à celle de la transparence. Aujourd’hui, on sait d’où vient l’argent, où il va et comment il est dépensé. Evidemment, vu qu’admettre cette réalité est insupportable à ceux qui veulent la tête de Gianni Infantino, ils considèrent que cette redistribution de l’argent du football au football n’est qu’un moyen utilisé par le nouveau président pour assurer sa réélection. On l’aura compris, pour ces gens-là, il n’y a aucune bonne solution si ce n’est qu’ils retrouvent leurs prérogatives et que ce ne soit pas un fils d’immigré italien, intelligent, maîtrisant six langues, intègre et honnête qui s’impose dans la bonne société suisse alémanique.

Faudra-t-il que la FIFA quitte Zurich, voire la Suisse, pour échapper à ce petit monde et pour que la presse helvétique reconnaisse enfin ce qu’a fait Gianni Infantino depuis qu’il est Président ? Je ne l’espère pas pour notre pays, mais c’est peut-être une solution à envisager.

 

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