Kenel de Requin

C’est où Bruxelles ?

La première constatation qui s’impose, malheureusement, après le verdict des élections fédérales est que le vote du 9 février 2014 n’était pas un accident. La montée en puissance de l’UDC doit être ressentie comme une douche froide par tous ceux qui pensaient qu’il suffirait de revoter.

Depuis le 9 février, de nombreux milieux politiques et économiques considéraient, inconsciemment, que le peuple suisse ne sacrifierait pas les relations bilatérales si la question lui était clairement et franchement posée. Par conséquent, le scénario consistant à ce que nos concitoyens exigent une application stricte de l’initiative « contre l’immigration de masse » et refusent tout accord institutionnel, n’était considéré que comme hypothétique. Aujourd’hui, il doit être pris en considération comme un scénario possible. En effet, Bruxelles paraît s’éloigner de plus en plus dans l’esprit des Helvètes.

Durant cette législature, il sera fondamental que le PLR fasse preuve d’une très grande responsabilité, ce dont je ne doute pas. En effet, lui seul pourra, en tout cas au parlement, bloquer les projets de l’UDC de nature à mettre en péril l’économie suisse.

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