La COP de tous les chantages

Ouf ! Premier point traité à la COP 27, la participation financière des pays occidentaux au soutien des pays du Sud frappés par les conséquences du changement climatique.

Il faut dire que c’est drôlement chic que la cause de ce changement soit précisément les émissions de CO2 dont l’Occident est le principal responsable. Je me demande comment ont procédé les victimes des autres changements climatiques dont la cause n’était pas connue.

Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? NON. En revanche, il peut influencer le gaspillage, la pollution, l’exploitation excessive. Il est bon qu’il s’en rende compte et qu’il cherche à se corriger. Mais ce n’est pas en détruisant leurs infrastructures, en démoralisant leur jeunesse, en encourageant le désordre ou au contraire la surveillance policière, en infantilisant leur population, en saignant leurs budgets sous le chantage de la culpabilisation que les Etats occidentaux  protégeront le climat.

Le GIEC comme l’OMS sont des institutions internationales redoutables parce qu’ils s’occupent de deux sujets particulièrement sensibles : l’économie et la santé. Leurs affirmations scientifiques et politiques devraient donc être soumises à une critique particulièrement lucide et honnête. Or ils ne sont soumis qu’à des influences de pouvoir et d’argent. C’est humain, mais ce n’est pas une raison pour l’ignorer.

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

133 réponses à “La COP de tous les chantages

  1. Oui, l’humanité est responsable d’une très grande partie du changement climatique. Vous ne niez plus, apparemment, ni le changement ni son intensité, c’est un premier pas. Comme quoi tout le monde apprend.

    1. Personnellent je ne nie pas le réchauffement climatique, mais comme l’écrit notre hôte, si l être humain est responsable de la pollution, je ne pense pas qu’ il soit responsable du changement climatique. C ‘est le prendre pour Dieu le père que de le croire. Depuis le bing bang- des milliards d années- notre planète bleue a vu des périodes de glaciation et de réchauffement se succeder , des montagnes surgir, d autres s ‘effronder, sans que l Homme ,pas encore né ,y soit pour quelque chose..Depuis quelques années, des volcans se sont réveillés crachant des nuages de gaz dont l impact sur le climat n est pas pris en compte. On préfère faire croire à l être humain qu il a tous les pouvoirs. D ‘ autre part, si l etre humain est responsable
      de la production intense de CO2 comment baisser ..disons…de moitié cette production si, dans le même temps la population mondiale augmente d autant .. 8 milliards d etres humains demain..Si vraiment nous sommes responsables du réchauffement, alors faudra retourner à l’ âge de pierre pour toutes nos activités.. je terminerais par une opinion qui m est tout à fait personnelle : l ‘écologie comme elle se présente aujourd’ hui ,est une idéologie , et comme toute idéologie qui s impose , elle est dangereuse par sa façon d interdire tout débat, toute contestation ; au travers d une lutte contre le CO2, c’ est une mainmise sur notre liberté qui se met en place.

      1. désolé mais le réchauffement climatique et son origine ‘anthropique’ est probable à plus de 95%. Voir les multiples publications scientifiques revues par les paires et qui cochent toutes les cases de la validité scientifique. Ce n’est pas de l’idéologie mais la réalité.
        Question : Embarqueriez vous dans un avion si celui ci a 95 chances sur 100 de s’écraser?

        1. Tous les scientifiques ne sont pas unanimes. C ‘ est comme pour le Covid, ceux qui ne sont pas dans la ligne de ces revues sont écartés, muselés, voire même mis à ban ! Votre pseudo vous va très bien..

      2. Si l’Homme n’est pas responsable du changement climatique, encore que, il est de toute façon responsable de l’accélération de ce changement. Ça ne change rien aux faits et vouloir s’en décharger comme vous faites et non seulement irresponsables mais surtout très lâche, en plus d’être égaement de l’idéologie dangereuse. Si vous pensez qu’on s’en sortira simplement avec le progrès technologique sans restriction, vous êtes la personne la plus crédule que je connaisse…

        1. Dans les Alpes françaises ( Hte Provence) ainsi que dans les Landes, des hectares de forêts ont été detruites r pour être remplacés par des panneaux photovoltaïques; ne me dites pas qu il y n y a pas là une certaine aberration! Mais les maires des communes concernées se réjouissent de l apport financier que va rapporter pour leurs, communes, la production d électricité produite par ces panneaux solaire.. et c ‘est moi qui suis crédule !!! ( je signale que dans ces Alpes la forêt contribue à la stabilité du terrain , et dans les Landes elle stoppe l avancee du sable.)

          1. Et quel rapport avec le fait de douter que le changement climatique soit anthropique ? Ici encore, on mélange science et politique…

          2. @ D. Marasek
            “Ici encore, on mélange science et politique…”
            C’est vous qui faites ce mélange, comme la plupart des politiciens actuels.
            Les scientifiques émettent des hypothèses par rapport à leurs observations de la réalité. Hypothèses qui sont constamment améliorées, réfutées, abandonnées.
            Quant à vos posts, ils sont purement politiques et culpabilisants contre toute voix discordante au consensus politique – à savoir le récit politique de la guerre inévitable contre le changement climatique.
            Il n’y a pas de consensus en science. Il y a des hypothèses, qui peuvent être majoritaires ou minoritaires. Mais la science n’est pas une démocratie, et les hypothèses minoritaires peuvent s’y révéler meilleurs.
            Toute nouvelle hypothèse sera d’ailleurs minoritaire au début. C’est ainsi qu’avance la science.

          3. @SAMY En quoi je fais de la politique exactement ? Il y a des évidences que vous semblez ignorer comme les politiciens justement, à savoir l’extermination des insectes par exemple, qui n’a rien à voir avec le changement climatique mais bien avec les activités humaines comme l’utilisation de pesticides et autres saletés. Culpabilisant ? J’ai plus montré du doigt que culpabilisé, mais si ça vous chante ok j’assume, ou faut-il encore donner des médailles à ceux qui détruise la vie sur Terre ? Les multinationales s’en tirent déjà à très bon compte avec la dernière votation que je qualifie d’anti-démocratique, ça commence à bien faire de vouloir se décharger de tout là…

          4. @Daniel Marasek
            Vous brouillez les pistes et faites des amalgames, comme souvent les politiciens dans leur ignorance.
            Je ne nie pas la pollution et les dégâts qu’elle engendre contre la vie sur terre. Bien au contraire, car la nature me tient à cœur.
            Mais cela n’a rien affaire avec le CO2, qui est un gaz essentiel à la vie sur terre, tout comme l’oxygène.
            Le CO2 n’est pas une pollution en elle-même. Et le climat plus chaud ou plus froid, ce n’est pas la destruction de la vie sur terre. Le climat a toujours varié – avec ou sans l’être humain.
            La pollution ce sont les micros-particules chimiques, les plastiques, la pollution de l’eau dans l’extraction minière et toutes les activités industrielles, les résidus des médicaments, les ondes magnétiques de antennes qui perturbent sans doute la vie de la faune, Internet, les pesticides, et tous nos déchets industriels ou de la surconsommation, la folie des transports à longue distance, la bétonisation à outrance des sols, la pollution de l’espace, etc.
            Alors battez-vous contre cela, car c’est cela qui menace la vie sur terre, au lieu de nous rabâcher les oreilles du matin au soir en répétant sans aucun esprit critique ce que disent les puissants pour se maintenir au pouvoir.
            J’ai aussi vu que vous militiez pour les vaccins à ARNm. C’est bien connu, c’est respectueux de l’environnement les vaccins de la Lonza ou Pfizer (pas des multinationales?).
            Bref, vous n’êtes ni un scientifique, ni un défenseur de l’environnement. Et vous faites effectivement de la politique, en répétant les thèses politiques qui sont à la mode.

          5. @Daniel Marazek qui prétend que je mélange science et politique.
            L’exemple que je donne quant à ce qui se passe avec ces ha de forêts détruites pour être remplacées par des panneaux photovoltaïques, démontre si besoin est, que la peur de l’élévation du taux de CO2, en réalité n’est qu’un leurre, une manipulation ,puisqu’il est prouvé que les forêts absorbent le CO2. Si donc ce CO2 était vraiment catastrophique, on ne détruirait pas des ha de forêts, idem d’ailleurs avec des éoliennes que l’on veut implanter dans certaines forêts du Canton de Fribourg.. Non, rien de politique là dedans, seulement une question de gros sous !

          6. @SAMY … de grâce arrêtez de supposer. Car je me bats contre tout cela depuis des années, les pesticides, les multinationales, etc, mais dans un pays à majorité de droite, bon courage… Vous me semblez aussi bien affirmatif sur la non-toxicité du CO2, avec un argument bien mince ; ne saviez-vous pas que rien dans l’univers n’est tout nocif ou tout bénéfique, l’eau aussi est vitale mais à raison de 5L par jour, vous pouvez en mourir. Qu’est-ce qui vous permet donc d’affirmer qu’une densité de CO2 telle qu’aujourd’hui présente ne serait pas nocive, êtes-vous au moins scientifique vous-même ? Je ne répète rien des politiques, je me renseigne plutôt chez les scientifiques justement, étant philomathe, et je lisais des anarchistes écolo comme Elisée Reclus il y a déjà une 15aine d’années. Enfin, je ne milite pas pour les vaccins, je nuance simplement les aberrations de certains comme dire que c’était une dictature sanitaire en Suisse, que le vaccin est une injection de code génétique, etc… ; je n’ai d’ailleurs jamais été pour la vaccination à peine forcée des étudiants et enfants.

          7. Marie-France, les choix actuels d’implanter des panneaux solaires en altitude, ici des éoliennes, sont des décisions politiques, que vous le vouliez ou non, c’est un fait. Car tout le monde récupère le sujet du climat qui n’est qu’une conséquence de problèmes plus profonds comme l’ultralibéralisme sans garde-fous. Tout comme la destruction de l’Amazonie est un fait politique dont Bolsonaro est grandement responsable, Amazonie qui soit dit en passant rejette plus de CO2 qu’elle n’en absorbe aujourd’hui, vous voyez où nous en sommes. Votre argument ne fait donc que prouver la cupidité des politiques, mais ne démontre aucunement que le CO2 est un leurre. On a d’ailleurs vu avec le covid que les politiciens n’écoutent la science que lorsqu’ils ont envie.

          8. @ D. Marasek
            Qu’est-ce qui me laisse supposer que la concentration de CO2 actuelle n’est pas dangereuse?
            L’expérience de la vie sur terre, parce que la terre a vécu avec des concentrations de CO2 bcp plus élevées par le passé, et que l’augmentation du CO2 produit une augmentation de l’activité des végétaux, ce qui n’est pas néfaste à la vie. Cf. cet article par exemple:
            ttps://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/co2-depuis-4ga.xml
            Et je vous retourne la question: qu’est-ce qui vous permet de supposer que les nouveaux vaccins à ARNm sont sans grand danger pour la santé humaine, vu que nous n’avons aucun recul historique avec de tels vaccins?
            D’autre part, je trouve bizarre que vous passiez votre temps à minimiser les abus de pouvoir subis par les population ces trois dernières années.
            L’important, ce n’est pas la gauche ou la droite – les gouvernements de gauche ont autant menti et abusé que les autres durant cette crise.
            L’important à mes yeux, c’est le respect des libertés fondamentales et de la vérité – qui forment une barrière essentielle de l’Etat de droit.
            Or, avec tant de mensonges répétés par les autorités, type “Les vaccins diminuent la transmission”, “les vaccins sont sûrs”, couplés à un abaissement phénoménal des libertés/droits des personnes face à l’Etat, nous avons pris une très mauvaise direction, et si vous ne le remarquez pas, c’est que vous ne voulez tout simplement pas y prêter attention – peu importe vos lectures.

      3. Vous dites:
        “Personnellent je ne nie pas le réchauffement climatique, mais comme l’écrit notre hôte, si l être humain est responsable de la pollution, je ne pense pas qu’ il soit responsable du changement climatique. ”
        Votre croyance personnelle vous est propre, c’est votre droit, mais ça n’en fait en rien une réalité scientifique. Le capitaine du Titanic croyait aussi que la route était sûre et que le bateau était insubmersible.

  2. Ah, madame Sandoz dans toute sa splendeur. Ce n’est pas chic que nous sommes les responsables de l’augmentation CO2. C’est un fait, scientifiquement démontré par nombreuses études.

    Ce n’est pas chic que le CO2 chauffe la terre. C’est un fait, scientifiquement démontré par nombreuses études.

    Les sceptiques ont fait que beaucoup d’études ont minimisé l’impact du CO2 sur le climat. Ils avaient tort. Les glaciers s’en vont plus rapidement que prévu. Les pôles de réchauffement plus que prévu. Les extrêmes météorologiques sont plus importants que prévu.

    L’avancée des déserts, les sécheresses en Afrique, ce n’est pas par hasard. Mais un fait, et les liens de cause (augmentations du CO2) à effet sont scientifiquement prouvés.

    Les critiques sont importants. Mais à un moment donné, les critiques doivent se rendre à l’évidence qu’ils ont tort. J’espère qu’un jour vous aurez cette grandeur. Et que vous pouvez dire avec 99% des scientifiques qui étudient le climat:

    OUI, les êtres humains sont responsable de l’augmentation du CO2.
    OUI, les 10% les plus riches (dont la Suisse) sont responsable pour 50% de l’émission du CO2.
    OUI, le CO2 est le principal responsable pour la crise climatique qui vient de commencer.

    Soyez critique envers vous mêmes…

      1. Steven Koonin a travaillé pour British Petroleum. C’est une information importante à relever je pense.

        1. Vous omettez bien sûr de préciser qu’il était par ailleurs conseiller du président Obama pour le climat. Le plus gros lobby c’est le lobby vert. La collusion entre le politique et les chercheurs et les industriels qui font du “green washing” n’est plus à démontrer. De plus, les grosses sociétés pétrolières ont depuis longtemps diversifié leur portefeuille, comme par exemple Total qui désormais s’appelle Total Energies, ayant changé de nom sous la pression des actionnaires. Donc, le lobby du pétrole, la belle affaire…
          Essayez plutôt d’argumenter sur le fond que de vouloir dénigrer vos adversaires.

          1. “Il est sollicité pour le poste de sous-secrétaire aux sciences au département de l’Énergie par Steven Chu, secrétaire à l’énergie d’Obama”, dire qu’il était conseiller d’Obama est une exagération et une tentative d’argument d’autorité. J’aurai pu évoquer qu’il était dans l’administration Trump aussi mais ce n’est pas vraiment important. Je pense que sa proximité avec les industries fossiles est plus pertinente que son expérience politique.

            Et sur le reproche de ne pas répondre sur le fond, j’ai répondu à une recommendation de lecture qui n’était pas détaillée. Il n’y a pas de fond auquel répondre. J’ai ajouté un contexte c’est tout.

      2. De nouveau, outre la certitude scientifique du changement climatique qui est une vaste question complexe, la fréquence des catastrophes naturelles augmente. Et au-delà de cette potentielle problématique du climat, qui n’est qu’un facteur d’un problème plus profond, c’est le système sociétal qui est à remettre sérieusement en question ; comme le dit très bien Aurélien Barrau, si nous continuons à détruire notre habitat de la sorte, de vouloir mettre des parkings à la place de forêts, fût-ce de façon écologique, nous continuerons de foncer dans le mur… Et autant politiques que médias ne semblent pas conscients de cet état de fait, ou ne veulent pas sérieusement remettre en question ce capitalisme mortifère. J’avais lu que l’Amazonie rejette aujourd’hui du CO2 plutôt que l’absorber, si cela est vrai, nous avons clairement franchi un seuil dans la destruction depuis le début de l’ère industrielle.

      3. « Il est absurde que des scientifiques aient peur de se faire étiqueter anti- science s’ils participent à un débat contradictoire » (dixit Steven Koonin)
        “Ses compétences étaient telles que Barack Obama le choisit en mai 2009 comme son conseiller spécial pour le climat puis le nomma sous-secrétaire d’Etat pour la science au ministère de l’Energie, en charge de définir la politique énergétique et climatique des Etats-Unis, sous le ministre Steven Chu, son ancien professeur à Caltech et prix Nobel de physique en 1997 (et actuel président du Conseil scientifique de l’Ecole de Physique et Chimie de Paris).”
        ttps://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/steven-koonin-et-son-livre-indispensable-pour-comprendre-le-climat/?utm_source=Unknown+List&utm_campaign=780afa957c-EMAIL_CAMPAIGN_2022_11_16_07_41&utm_medium=email&utm_term=0_-780afa957c-%5BLIST_EMAIL_ID%5D

    1. @Linus Gasser: savez-vous que le CO2 est excellent pour la planète ? Bien sûr en restant dans des proportions raisonnables ( ce qui est le cas actuellement ). Grâce à l’augmentation du taux de CO2, la planète verdit et permet d’éviter des famines.
      Merci le CO2 🤗😊

      1. Et vous vous basez sur quoi pour avancer que la concentration actuelle de CO2 est excellente pour la planète ? Nous n’avons jamais eu une concentration aussi dense de CO2, les sécheresses et inondations se multiplient dans le monde, je ne vois pas vraiment en quoi c’est une bonne chose…

        1. Pourtant les statistiques existent, notamment en Grande-Bretagne: plus de gens meurent de froid dans ce pays que de personnes qui meurent des suites d’un épisode caniculaire. Ecoutez Björn Blomberg à ce sujet. Conclusion: le réchauffement dans certaines proportions est probablement une bonne nouvelle pour l’humanité.

          1. Et la montée des océans du fait de la fonte des glaciers ? Et les pays du sud qui vont encore plus migrer au nord du fait du réchauffement ? J’ai du mal à partager votre enthousiasme…

          2. @Daniel Marasek
            Vous restez en surface. Informez-vous un peu mieux. Vous verrez, c’est possible et cela permet d’être moins pessimiste. Mais cela conduit surtout à vouloir s’insurger contre l’une des plus grosses manipulations de la science de tous les temps.

          3. @Marc C’est un peu court jeune homme… Je reste en surface alors que je soulève deux questions qui méritent une profonde réflexion ? Je ne suis pas pessimiste, juste réaliste quant à des problématiques qui risquent très probablement d’arriver.

    2. Les études du GIEC sont une fraude. Ce sont des menteurs.

      ll n’existe aucun consensus scientifique. ll existe un faux consensus fabriqué de toutes pièces par des savants véreux etg complices, ou simplement carriéristes, qui ont été cooptés par les puissances financières qui veulent un gouvernement mondial, contrôlent les grandes universités du monde et utilisent le mensonge climatique comme excuse pour camoufler leurs intentions politiques.

      Il y a beaucoup de scientifiques mondialement connus qui contestent la propagande mensongère du GIEC, mais, il est vrai, ce sont surtout des scientifiques d’un certain âge car les plus jeunes ont compris que s’ils disaient la vérité ils n’auraient aucune chance de faire carrière dans un système entièrement verrouillé. Alors ils ont changé de carrière. Voilà comment on fabrique un faux consensus scientifique, par élimination de la vérité.

      Ceux qui ont vécu les années 1970 se rappelleront comme moi qu’à cette époque les mêmes milieux globalistes faisaient déjà la même propagande, mais sur le thème du refroidissement climatique. C’était un faux départ, la tendance à court terme, sur laquelle l’homme n’a aucune influience ayant été en pratique plutôt au réchauffement, alors ces menteurs et manipulateurs ont du changer leur discours.

      Les fausses pandémies et le faux réchauffement climatique sont les deux techniques qu’ils ont inventées pour imposer un gouvernement dictatorial mondial.

      En plus, il y a un autre objectif qui est la réduction de la population mondiale à un milliard d’individus au maximum (selon Denny Meadows, qui l’a dit publiquement, mais d’autres comme Ted turner, le sponsor des Georgia Guidestones, aurait préféré 300 millions).

      Pour le moment le vaxxin et ses effets secondaires bien connus et constatés (mais que les médias aux ordres ont l’obligation de taire et minimiser) sont là pour stériliser progressivement la population mondiale.

      1. Dans le genre complotisme, vous vous posez là… La totale ! Manque plus que Schwab ou Bill Gates, les reptiliens et c’est un sans faute.

  3. Merci pour cette analyse lucide et pertinente. On se fait manipuler par des soit disant penseurs mais qui ne transmettent que des informations reçues d’agents financiers (je suis conscient que c’est réducteur).
    Ces grains de sable freineront-ils les engrenages ???

    1. @Vuffray Jean-Claude

      On peut l’espérer, mais le plus sidérant c’est la docilité de la masse, qui accepte de se laisser dire n’importe quoi par des gens qui veulent l’emmener à l’abattoir.

      Quand les gens commenceront à avoir faim et à voir leurs proches mourir à cause du vaccin, et qu’ils comprendront que les pouvoirs, financiers, ainsi que politiques et médiatiques (subordonnés au financier) travaillent à les exterminer pour réduire la population, ainsi qu’à les appauvrir inutilement en imposant une transition climatique qui va mettre la majorité dans la misère, alors peut-être que les gens se élèveront enfin et chasseront les imposteurs.

      Heureusement que déjà maintenant il y a des lucides et courageux comme vous qui voient clair.

      Respect à vous monsieur Vuffray!

      1. C’est quand qu’on doit tous mourir déjà ? Au début c’était 2 semaines, après 3 mois, maintenant 2 ans ? Toujours cette histoire de graphène ou bien ? Mort de rire, ça oui, toujours avec pareilles foutaises…

        1. Les données de mortalité sont en ligne EuroMOMO (European mortality monitoring activity). 2022 est la pire année en terme de surmortalité.

          Pas de complot mais de l’incompétence, l’appât du gain, les conflits d’intérêts, la politique et la négligeance.

          Pas de graphène: les ingrédients déclarés suffisent pour bousiller la santé de certains. L’Australie va déconseiller le booster aux moins de 30 ans. L’incidence des problèmes cardiaques est devenu un problème.

          Je me permet ce hors sujet car j’ai toujours pensé que nous paierions cher les mensonges de la gestion de cette pandémie. Il n’y jamais eu autant de résistance à la vaccination qu’aujourd’hui et bientôt la polio referra surface…

          Le message de Martin et votre échange en est la parfaite illustration.

          La confiance a été rompue et les autorités ont de la peine a être crédible sur d’autres sujets. L’extrêmisme est en forte croissance et les populations sont divisées.

          Va t’il falloir à nouveau user de la censure cette fois-ci pour lutter contre le climat ? Et imposer un “pass carbone” comme l’idée est apparue en France ? Faudra-t’il envoyer l’armée pour maîtriser la population ?

          Il n’y pas de changement possible sans l’adoption par la masse. On peut pousser temporairement dans un sens mais il y a alors un effet boomerang comme on le voit avec la 4ème dose de vaccin.

          Stigmatiser autrui (“Mort de rire, ça oui, toujours avec pareilles foutaises”) ne faire que desservir votre cause.

          Un ami américain m’a relayé une bien triste histoire:

          ttps://www.goodmorningamerica.com/food/story/julie-julia-food-writer-
          julie-powell-dead-49-92503440

          Cette sympathique jeune femme, passionnée de cuisine, nous faisait rêver et ça faisait du bien. Pourtant, attisée par la propagande, elle avait écrit le tweet suivant: “I would argue that COVID does kill some of the right people. The anti-vaxxers/maskers are dying in legions”. Elle avait été vaccinée+boostée et fait un Covid léger.

          Je vous laisse imaginer l’ignoble récupération politique qui a été faite de toutes parts. C’est terrible.

          L’être humain est peu de chose. L’humilité et le respect d’autrui doivent prévaloir en toutes circonstances. Car, face à un péril quel qu’il soit, rester unis est le seul moyen de nous en sortir.

          Alors avant d’imposer sa réalité, essayons de comprendre quelle est le vécu de son prochain et comment cela explique nos divergences (peut-être que votre interlocuteur a perdu un proche suite à la vaccination ?)

          Nous aurons alors de meilleures chances de vivre ensemble paisiblement.

          1. @Erreur Humaine Et la natalité n’a pas été aussi basse que depuis 2007, de mémoire ; y avait-il une vaccination de masse cette année-là ?… J’avoue avoir vraiment du mal avec ceux qui tirent des conclusions hâtives ou qui sont extrémistes, on peut très bien incriminer le vaccin avec nuance, aucun problème pour moi, je l’ai même fait, mais de là à dire que les gens vont voir leurs proches mourir du vaccin… Il y a des choses pas nettes dans cette histoire, sans doute liées au lobbying et autres magouilles, mais l’être humain étant ce qu’il est il faut aussi savoir raison garder et le respect coulera d’autant mieux ; celui-ci étant réciproque.

  4. Soyons rationnels: peut-on vraiment croire que la Terre tourne autour du Soleil? NON. De toute évidence le sol est immobile sous nos pieds, et aucun être humain ne pourrait tenir debout en équilibre sur un objet fonçant à 110’000 km/h à travers l’espace.
    Soyons rationnels: peut-on vraiment croire que des microbes, invisibles à l’œil nu, puissent tuer un homme vaillant et robuste en quelques jours? NON. Bien fol qui prêterait foi à si méprisable hérésie.
    Être rationnel n’a jamais consisté à choisir ce que l’on a envie ou non de croire.

    1. Galilée a été condamné pour hérésie pour avoir soutenu que la terre tournait autour du soleil. Ignaz Semmelweis passait pour fou car il voyait des miasmes partout et demandait de se laver les mains avant un acouchement. Sans parler d’Alexandre Flemming, excentrique irrationnel ou d’Einstein.

      Les plus grands progrès ont rarement été le fait du consensus scientifique. Peu ont donc été reconnus de leur vivant car ils dérangeaient.

      La science n’est ni déni ni arrogance. C’est le résultat de l’observation et de la confrontation d’idées étayées par des faits. La vérité est éphémère et sans cesse complétée par de nouvelles observations.

      Nul doute que le réchauffement climatique ne soit une réalité observable scientifiquement ainsi qu’un lien avec les gaz de serre ne soit établi.

      Mais la décision d’entreprendre une croisade contre le CO2 quoi qu’il en coûte et que cela serve d’oeillères pour empêcher une reflexion plus large sur notre société est purement politique. Un autre problème remplacera donc l’ancien (je vous propose d’investir dans le nucléaire).

      Le retour de la censure, de la propagande et la pensée unique en sont les symptômes. La science est subordonnée à l’économie financée, avec tous les conflits d’intérêts que cela représente.

      “choisir ce que l’on a envie ou non de croire” fait partie du mode de fonctionnement de tous les êtres humains. Se prétendre rationnel tient du mythe.

      Sinon la publicité n’existerait pas. Or, c’est elle qui dicte la décision, totalement irrationnelle, la plus fréquente pour chaque individu: l’acte d’achat, moteur de notre société de consommation. D’où la dose de “green washing” qui a envahi la communication. Il suffit de peindre son logo en vert pour augmenter les ventes.

      Autre pilier irrationnel de notre société, le fameux marché et sa main invisible. La bourse en est le symptôme avec ses deux moteurs: la peur et l’avidité. Vous remprendrez bien une petite ration de Crédit Suise ou de Bitcoin ?

      Alors oser se prétendre “rationnel”…

  5. La seule raison pour laquelle il faut limiter autant que faire se peut notre utilisation d’énergies fossiles est qu’il en reste un maximum pour les frères humains qui après nous vivront.

    1. En 1970, les 1ères assises écologistes du “jour de la terre” ( aux USA) prophétisaient pour l’ horizon 2000 , plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur toute la planète, réduction de l ‘espérance de vie à 49 ans aux USA.. Je suggère de vous référer à quelques ouvrages de François Gervais , physicien, professeur émérite à l’ Université de Tours, tels par exemple : “Merci au CO2” ou encore “L’ urgence climatique est un leurre”..

  6. C’est la photosynthèse qui maintient constant le taux d’oxygène dans l’atmosphère terrestre, et le CO2 est à la base de ce processus. Sans CO2, plus de végétaux, plus d’oxygène. Lorsque la température des océans augmente, le CO2 dissous redevient gazeux. L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est une conséquence du réchauffement climatique et non l’inverse comme tentent de le faire croire au monde entier une bande de crapules vénales relayées par une bande d’idiots utiles de couleur chlorophylle. Ignorant superbement la dévastation et la pollution d’origine humaine, seules véritables menaces pour notre biotope. L’Histoire retiendra qu’au XXIème siècle, l’escrologie a remplacé l’écologie.

    1. l’augmentation du CO2 est due autant au dégazage du CO2 présent dans les océans que la consommation de fossiles . A idiot, idiot et demi ….

      1. Cher Hubert,
        Il est facile de démontrer que l’accroissement du CO2 dans l’atmosphère est la conséquences des émissions anthropiques. Les ratios isotopiques du CO2 permettent de déterminer l’origine, notamment le ratio entre le carbone 12 et le carbone 13, puis entre le carbone 12 et le carbone 14. Le CO2 provenant des ressources fossiles n’a pas la même signature isotopique que le CO2 d’origine océanique. Pour finir, l’acidification des océans démontrent que les océans absorbent plus de CO2.

        Cordialement,

        Un géochimiste.

        1. Voilà une très intéressante considération sur ces rapports isotopiques !
          Mais il faut rappeler qu’un gaz qui est le résultat d’un dégazage de gaz dissous dans l’eau est toujours enrichi en ses isotopes les plus légers, les isotopes les plus lourds restant préférentiellement dans le gaz dissous. Par contre, la composition isotopique du gaz dissous est déterminée aussi fortement par l’équilibre complexe, en l’occurrence, avec les carbonates solides présents dans les océans (via les ions carbonate, CO3- -, et hydrogénocarbonate, HCO3-, avec des cinétiques sensibles aux compositions isotopiques) et pas seulement par la composition isotopique du gaz qui se dissout, en l’espèce le CO2 de l’atmosphère dont la composition isotopique elle-même varie avec le temps, une variation due à de multiples facteurs opposés dans leurs effets sur la composition isotopique, dont la température et, bien entendu, la teneur des émissions issues de combustion d’agents fossiles, eux-mêmes de composition isotopique diverse suivant leur provenance.
          Le raisonnement pour en tirer des conclusions pertinentes est donc bien plus complexe qu’il n’y paraît. De fait, la géochimie n’a pas encore dit son dernier mot en la matière.

          1. Bonjour,

            Justement, le CO2 de l’atmosphère s’appauvrit en carbone 13. Cf le rapport du GIEC de 2007 (AR4 WGI Chapter 2: Changes in Atmospheric Constituents and in Radiative Forcing, 2.3.1 Atmospheric Carbon Dioxide).

            Il faut mettre cela en perspective avec l’acidification des océans et la légère diminution de l’oxygène atmosphérique (en relation avec la combustion/respiration).

            Il y a deux articles qui mesurent le fractionnement isotopique entre la surface des océans et l’atmosphère:
            Inoue, H., & Sugimura, Y. (1985). Carbon isotopic fractionation during the CO2 exchange process between air and sea water under equilibrium and kinetic conditions. Geochimica et Cosmochimica Acta, 49(11), 2453-2460.
            Lynch‐Stieglitz, J., Stocker, T. F., Broecker, W. S., & Fairbanks, R. G. (1995). The influence of air‐sea exchange on the isotopic composition of oceanic carbon: Observations and modeling. Global Biogeochemical Cycles, 9(4), 653-665.

            Dans le traité de géochimie (Treatise of Geochemistry), ce sujet est aussi abordé en détail dans le chapitre “The Stable Isotopic Composition of Atmospheric CO2”.

            Même si les échanges sont complexes, il n’y a pas vraiment d’incertitudes au point de remettre en question l’origine de l’augmentation du CO2 atmosphérique.

  7. Chère Madame ,

    Je lis régulièrement vos éditoriaux avec le plus grand intérêt.
    Permettez-moi de vous remercier pour vos prises de positions lucides et courageuses!
    La désinformation qui est devenue la norme de media de grands chemins , nécessite que des gens comme vous se fassent entendre…
    La mondialisation engendre des monstres de bureaucratie , et l’ampleur des intérêts en jeu rendent la corruption inèvitable…
    Bravo donc et félicitations!!!

  8. ” Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? NON ” !!!???

    Une opinion ne peut pas servir de démonstration …
    Pour répéter une fois encore le principe même du climat qui repose sur un équilibre d’énergie reçue et émise , dont fait partie l’effet de serre lui-même reposant sur l’absorption et la ré émission de l’infrarouge terrestre :
    on sait depuis longtemps que les gaz à effet de serre, dont le CO2, ont la propriété d’absorber l’infrarouge et par conséquent , une augmentation de la concentration de CO2 va forcément conduire à une absorption plus importante et à modifier légèrement cet équilibre que la Terre compense en augmentant sa température automatiquement , selon une équation :
    Terre = (Soleil-Albédo) * ( 1/ (1-X + KX ) ) où X est le pourcentage d’infrarouge absorbé et KX la part de l’infrarouge absorbé repartant vers l’espace mesuré par les satellites .
    Cette augmentation a été mesurée et calculée, ce que Mme Sandoz ne peut pas vérifier ! sinon par son imagination hasardeuse …
    Même si cette contribution anthropique n’est pas très importante, elle n’est plus négligeable …
    Quel intérêt de publier des contre vérités , même dans le registre des opinions ou des bêtises ? Aucun !!!

  9. Bonjour Madame,

    “Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? NON. ” , dites-vous.

    Affirmation nourrie par une conviction personnelle ( et donc indirectement par une idéologie ) ou par des arguments scientifiques probants qui en amènent la preuve ?

    C’est le NON en majuscule, presque crié, qui titille ma curiosité.

    Et qui saura certainement lancer les antagonismes dans ce blog, puisque nous sommes au temps des blocs d’idées, blocs étanches aux idées des autres.

    Vous souhaitant une belle journée,

  10. Merci madame Sandoz. Encore une fois, vous mettez en plein dans le mille. Il serait temps que les hypnotisés du climat se réveillent et se renseignent un peu sur la vraie science du climat, celle qui a fait l’objet de centaines de publications scientifiques que l’idéologie réchauffiste ignore superbement.

    Il y a environ deux ans, quand vous avez été attaquée par un article du Temps parce que vous aviez déjà émis des doutes sur l’alarmisme climatique, je vous ai défendue dans en postant un commentaire sur la page Facebook du quotidien. J’ai été bloquée aussitôt. La preuve, s’il en était besoin, que toute discussion sur ce sujet est interdite, comme pour tous les dogmes.

    1. Pour mettre en plein dans le mille, encore faut-il de sérieux arguments et des faits vérifiables, ce qui est très loin d’être le cas ici puisqu’il ne s’agit que d’idéologie de bas étage, c’est donc assez cocasse que vous parliez d’idéologie réchauffiste. Vous comprendrez que pour contredire des milliers de scientifiques, ce n’est pas donné à la première venue, spécialement quand elle n’est pas issue du domaine scientifique.

  11. L’Europe ne va pas influencer les objectifs onusiens. Par contre de grands pays tel que la Chine, l’Inde, oui.
    Les lamentations, les pleurnicherie et le collage de main ne va rien résoudre, on ne peut rien faire.
    Reste donc à changer d’attitude, c’est-à-dire s’adapter et faire de la recherche au lieu de pleurer sur une supposée apocalypse.

    Que l’Europe décide de retourner dans les grottes, ça ne va rien changer. C’est ailleurs que ça se passe.
    Alors à quoi sert la COP ? A pas grand chose si les européens sont tout seul. Pour l’Europe, climat ou pas, son indépendance énergétique est stratégique avant d’être climatique. Quitter le modèle des énergies fossiles, est un but stratégique.

    C’est le temps de s’adapter et l’humain est doué dans ce jeu là.
    Par contre on ne peut pas compter sur les pleurnicheurs et les vendeurs d’apocalypse. Ils sont en mode passif à attendre que le ciel leur tombe sur la tête.

    J’ai confiance en l’humain mais les médias ne sont pas à la hauteur, ce ne sont que des prédicateurs de l’apocalypse. Dans l’histoire humaine, les survivants ne se trouve pas chez les pleurnicheurs.

    1. Bien évidemment, les Chinois produisent de l’électronique pour eux seuls, les Indiens fabriquent des vêtements pour eux seuls, les avocats poussent en Suisse, etc. Le sras-2 serait-il un virus qui s’attaque aux neuronnes ?…

  12. Coucou LeTemps, vas falloir publier un nouveau démenti après cette nouvelle tribune climatosceptique.

    Vos abonnés payants aprrécient la liberté de pensée, mais tout à ses limites.

    1. @Désabonnement

      Pour vous qui menacez de vous désabonner, il y a moi qui vais conserver mon abonnement malgré que je supporte très mal les contenus du Temps qui sont tous dans la doxa. La seule raison de mon non-désabonnement est le fait que Mme Sandoz est encore tolérée dans le blogs. Si elle était censuére, ou même seulement rappelée à l’ordre, je me désabonenrais immédiatement.

      Je compense donc votre menace de désabonneemnt. Mais je mets en garde la direction du journal Le Temps, car à mon avis la majorité de leurs lecteurs pensent comme madame Suzette Sandoz et non comme vous, et s’ils ne se désabonnent pas tous en masse à cause de l’idéologie imbuvable de la rédaction, c’est pour d’autres raisons. Principalement à cause de la page des morts. On a besoin du Temps à partir d’un certain âge pour savoir ou seront enterrés les personnes qu’on connaît et dont les faire part de décès ne se trouveront ni dans 24 heures ni dans la Tribune de Genève.

      “Désabonnement” représente une part marginale du vrai lectorat du Temps.

    2. @DESABONNEMENT
      Merci de nous communiquer exactement quelles sont vos limites en ce qui concerne la liberté d’expression ? Refusez-vous le débat d’idées notamment lorsqu’il ‘agit de conclusions scientifiques sur quelque sujet que ce soit ? Etablissez-vous une hiérarchie entre les sujets de discussion qui vous paraissent acceptables et ceux que vous considérez comme inacceptables et quels sont vos critères pour en décider ?

  13. Une analyste a remarqué la remarquable absence du pétrole de la COP 27, pas un mot sur la pollution pétrolière, pour ménager les pays du Sud qui en produisent beaucoup. suis d’origine orientale et me souviens comme l’on parle là-bas des occidentaux avant de m’installer ici: “Ah les occidentaux, comme ils sont naïfs [certains disaient qu’ils sont bêtes, mais ça ne se fait d’écrire bête, puisque naïfs fait l’affaire] ” et cette affirmation est toujours d’actualité et le sera davantage avec les “verts” qui vont bientôt nous gouverner!

    1. Déjà, il n’y a pas un seul parti qui gouverne la Suisse, et quand bien même, ce ne sera jamais les Verts, ils sont trop mal vus dans la population à cause des actions des militants.
      Et question naïveté, pas sûr que les Orientaux soient en reste…

  14. Vous avez raison; scientifiques et politiques sont soumis aux influences de l’orgueil, du pouvoir et de l’argent. Leur esprit critique est bien affaibli, chacun à sa lecture et oublie les cycles et l’histoire de la terre.

    Cependant « toutes choses parvenant à son point culminant se change en son contraire. » disait Héraclite donc après l’ignorance viendra la lucidité.

    Il suffirait que chacun s’intéresse à C.G. Jung et ses propos sur l’éniantiodromie pour élargir sa vision.

  15. Le grand NON de Madame Sandoz me semble surtout être une non de bon sens. Je suis plus intrigué par les grands OUI. Bien sûr, le grand OUI dans lequel nous noient les médias mais aussi les quelques grands OUI exprimés ici par certains.

    On entend bien souvent que les questions scientifiques de l’existence d’un effet serre anthropique et de son ordre de grandeur sont closes. Passablement de médias ont ainsi édicté des chartes ou des recommandations pour ne plus traiter ces questions parce qu’un doute infondé risquerait de porter préjudice à l’effort de guerre visant la réduction de nos émissions.

    Avancer des arguments scientifiques pointus pour démontrer que ces questions demeurent largement ouvertes risquerait malheureusement de ne pas être très efficace. Je proposerais quelque chose d’un peu différent. Les travaux liés au GIEC ont apporté une véritable révolution de la physique curieusement peu célébrée mais qui s’est répandue avec une déconcertante facilité tant dans les milieux scientifiques que dans le public.

    Pour ceux que cette révolution majeure de la physique sous l’égide du GIEC intéresse et pour ceux qui se demandent s’ils ont bien compris ce qu’est l’effet de serre, je propose une question enfantine :

    Pourquoi fait-il plus froid à la montagne qu’en plaine ?

    Ensuite, l’exercice consisterait à taper cette question dans un moteur de recherche quelconque et d’examiner les résultats.

    Il y a deux possibilités :

    a) Les explications obtenues vous laissent pour le moins perplexe.

    Bravo et ne soyez pas inquiet, la révolution copernicienne du GIEC a frappé avec une ampleur que vous ignoriez.

    b) Vous pensez avoir compris les explications et cela ne vous pose pas de problème.

    Ce n’est pas grave mais évitez de vous prononcer sur la question de l’effet de serre parce que vous n’en saisissez pas les bases.

    Attention : l’exercice est vertigineux et pourrait durablement affecter votre confiance.

  16. Hélas oui, nous sommes en mesure de perturber le cours naturel du climat en raison de la prodigieuse consommation d’énergie de nos sociétés industrielles. Il est tout à fait fondé de penser qu’un système énergétique glouton, basé à plus de 80% sur les agents fossiles, est capable d’effets climatiques. (Un OK boomer et climato-sceptique de bon aloi, dans mon genre, ne devrait pas dire cela …). En un petit nombre de siècles, nous sommes en passe de libérer dans l’atmosphère sous forme de polluants et de gaz absorbant sélectivement l’infrarouge la quasi-totalité du carbone qui a été concentrée par la nature dans les hydrocarbures, le pétrole et le charbon au cours de millions d’années. Un tel déséquilibre constitue assurément les prolégomènes d’un débat scientifique.
    Mais alors, qu’est-ce qui cloche dans ce tsunami d’informations ressassées par les COP, le GIEC, la climatocratie, contredites ou réfutées par un nombre significatif de scientifiques indépendants et compétents (non trumpfistes …)?
    Il se peut que la science du climat ne soit pas pour l’instant convaincante. NO, CLIMATE SCIENCE IS NOT SETTLED. Le sera-t-elle bientôt? Il n’existe pas de théorie générale du climat ab initio. En lieu et place, des simulations numériques qui rencontrent de plus en plus d’objections. Que reste-t-il pour appréhender la question? Le pragmatisme des mesures. Or celles-ci invitent à beaucoup d’humilité et d’honnêteté intellectuelles. Le réchauffement est indéniable. Sur l’échelle physique des degrés Kelvin, il est très faible depuis 1850. Il n’est pas homogène spatialement. Il suit un comportement temporel qui n’est ni exponentiel, ni polynomial, ni linéaire. Peut-être logarithmique, alors que la concentration de CO2 dans l’atmosphère obéit, elle, à une loi quasi-linéaire? Etc. …
    L’humanité est dans la situation de faire des choix non informés. Après tout, il en a toujours été ainsi, et c’est bien là le propre et le ressort de la condition humaine.

    1. Merci pour votre contribution importante. William Happer affirme que la reltation CO2-température est logarithmique. Il faudrait ainsi, pour 1 degré supplémentaire, passer de 400 ppm à 800 ppm.
      Je crois savoir que lui-même se fonde sur les travaux de Svante Arrhénius, l’un des premiers à découvrir la relation entre CO2 et température terrestre. Etant donné que Svante Arrhénius s’est également trompé sur l’ampleur du réchauffement induit par l’élévation des émissions CO2, je suis dans le doute sur l’origine de cette hypothèse logarithmique. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet?

      1. Merci, Marc, pour votre appréciation bienveillante de mon commentaire.
        Difficile de vous répondre dans le présent cadre. De mon côté, je prie Madame Suzette Sandoz ou les gestionnaires des blogs LT, qui disposent de nos deux adresses courriels, de bien vouloir vous transmettre la mienne. Je les en remercie d’avance. Si vous en voyez l’intérêt, n’hésitez pas alors à me relancer pour poursuivre la discussion à notre guise.
        Bien sincèrement.

  17. Le stock de CO2 dans l’atmosphère pèse 3’200 milliards de tonnes. Les émissions annuelles dues aux activités humaines pèsent 16 milliards de tonnes soit 1/200e du stock. Autrement dit il faut 200 ans, au rythme actuel, pour augmenter la teneur en CO2 de l’atmosphère de 1%. Difficile de croire à une catastrophe imminente dans ces conditions.

    1. Selon vos données, l’augmentation n’est pas de 1 % mais de 100 %. Et en effet, le taux de CO2 dans l’atmosphère est passé de 280 ppm à 410 ppm, soit déjà près de 50 % de plus.

    2. En 200 ans selon votre calcul, les 3200 double pour devenir 6400 et non pas 3232 milliards. Vous n’étiez pas bon en maths hein?, pas grave!

    3. Je sais pas comment vous calculez… Je pense que vous avez un problème d’unité.

      Pour calculer le poids du CO2 dans l’atmosphère, il faut convertir les ppm en masse.

      Pour cela on passe par la masse totale de l’atmosphère: 5.1480 x 10^18 kg.
      Et par la masse molaire moyenne de l’atmosphère: 28.97 g/mol

      Ce qui donne 177.7 x 10^18 moles pour l’atmosphère entière. 1 ppm est 1 millionième de l’atmosphère (en volume, donc en molécules pour un gaz).

      1 ppm = (177.7 x 10^18) / (1*10^6) = 177.7 x 10^12 moles

      1 mole de CO2 pèse 44.01 g et 1 mole de carbone pèse 12 g.

      Si on prends la concentration de CO2 de 1900 (295 ppm), cela donne:
      (177.7×10^12)x44.01×0.001×295 = 2.307*10^15 kg de CO2
      (177.7×10^12)x12x0.001×295 = 6.291*10^14 kg de carbone

      Si on prends la concentration de CO2 de 2018 (410 ppm), cela donne:
      (177.7×10^12)x44.01×0.001×410 = 3.206*10^15 kg de CO2
      (177.7×10^12)x12x0.001×410 = 8.743*10^14 kg de carbone

      La différence entre la valeur de 1900 et 2018 est de:
      (3.206-2.307)*10^15 = 0.899 *10^15 kg de CO2

      En 2018, l’humanité a émis 38.8 milliards de tonnes de CO2 en une année, ce qui représente 3.88 * 10^13 kg par an.

      (0.899 *10^15)/(3.88*10^13) = 23.17 années.

      Si la totalité de nos émissions finissaient dans l’atmosphère, il faudrait 23 années pour passer de 295 à 410 ppm.

      Bien entendu, ce n’est pas le cas, car les océans et la végétation absorbent une partie de nos émissions. C’est particulièrement flagrant avec l’acidification des océans (qui est la conséquence de l’absorption du CO2 par les océans).

      Mais au moins ces chiffres vous donnent une idée de l’ordre de grandeur de nos émissions, nous avons bien la capacité d’augmenter la concentration de CO2 de l’atmosphère.

      1. Merci pour vos calculs tout à fait corrects, cher Alexandre géochimiste, foi de physicochimiste !

        On peut aussi dire, plus simplement, que 410 ppm en volume (fois 44,01/28,97) correspondent à 623 ppm en masse, et multiplier cela par la masse totale de l’atmosphère, soit 5,148 10^18 kg, pour arriver aux 3,206 10^15 kg de CO2.

        Petite question à envisager sérieusement : l’atmosphère de la planète Mars est à 96% composée de CO2 et sa masse totale est de 2,5 10^16 kg, soit 2,4 10^16 kg de CO2, soit une masse de CO2 7,5 fois plus élevée que celle dans l’atmosphère terrestre. Pourtant l’effet de serre sur Mars reste minuscule. Certes, la hauteur d’échelle est de 11,1 km sur Mars et seulement de 8,48 km sur Terre.
        L’absence d’effet de serre sur Mars (-63 °C) est-elle majoritairement due au fait qu’il n’y a pas de vapeur d’eau qui en est aussi l’agent principal sur Terre, étant cause de 60% de l’effet de serre, et grâce à laquelle nous ne sommes pas à -18 °C ?

        1. Bonjour Christophe,
          La capacité d’absorption d’un gaz à effet de serre varie avec la température et la pression. Dans le cas du CO2 sur Terre, il n’est un gaz à effet de serre que dans la basse atmosphère car la pression atmosphérique est suffisamment forte. Beaucoup plus haut dans l’atmosphère, la pression atmosphérique est tellement faible que le CO2 a tendance à émettre plus qu’il n’absorbe et donc de jouer un rôle refroidissant. C’est d’ailleurs une des démonstrations soutenant le rôle du CO2 dans le changement climatique, on observe un réchauffement de la troposphère en parallèle à un refroidissement de la stratosphère et de la mésosphère. Conformément à notre compréhension de la physique de l’effet de serre.
          En anglais, on parle de “pressure broadening” pour évoquer la variation de l’absorption spectrale d’un gaz. Dans le cas de Mars, la faible pression du CO2 provoque une “compression” de son spectre d’absorption, il absorbe plus fortement sur des bandes plus étroites du spectre infrarouge, tandis que sur Terre le spectre d’absorption est plus large, réparti sur une bande de longueurs d’ondes plus importante.
          Je me permets de citer un article en anglais:
          “First, compared to about 400 parts per million (ppm) CO2 volume mixing ratio in the Earth’s atmosphere, the Martian atmosphere is dominated by the abundant CO2 (about 95.3% by volume), though its total amount (or air pressure) is much lower. This causes the column CO2 absorption close to the center of a CO2 absorption line, which is much stronger on Mars compared to that on Earth. Also, both the temperature and pressure of the Martian atmosphere are much lower than those of the Earth’s atmosphere, which significantly reduce a line broadening of CO2 absorption lines, enhance CO2 absorption around the line centers, and decrease absorption strengths quickly as moving away from the line centers for the Martian atmosphere.”
          – Lin, B., & Liu, Z. (2021). Martian atmospheric CO2 and pressure profiling with differential absorption lidar: System consideration and simulation results. Earth and Space Science, 8(11), e2020EA001600.

          1. “Beaucoup plus haut dans l’atmosphère, la pression atmosphérique est tellement faible que le CO2 a tendance à émettre plus qu’il n’absorbe et donc de jouer un rôle refroidissant.”

            Le CO2 émet toujours plus qu’il n’absorbe quelle que soit l’altitude. La raison en est que la transmissibilité radiative est toujours plus élevée vers le haut que vers le bas pour une question de rapport d’opacité et de gradient thermique. Le rôle des GES ne change pas qu’ils soient dans la basse, la haute troposphère ou la stratosphère, ils refroidissent toujours leur environnement immédiat. Le flux de chaleur surface atmosphère est à plus de 80 % convectif, le flux de chaleur atmosphère – espace est à 100 % radiatif donc assuré par le GES. Le pressure broadening ne change rien à cela.

            Du point de vue de l’atmosphère, les GES ont l’unique rôle de la refroidir. Parallèlement, ils diminuent drastiquement le flux thermique radiatif refroidissant la surface et provoquent donc une élévation de sa température.

          2. Merci beaucoup, cher Collègue, pour cette référence !
            Pourtant cette phrase est incorrecte : «  though its total amount (or air pressure) is much lower ». Que ce soit en moles (comme sens chimique de « amount ») ou en kilogrammes, il y a 7,5 fois plus de CO2 dans l’atmosphère de Mars, seule la pression partielle de ce gaz y est effectivement bien moindre que sur Terre.

    4. euh … si je rajoute 1/200ème du stock chaque année au stock lui-même, en 200 ans j’ai rajouté 200/200èmes, soit une augmentation de 100%, pas 1%.

    5. Mea culpa,1/200e par an fait bien un doublement en 200 ans.
      La question n’en demeure pas moins: si on considère la concentration des gaz à effet serre, la vapeur d’eau représente 95% du total contre 4.1% pour le CO2. Le climat est-il si sensible que des variations de quelques % du CO2 déclenchent des catastrophes? Et qui connait suffisamment le fonctionnement du climat pour le dire?

    6. Mea culpa,1/200e par an fait bien un doublement en 200 ans.
      Il n’en demeure pas moins que si on considère la concentration des gaz à effet serre, la vapeur d’eau représente 95% du total contre 4.1% pour le CO2. Une augmentation de quelques % de CO2 peut-elle provoquer un réchauffement de plusieurs degrés?

      1. Bonjour Jean-Pierre. Si je peux me permettre, la vapeur d’eau est un gaz qui se condense facilement sur Terre. Par conséquent, la quantité de vapeur d’eau dépend fortement de la température. C’était déjà quelque chose de compris par Arrhenius au 19e siècle. Le CO2, en augmentant l’effet de serre et la température, influence la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Je vous recommande la lecture de “Sur les origines de l’effet de serre et du changement climatique” qui contient les traductions des articles de Tyndall, Arrhenius et autres. Il est préfacé par Édouard Bard et Jérôme Chappellaz. Cordialement.

  18. Chère Madame,
    Excellente analyse. Réunion de ‘spécialistes’, la COP27 résultera en un résumé de vaines palabres qui, comme les précédentes, ne résulteront en rien de concret. Est-ce que les écologistes, ignares et doctrinaires, finiront par comprendre que le réchauffement de l’atmosphère n’est pas dû aux vesses des vaches mais à l’incurie des hommes à l’égard de la nature par pur esprit de lucre. Vendre des éoliennes et des panneaux solaires tout en continuant à inonder la planète de nos déchets ne peut se substituer au respect dû à la nature.

  19. Bonjour,

    Deux simples questions. Qui ne tiennent pas compte de faits scientifiques ou non, infirmant ou confirmant des thèses, mais qui interrogent nos psychologies.

    L’être humain est-il capable d’imaginer , de concevoir et d’accepter sa responsabilité dans certains faits, si cela heurte ses convictions, ses croyances, ses espoirs et l’idée qu’il se fait de son avenir ?

    Bref, notre discernement reste-il au service de notre esprit critique et de notre lucidité si des réponses ébranlent l’équilibre que nous nous construisons et qui parfois nous rassure ?

    Vous souhaitant le bon jour,

    1. Enfin ! C’est ça LA bonne question. Quant à l’avenir, il ne s’agit pas seulement de l’idée que s’en font ceux ou celle(s) qui ont – ou pas en l’occurrence jusqu’à preuve du contraire – le courage et l’humilité d’affronter la réalité de leurs responsabilités. Il s’agit aussi de l’avenir des générations faussement qualifiées de ‘futures’ puisqu’elles sont déjà là ou presque (je serai grand-père dans quatre mois)

  20. “Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? NON “.
    Chère Suzette,
    nous sommes de vieux amis, nous connaissons nos différences mais, de grâce, pas cela. J’en aurai beaucoup de peine. Dis-moi que j’ai mal compris, que je n’ai pas saisi le contexte, que tu voulais dire autre chose…

    1. Aurait-elle déplu au dogme de la nouvelle Eglise ? pour qu’on lui envoie un prix Nobel pour la ramener dans la foi de la Grande-Eolienne-sauveure?….

    2. Ce n’est pas très élégant de montrer du doigt son amie de longue date devant tout le monde en lui parlant avec un mégaphone. L’évolution du climat terrestre est peu réjouissante, mais l’atmosphère des relations humaines demande aussi à être protégée. Dans ce dernier domaine il est encore possible d’influencer favorablement la météo, en y songeant à temps (tout le monde est concerné).

    3. Dr Dubochet,

      Il faut parfois avoir le courage de se remettre en question, le courage d’affronter la réalité telle qu’elle est et pas telle que nos convictions nous la font paraître. Votre spécialité est la chimie mais vous faites partie du gratin de cette discipline, vous possédez donc de très bonnes bases en physique. Je reprends la très simple question que je posais plus haut sur ce fil :

      Pourquoi la température de la troposphère décroît-elle avec l’altitude ?

      Bien sûr, vous connaissez la bonne réponse. Je vous demanderai maintenant de copier cette question dans le moteur de recherche de votre choix et d’examiner les résultats obtenus.

      Je ne doute pas une seconde de votre sidération à leur lecture.

      Maintenant, pourquoi cette vertigineuse incurie d’internet ?

      Vous avez obtenu le prix Nobel de chimie 2017, je ne vous demanderai donc pas de vous penchez sur moins qu’un autre Nobel, en l’occurrence Syukuro Manabe, physique 2021.

      Manabe a écrit avec Strickler un article remarquable sur l’effet de serre en 1964. On y lit ceci :

      “The observed tropospheric lapse rate of temperature is approximately 6,5°C/km. The explanation for this fact is rather complicated. It is essencially the result of a balance between (a) the stabilizing effect of upward heat transport in moist and dry convection on both small and large scales and (b) the destbilizing effect of radiative transfer.”

      N’est ce pas bien décrit même si l’on peut s’étonner de voir la conséquence passer avant la cause ?

      Manabe aboutissait alors à une impasse, il avait bien pu vérifier la validité de sa physique radiative mais le calcul thermodynamique de l’effet se serre paraissait à tout jamais impossible.

      En 1966, Manabe publie avec Wetherland un nouvel article dont l’essentiel peu se résumer à cette citation :

      “Free and forced convection, and mixing by the large-scale eddies, prevent the lapse rate from exceeding a critical lapse rate equal to 6.5C km-1.”

      Le magicien Manabe a fait disparaître la cause du gradient thermique de l’équation. Pourquoi ce reniement sans justification et incohérent avec les lois connues de la physique ? Parce qu’il ouvrait la voie à un pseudo-calcul de l’effet de serre.

      En décrétant que le gradient thermique ne dépendait plus des échanges radiatifs, outre d’avoir révolutionné la thermodynamique et permis une pseudo-modélisation de l’effet de serre, il a contraint tous les perroquets à réécrire la physique des phénomènes anodins.

      Avons-nous connu régression plus ridiculement pathétique du savoir ?

      Cher Monsieur, vous jouissez d’un prestige certain dans la population, puissiez-vous en user avec clairvoyance.

      Nous ignorons l’effet du CO2 sur le climat et les observations ne permettent aucune attribution. Tel est l’état réel de la science.

    4. En peu de mots, Suzette Sandoz nous rappelle qu’un galet du Rhône a plus de mémoire que beaucoup d’hommes.

      1. Votre commentaire semble me tendre une perche à propos du Rhône..
        Depuis quelque temps, les “scientifiques” du climat, sont en souci quant à la disparition prochaine de la Camargue : la mer monte et envahit peu à peu ce territoire, paraît-il à cause du réchauffement climatique , du taux épouvantable du CO2.
        Je suis née et ai grandi à un battement d’aile de cette belle région.
        Si, à l’école primaire on m’a instruite sur tous les fleuves de France et de Navarre avec leurs affluents de droite et de gauche, l’accent était mis sur le Rhône , ce fleuve fougueux qui passait
        dans ma région et aussi bien “chanté” par Ramuz que par Frédéric Mistral.
        Ce beau fleuve , avant qu’il ne soit “canalisé”, corseté” , que l’on ait construit des barrages le long de son parcours, chariait, du limon, .. des galets…. et nombres d’alluvions “ramassées”dans sa fougue depuis son Valais natal tout au long de sa route où il débordait largement de son lit .. .”accueillant” au passage, les alluvions de ses affluents alpestres,jusqu’à la Méditerranée ..une mer sans marée… Ainsi donc, depuis la nuit des temps , des millions d’années, le Rhône a déposé à son arrivée au bord de la Méditerranée tout ce qu’il avait pu ramasser sur son passage, formant ainsi un delta qui avançait peu à peu vers la mer..
        L’aménagement du Rhône, déjà pour palier aux terribles inondations dont se souviennent encore les villes qui le bordent, commença, si mes informations sont exactes, vers la fin du XIXe siècle…diminuant ainsi les apports de limons, galets et autres alluvions qui permettaient au Delta de s’étendre.. Depuis donc plusieurs décennies, le Rhône ne charrie presque plus rien…peu à peu le delta perd du terrain , non pas parce que la mer monte (*), mais parce que lui-même ne joue plus son rôle… Les habitants , pleins de bon sens , l’ont bien observé . Mais c’est beaucoup plus facile de prétendre que c’est à cause du climat : la politique de la peur, facile ainsi de réduire les libertés individuelles.. J’exagère ? Si peu…Il paraîtrait même que l’Homme est la cause de la modification de l’axe de la terre…pas moins.. Je pense que peut-être, pour sauver notre planète, il faut supprimer les humains qui l’habitent, comme ça tout est réglé …
        (*) Voir l’histoire de la Grotte Cosquer à Marseille , à environ 37 mètres sous l’eau depuis environ 20’000 ans…La mer est donc montée à la fin de l’ère glacière…jusque chez nous d’ailleurs ( voir l’origine de la molasse) l’Homme avait-il eu une influence sur cette montée des eaux ? Comme des montagnes qui surgissent, d’autres qui s’écroulent, la mer monte ou descend au cours des millénaires de glaciations ou de réchauffements.

    5. En 2009, Al Gore prix Nobel de la paix 2007 et ex vice-président des USA , annonçait la disparition totale de la calotte glacière au pôle nord pour 2013.. évidemment quand on est nobelisé on est persuadé de pouvoir changer l ‘eau en vin .

  21. Je ne crois pas à ces grandes conférences qui ne débouchent en général sur très peu d’actions. Il suffit de se rappeler la COP qui s’est tenue à Paris en 2015, les larmes d’émotion de M. Fabius. Hélas, il ne faillait pas être bien perspicaces pour savoir que toutes ces belles promesses resteraient lettre morte. Non seulement ces grands rassemblement sont peu efficaces, ils polluent et coûtent beaucoup d’argent. En fait, il faudrait organiser des groupes de travail qui se réuniraient par vidéo conférence et qui feraient le point régulièrement. Je pense que les hommes et les femmes politique ne résoudront pas ces questions. Seules les entreprises innovantes peuvent le faire. Certains de nos dirigeants ont pris des décision sur le coup de l’émotion – ce qui est toujours une erreur – lorsqu’ils ont décidé de se passer du nucléaire. C’est malheureusement prématuré. Il faut développer à fond les énergies renouvelables. et ensuite on pourra s’en passer. L’Allemagne a dû se résoudre à recourir aux énergies fossile qu’ils utilisent d’ailleurs cinq fois plus que nos voisins français. Tous les efforts faits par certains sont anéantis par d’autres. Je terminerai en disant qu’il faut éviter d’inquiéter et surtout de culpabiliser les gens quotidiennement car cela devient très décourageant et ne débouche sur aucune décision intelligente et là je m’adresse aux médias et notamment à la RTS.

  22. En peu de mots Mme. Suzette Sandoz nous rappelle qu’un galet du Rhône a plus de mémoire que beaucoup d’hommes. Elle a parfaitement raison.

  23. Lettre à notre fils, manifestant écolo… et à tous les idiots utiles manipulés

    Mon chéri,
    Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète.
    Tu n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans une cause aussi essentielle.
    Profondément émus par tant de maturité et de noblesse d’âme, nous avons été totalement conquis par la pertinence de ton combat.
    Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé d’être indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour réduire l’empreinte carbone de la famille.
    Alors, pour commencer, nous nous débarrassons de tous les Smartphones de la maison.
    Et puis aussi de la télévision.
    Tu ne verras aucune objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on dit que cela génère des déchets électroniques polluants qui empoisonnent les rivières du sud-est asiatique.
    Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi tous les abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet.
    Nous pensons également qu’il est nécessaire de corriger nos modes de vie : nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou à l’étranger.
    Ni même sur la côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs, nous avons la ferme intention de revendre.
    Et, bien sûr, fini l’avion ! Pour l’été prochain, ta mère et moi avons programmé de remonter le canal du Midi par les berges, à vélo.
    Comme tu vas aller désormais au collège avec ton VTT, cela te fera un excellent entraînement.
    Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas recyclable, il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà fait, j’imagine.
    Ah ! Pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus acheter de marques (fabriquées par des mains d’enfants dans les pays du tiers-monde comme tu le sais).
    Tu nous approuveras, nous en sommes persuadés.
    Nous envisageons par conséquent de t’acheter des vêtements en matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que nous choisirons de préférence écrus (les teintures sont parmi les plus grands polluants).
    Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation bio et privilégierons les circuits courts.
    Et pour aller au plus court, nous songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée de main : tu vas adorer ! Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre le gazon.
    Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins familiaux partagés.
    Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos légumes.
    Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les aliments industriels.
    Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais grande consommation et dont tu devras te priver à présent.
    Mais nous ne doutons pas un instant de ton approbation.
    Enfin, pour pallier le manque de distractions par écran interposés, le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres en papier recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas aux petits chevaux : il y a une éternité que nous n’avons pas fait une partie de ce jeu désopilant.
    Nous achèterons un plateau et des pièces en bois du Jura, comme il se doit.
    Et nous veillerons à nous coucher plus tôt pour économiser la lumière.
    Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras pleinement à ce sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton combat pour sauver la planète.
    Et nous te remercions encore de nous avoir ouvert les yeux.
    Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.

    1. C’est mignon, mais tout à fait inutile. Comme si être en adéquation avec ses idées signifiait forcément vivre dans une grotte. Et vous oubliez un des plus polluants, la viande…

      1. Un des plus polluants… la viande!

        Ca c’est le pompon. Maintenant la viande est polluante.

        Ce genre de remarque détruit défimnitivement toute crédibilité que les pro climat pourraient avoir.

        1. Et oue mon gars, faut se renseigner avant de dire n’importe quoi. « Emettrice de 15 milliards de tonnes d’équivalents CO2 (CO2-eq), la production de nourriture compte environ pour un tiers des émissions humaines mondiales de gaz à effet de serre. Sur ces 15 milliards, environ la moitié provient de la production de viande. » Mais ne vous en faites pas, personne ne vous interdit d’en manger, surtout pas en Suisse où les pubs du lobby de la viande sont payés par…des vaches à lait, heu nos impôts.

          1. 8 milliards d’habitants sur notre planète bleue.. faut bien qu’ils se nourrissent, se vêtissent, se logent, se soignent …et bien d’autres choses encore indispensables dans de nombreux domaines… Même s’ils retournaient tous vivre dans des grottes et redevenaient chasseurs -cueilleurs en diminuant ,chacun d’eux leur consommation, il finirait par ne plus y avoir assez de grottes , assez de quoi se nourrir .etc..
            Il leur faut donc produire … et pour produire pour autant d’êtres humains, il faut des entreprises qui fournissent , fabriquent tout le nécessaire… C’est ce qu’ont fait les Etats occidentaux “capitalistes” “avec leurs multinationales tant décriées mais qui offrent de nombreux emplois aux populations en augmentation ….et ce sont eux qui prennent en charge aujourd’hui les Etats qui ne l’ont pas fait….et qui sont les plus peuplés.. (Cop27 : “Les pays du Sud ont besoin de plus de 2000 milliards de dollars par an pour faire face au changement climatique.” ) Dans quels domaines vont être investis ces 2000 milliards ? Barrages pour l’irrigation , l’électricité,(il y a beaucoup de grands fleuves en Afrique, continent le plus pauvre et le plus peuplé) panneaux solaires, éoliennes ,élevages… cultures , habitats décents .. hôpitaux, écoles, réseaux routiers…. etc.. pour qu’enfin ils puissent vivre décemment de leurs propres produits.. Mais horreur.. tant d’activités humaines ne va-t-il pas contribuer encore au réchauffement climatique ?!! Qu’en pensent les Verts ? Plus on est nombreux, plus il faut produire, et donc plus il faut construire des infrastructures qui empiètent sur la nature…C’est le serpent qui se mort la queue…Pour conclure : le problème du climat c’est la surpopulation…

    2. Mais non, comme tous les vilains complotistes, vous n’avez rien compris: seul le pétrole, le gaz et le charbon sont concernés. Une fois éliminés, comme on a éliminé le Covid grâce aux vaccins, on pourra tout refaire comme avant.

      Ne compliquez pas les choses: les CO2 c’est mal, le reste c’est bien. Car l’objectif de croissance de 4 % par an est maintenu.

      Les avions seront donc électriques. Comme votre camping car. Les voitures toujours plus lourdes et spacieuses grâce à Elon. Le tourisme spacial est aussi pour demain.

      Quand à l’électricité, le nucléaire fera parfaitement l’affaire.

      Par contre, il faudra aussi jeter tout vos appareils actuels pour acheter la nouvelle génération plus économe (y compris les smartphone). L’installation de milliers d’antennes 5G vont aussi nous permettre d’économiser beaucoup d’énergie.

      D’ailleurs, une nouvelle loi sera votée pour punir les gens qui gardent leurs smartphones ou leur télévision plus d’un an. Car figurez-vous que certains complotistes ont l’impudence de réparer pour allonger une espérance de vie qui n’appartient qu’au constructeur ! C’est ignoble !

      Ainsi les pays du Nord sauveront ceux du Sud.

    3. @NICOLAS
      Merci beaucoup de nous avoir bien fait rire. Une peu d’humour ne fait jamais de mal et ne pollue pas. Votre commentaire démontre clairement à quel point certaines sources de pollution non négligeables sont très peu prises en considération, notamment tout ce qui est de l’ordre du multi média. Personne n’a vraiment envie d’en prendre conscience. C’est plus facile de s’acharner sur les automobilistes qui résident à la campagne et qui ne disposent pas de transports publics à proximité.

  24. est-ce que vous plaisantez, madame?
    les humains sont en train d’extraire industriellement tous les hydrocarbures du sous-sol terrestre (charbon, pétrole et gaz) pour les envoyer dans l’atmosphère terrestre: êtes-vous sérieuse quand vous dites que ça n’a pas de conséquence sur le climat (l’atmosphère)?

  25. Ben là… il est temps de sortir la bonne vieille punchline : « OK Boomer » je crois.
    Et c’est bien triste.

    Peut être que si j’étais né moi aussi en 1942 j’aurai eu l’indécence d’écrire
    « Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? NON “.

    Mais ce n’est pas le cas et je dois vivre encore pas mal de temps avec demain.
    Il y a quelque chose d’insultant avec cette affirmation je trouve. En regard de ceux qui seront là justement pour vérifier et vivre tout cela.
    Facile de faire confiance aux bons scientifiques qui inventent les avions, on se met dedans et on leur confie notre vie en partant en vacances. Mais quand ces mêmes scientifiques tirent la sonnette d’alarme, tout à coup ce sont des « méchants qui ont des plans pour manipuler blablabla ».

    1. Bonsoir Jonas,

      “Facile de faire confiance aux bons scientifiques qui inventent les avions, on se met dedans et on leur confie notre vie en partant en vacances. Mais quand ces mêmes scientifiques tirent la sonnette d’alarme, tout à coup ce sont des « méchants qui ont des plans pour manipuler blablabla ».”…….

      Merci pour ce rappel de bon sens qui nous fait nous rappeler que notre esprit va aisément vers le raisonnement qui lui convient le mieux, au mépris du réel.
      Quand polluer est la conséquence d’un loisir que l’on imagine légitime ou que l’on veut légitime , curieusement on ne peut penser comme envisageable une responsabilité dans des conséquences néfastes. Une auto-absolution bien commode.

      Venant d’un “boomer” qui reconnait qu’il ne pensait pas ( quand il était plus jeune ) aux effets de ses choix.
      ( Mais qui voit aussi boomers et non boomers assis côte à côte dans des avions , , pour aller bronzer dans des îles lointaines…”il faut se faire plaisir” paraît-il….)

      Bonnes soirée à toutes et à tous,

      1. Les boomers n’allaient pas se faire bronzer dans des iles lointaines quand ils étaient jeunes: ils n’en avaient pas les moyens financiers, le low cost n existait pas encore! ; ils n’allaient pas en “voyages d’études” les WE à Barcelone ou à Londres ou à Prague ou à Berlin avec leur prof.. comme c’est le cas aujourd’hui. Ils ne polluaient pas avec leur smartphone : d’ailleurs leurs parents n’auraient jamais pu leur payer . L’été, ils allaient bosser, à la plonge dans des restau ou aux champs chez des agriculteurs ou encore comme “animateurs” dans des colonies de vacances; J’en ai un peu marre de ces accusations envers “les vieux” qui seraient responsables des problèmes de la planète…

  26. Je profite de ce petit débat, pour écrire un truc qui me chiffonne. Ce sont les deux indicateurs: émissions de CO2 et température dont on parle beaucoup durant ces COP.
    On parle de réchauffement climatique et comme “mesurable”, la température globale. (limiter le réchauffement à 1.5°C).
    On aurait pas pu trouver plus politique comme mesure. En effet, tout le monde sait lire une température sur un thermomètre, mais très peu de gens savent mesurer une température. En physique la température est une grandeur intensive et donc une “température moyenne de la terre”, n’a aucun sens. En pratique, cette mesure est politique et liée à interprétation des services nationaux de météorologie.
    Pour les émissions de CO2, c’est encore plus confus. Je défie quiconque d’expliquer ce que cela signifie concrètement. Personnellement, la définition : « équivalent en dioxyde de carbone » est définie comme la « masse de dioxyde de carbone qui aurait le même potentiel de réchauffement climatique qu’une quantité donnée d’un autre gaz à effet de serre », m’est parfaitement incompréhensible et pas parlante.
    Et là encore, cela permet aux gouvernements d’interpréter et fournir les mesures d’émissions qui leur conviennent.

  27. Merci à Jacques Dubochet de remettre les choses à leur place. En Suisse, nous avons suffisament de scientifiques, comme lui et Bertrand Piccard pour les plus connus, qui peuvent attester de la véracité de la responsabilité humaine dans l’altération du climat. Alors de grâce, Madame Sandoz, abandonnez vos positions complotistes déjà, oh combien, erronées au sujet du Covid-19, et reconnaissez votre incompétence. Ou taisez-vous !

    1. Chacun y va de sa petite histoire ou de sa grande connaissance d’un sujet particulier ; ceux qui y croient vraiment et les malins qui nous font tout gober par cupidité, goût du pouvoir, orgueil, etc…

      Comment savoir la vérité ? D’ailleurs son anagramme est: relative.

      Peu importe la vérité gardons la mémoire du galet du Rhône et soyons lucides.

      La lucidité serait-elle d’anéantir tout désir, toute attente, tout espoir, tout amour, supprimer les 5 milliards d’humains venus en un demi-siècle et les 4 milliards qui viendront d’ici la fin du siècle ?

      Merci Mme Sandoz pour ce débat.

  28. L’intégrisme climatique et égal à celui qui émane des religions. Excessif, dogmatique, il se base sur des fondements qui sont en perpétuel changement. En référence aux califats, les scientifiques actuels nous promettent une terre ravagée, des morts par millions et des ressources qui vont disparaître, la fin du monde en un mot.

    L’intégrisme est donc une manifestation humaine qui se substitue au divin tout comme il le fait pour le climat et le devenir de la terre. Les prévisions toutes aussi alarmistes les unes que les autres sont basées comme le faisait l’église au temps de sa puissance, sur l’illettrisme des gens et aujourd’hui sur la tromperie des chiffres avancés par les gourous des sciences modernes.

    La peur commence à s’installer dans la population qui devient naturellement mais malheureusement des otages, des acteurs impuissants devant les déclarations qui n’en finissent pas d’accuser tous les consommateurs, tous les conducteurs, tous les voyageurs afin qu’ils prennent conscience de leurs choix, de leurs actes.

    Les dix commandements de la Bible sont donc révolus au profit des multiples recommandations pour ne pas dire d’obligations qu’il faut désormais respecter en matière d’environnement. Le regard de plus en plus de gens se pose comme un jugement inquisiteur et soit disant salutaire sur celui ou celle qui n’a pas compris ou qui ne suit pas la ligne de conduite toujours aussi moralisatrice dans son dessein environnemental. Mais on peut aussi remarquer que les adeptes de l’écologie présente des contradictions majeures. Comment peut-on accepter par exemple de faire un geste vertueux et de s’apercevoir ensuite que c’est mauvais pour l’environnement… L’économie est également un acteur principal déroutant pour nous vendre du bio, des objets soi-disant avec une empreinte carbone faible mais sans préciser la nature de sa fabrication et de son transport.

    Alors que croire ? Qui croire ? Il serait pourtant facile d’éliminer les conteurs de mauvaises aventures, les charlatans terrestres qui profitent de la cupidité des gens afin que les projecteurs soient tournés exclusivement vers eux. Seul et pour le croyant, le divin quel qu’il soit, serait l’interlocuteur de premier ordre. On devrait alors faire confiance directement à la planète pour répondre à son bien-être et évincer ainsi les alarmistes. Elle doit sans doute être perplexe devant tous ces humains qui gesticulent dans tout les sens. A les regarder non sans tristesse brasser de l’air, soulever de la poussière et qui n’a d’autre action que de la faire tousser.

    1. Beaucoup de blabla, presque aucun argument factuel… Ce que vous appelez dogmatisme avec le changement climatique n’est que le fait de la politique, comme pour le covid, ne mélangez pas tout pour n’arriver à rien. Et la seule chose qui s’est substituée au divin, c’est la finance, ce qui n’est pas étranger à notre situation actuelle alarmante. Car ce que vous appelez promettre la fin du monde, n’est qu’un simple constat du monde, donc c’est juste de la science, et ces constatations deviennent toujours plus dramatiques que les prédictions.

  29. Du point de vue scientifique, la climatologie est une ruine insalubre. Allez savoir comment et pourquoi une telle farce peut encore faire illusion.

    En espérant déciller quelques yeux, je vais encore insister lourdement comme si j’envoyais des caisses de bouteilles à la mer.

    Pourquoi la température décroît-elle avec l’altitude dans la troposphère ?

    Cette question est très étroitement liée à la connaissance qu’ont les climatologues du phénomène de l’effet de serre.

    Avant 1967, la réponse était en principe très simple et presque triviale. La température décroît avec l’altitude parce qu’il y a un flux de chaleur entre la source chaude en bas, soit la surface chauffée par les rayons du soleil, et la source froide en haut, les gaz à effet de serre qui rayonnent la chaleur vers l’espace.

    Si vous posez cette question aujourd’hui en recherchant sur internet, on vous répondra systématiquement par de doctes explications à base de gradient de pression, de convection et de détente adiabatique.

    Or, ces réponses sont de l’anti-science. Le gradient de pression et la convection ne peuvent strictement qu’expliquer le contraire soit une température qui augmenterait avec l’altitude, c’est tout bêtement ce que l’on peut expérimenter dans son salon chauffé, la convection tend à rendre la température au plafond plus élevée qu’au sol. Pour ce qui est de la détente adiabatique, elle ne fait que limiter l’efficacité de la convection.

    Pourquoi cette incroyable régression depuis 1967 ?

    Parce que nos chers climatologues n’ont aucun moyen de calculer l’effet de serre. 1967 est l’année ou Manabe publie son papier avec Wetherland qui va lui valoir le Nobel de physique 2021. Devant l’impossibilité de calculer l’effet de serre, il décrète sans aucune justification que le gradient thermique de la troposphère ne dépend que de la convection.

    Effet de ce stupide décret : l’effet de serre devient calculable.

    Dégât collatéral : les physiciens n’ont, sous peine d’excommunication, plus que la convection pour expliquer la baisse de température avec l’altitude.

    L’homme a-t-il une influence sur le climat en augmentant le taux de CO2 ?
    Nous n’en savons rien mais assurément s’il y a un effet, il est faible. La seule chose qui ne fasse aucun doute est que les climatologues sont en train de ruiner la crédibilité des scientifiques.

    Le GIEC est une organisation nuisible et même une organisation terroriste car sa principale activité est de répandre la peur dans les populations. Il conviendrait de la dissoudre immédiatement.

    Certains parlent d’un passage à l’idiocène, l’élite prétendant détenir le savoir nous y guide sûrement.

    1. Bonjour Monsieur,

      “et même une organisation terroriste”…… Dites-vous.
      Vous avez un sens de la nuance qui pourrait à lui-seul décrédibiliser tout votre propos. Un argumentaire doit garder l’esprit nécessaire de la mesure raisonnable.

      Je suggère à toutes et tous la lecture de l’ouvrage d’Eric Sadin, l’ère de l’individu tyran, qui décrit avec sobriété et clarté notre époque de convictions brutales où les antagonismes remplacent le débat contradictoire.
      ” Une fureur rampante de tous à l’endroit de tous”, est l’une de ses descriptions.

      Que vos journées soient belles,

      1. Bonjour Sylvain,

        Une pensée raisonnable doit se construire en nommant les choses avec précision.

        La principale acitivité du GIEC est bien de répandre la peur dans les populations afin de les inciter à prendre des mesures pénibles. L’homme est ainsi fait qu’il peine à renoncer à son bien-être sans y être contraint par une menace exstentielle. Cela ne suffit pas à taxer le GIEC d’organisation terroriste. Encore faut-il que la menace soit fictive. Or, le démontrer était justement la substance de mon message.

        Bien nommer est-il se décrédibiliser selon-vous ?

        Bonne journée à vous.

        1. Bonsoir Monsieur,

          Si je puis me permettre, les victimes ( blessées, mutilées, traumatisées ou proches de personnes décédées ) d’organisations terroristes auront du mal à accepter votre usage du mot ” terroriste”.

          Je ne juge pas votre raisonnement partisan, penser ainsi est votre droit le plus strict , fort heureusement, mais le choix de ces deux mots est profondément irrespectueux pour les victimes du véritable terrorisme et me semble bien loin du concept du “bien nommer”. Je persiste à considérer qu’un mot pèse parfois à mauvais escient dans une démonstration.

          Je vous rejoins sur un point. On peut craindre que l’humain ne comprenne que lorsqu’l est au seuil du gouffre.

          Bonne soirée à vous,

          1. Vous confondez terrorisme et violence physique.
            Le terrorisme est un levier de pouvoir utilisant la peur pour obtenir la soumission. La violence physique n’est pas nécessairement présente, c’est seulement un moyen commode et efficace de répandre la peur.

            Bien nommer importe pour comprendre, bien nommer peut provoquer, bien nommer peut choquer.

            Convoquer l’émotion mal à propos engendre la confusion et le mal nommer; mal nommer qui ajoute au malheur du monde selon Parrain.

  30. Pour toutes celles et tous ceux que le billet de Mme Sandoz afflige, je vous propose plutôt d’en lire une version amendée.

    “Ouf ! Premier point traité à la COP 27, la participation financière des pays occidentaux au soutien des pays du Sud frappés par les conséquences du changement climatique. C’est bien mais pas assez.

    Il faut dire que c’est drôlement évident que la cause de ce changement soit précisément les émissions de CO2 dont l’Occident est le principal responsable. Je ne me demande pas comment ont procédé les victimes des autres changements climatiques dont la cause n’était pas connue, vu que cette question est totalement hors sujet.

    Soyons un instant rationnels : peut-on vraiment croire que l’être humain peut influencer le climat de la terre ? OUI. En plus, il influence le gaspillage, la pollution, l’exploitation excessive. Il est bon qu’il s’en rende compte et qu’il cherche à se corriger. Mais ce n’est pas en détruisant leurs infrastructures, en démoralisant leur jeunesse, en encourageant le désordre ou au contraire la surveillance policière, en infantilisant leur population, en saignant leurs budgets sous le chantage de la culpabilisation que les Etats occidentaux protégeront le climat. En revanche, c’est en s’appuyant sur les rapports de personnes compétentes (et non sur les élucubrations de Suzette Sandoz) qui, unanimement, dressent un constat réaliste du futur qu’ils devraient mener des politiques actives contre les entreprises et autres multinationales qui détruisent la planètes. Malheureusement, ils doivent aussi se battre contre des climatosceptiques qui prennent bien trop de place dans le débat public.

    Le GIEC comme l’OMS sont des institutions internationales importantes parce qu’ils (sic…) s’occupent de deux sujets particulièrement sensibles : l’économie et la santé. Leurs affirmations scientifiques et politiques devraient donc être soumises à une critique particulièrement lucide et honnête, ce qui est le cas, de la part de plusieurs institutions universitaires publiques qui tendent à confirmer leurs conclusions. En revanche, pour ce qui est des thuriféraires du capitalisme (p. ex. le PLR), ils ne sont soumis qu’à des influences de pouvoir et d’argent. C’est immoral, mais ce n’est pas une raison pour l’ignorer.”

  31. Je me disais ce soir que ce ne doit pas être facile de présenter le 19h30. S’entretenir avec M. Parmelin sur les économies d’énergie, parler du réchauffement climatique, nous faire un bref résumé des derniers développements de ce jour concernant la COP 27 et finalement nous informer que la fusée du programme lunaire Artimis a bien réussi son décollage, fusée qui doit dégager plus de gaz à effet de serre que la Suisse n’en dégage en six mois, C’est ce qui s’appelle faire le grand écart. Qu’en penserait M. Dubochet ?

    1. “Une fusée dégageant plus de gaz à effet de serre que la Suisse en 6 mois” ?
      Quel gaz à effet de serre ?
      La fusée pour la mission Artémis 1 est propulsée par un premier étage fonctionnant avec un grand réservoir d’hydrogène liquide et un réservoir moyen d’oxygène liquide ; leur réaction provoquant la poussée produit de la vapeur d’eau et non du CO2.
      C’est semblable pour le 2ème étage : hydrogène + oxygène.
      Seuls les propulseurs d’appoint du premier étage fonctionnent avec un mélange solide (improprement dit « à poudre »), mais ils ne produisent pas de CO2 non plus.

      1. @PIERRE-ALAIN TISSOT
        Alors c’est une très bonne nouvelle si la fusée Artémis ne dégage pas de CO2. Toutefois, je doute quand même que ce type de vol soit totalement non polluant. J’estime que si la situation est aussi dramatique que nous la décrivent les scientifiques, il faudrait cesser toute pollution qui n’est absolument pas indispensable. De plus effectuer ce type de mission en même temps que la COP 27 n’est sur un plan psychologique pas très subtile. Je n’ai pas très bien compris votre dernière phrase lorsque vous dites que seuls les propulseurs d’appoint du premier étage fonctionnent avec un mélange solide, pouvez-vous être plus précis ? Merci.

        1. Madame Chantal, je vous comprends bien, lancer une mission spectaculaire comme Artémis semble peu opportun pendant la COP 27, pourtant c’est un peu l’arbre qui cache la forêt, car même l’ensemble de ces lancements de véhicules spatiaux est peu de chose comparé, par exemple, aux innombrables vols de l’aviation civile pour des besoins touristiques, le plus souvent superflus. De plus, à la décharge de la NASA, le premier vol d’Artémis avait été repoussé plusieurs fois, après plus de 10 ans de développement de son lanceur SLS.
          Quant aux fusées d’appoint accolées au premier étage du lanceur, leur énergie (ergol solide sous forme de pâte gommeuse) est composée de cinq composants, dont 69,6 % de perchlorate d’ammonium, un propergol composite, oxydant, produisant du chlore, de l’azote, de l’oxygène et de l’eau.
          Enfin, je vous le concède, si diverses pollutions sont générées par l’astronautique et si tout doit être fait en général pour diminuer les gaz à effet de serre, l’on ne peut ni ne doit empêcher l’attrait ancestral de l’Homme pour l’exploration. Donc, après 50 ans, il est temps pour l’humanité de retourner sur la Lune et plus tard, au-delà, vers Mars.

        2. Le propergol solide classique, le plus commun actuellement, est composé de perchlorate d’ammonium (environ 70%), de poudre d’aluminium (environ 20%) et de polybutadiène (environ 10%). Seul ce dernier composant contient des atomes de carbone susceptibles de former du CO2. Un « booster » de 590 tonnes (environ 90 tonnes à vide) brûle son contenu de 500 tonnes de poudre en environ 2 minutes. Les 50 tonnes de polybutadiène vont produire environ au moins 150 tonnes de CO2, pour un seul booster. La fusée Artemis I avait deux boosters et donc son décollage a dû émettre quelque 300 tonnes de CO2, soit l’équivalent de ce que 200 voitures émettent en une année (15’000 km/an, 100 gCO2/km).
          Par contre, si le mélange solide utilisé devait avoir été un mélange dit à haute performance, avec de l’hexogène (RDX) ou de l’octogène (HMX), ces molécules sont encore plus riches en atomes de carbone et la quantité de CO2 produit croît d’autant.

  32. Climat, où est la réalité ? (1de2)
    En regardant de près la littérature scientifique on découvre a) que la réalité du système climatique est beaucoup plus complexe et difficile à prévoir que ne le dit le GIEC et b) que beaucoup de spécialistes du climat très compétents, dont certains publient les études de base sur lesquelles s’appuie le GIEC pour rédiger ses « résumés » prennent beaucoup de distance avec les positions alarmistes du GIEC.
    Richard Lindzen professeur de météorologie au MIT (USA) a été un des premiers à expliquer la complexité du système climatique : il ne peut être ramené à une équation qui donnerait la température T du globe à une date future t. On peut faire des simulations avec des ordinateurs et obtenir des chiffres. Mais ces simulations ne permettent pas de prouver les résultats, qui varient beaucoup selon les auteurs.
    Steven Koonin est aussi un scientifique du climat. Il a été ministre du climat sous Obama qu’il a aidé à mettre en place une politique climatique sérieuse. Il dit maintenant : j’ai continué à suivre l’évolution des connaissances et mon opinion a évolué : il faut stopper l’hystérie autour de la « crise climatique », il n’y a aucune « urgence climatique ». Son dernier livre vient d’être traduit et publié en français sous le titre « Climat, la part d’incertitude » ( l’Artilleur, article sur irefeurope.org).
    Nombre de commentaires sur ce blog confirment de manière étayée et convaincante les analyses de Lindzen et de Koonin

    1. Steven Koonin ? En effet, son opinion à beaucoup évolué !
      Ce scientifique et ministre sous Obama est devenu un climato-sceptique tentant de nous mener en bateau ; il n’est plus qu’un vieil « homme de paille », utilisé par les puissants intérêts des énergies fossiles.

      1. Et voilà.. “il n’est plus qu’ homme de paille” .. Argument suprême pour faire taire de nombreux scientifiques qui, dans divers domaines, par leurs années d’expériences … et d’honnêteté, osent sortir du rang pour dire un autre son de cloche qui dérange … ça me fait monter la moutarde au nez.

        1. Chère Marie-France, le point Godwin a encore été franchi. Nos contradicteurs étant à court d’arguments, versent dans l’anathème. Ces gens ne reculent devant rien et ne s’embarrassent surtout pas d’arguments rationnels. Leur objectif est ailleurs que dans le débat scientifique.
          Ces “vieux hommes de paille”, pour reprendre leur vocable sont surreprésentés car moins sujets à des liens d’intérêt, ce qui est le propre de toute personne engagée dans une carrière professionnelle.

          1. Anathème ?
            La qualification de “vieil homme de paille” se trouve dans l’article de Wikipédia consacré à Steven Koonin.
            Et seuls les climato-sceptiques auraient des arguments rationnels ?
            Alors, quels sont leurs objectifs, à part défendre coûte que coûte les énergies fossiles ?

  33. Climat, où est la réalité? (2 de 2)
    Pourquoi la grande majorité des médias romands ne signale-t-elle pas les opinions dissidentes, leur proportion et les qualifications des auteurs. À se demander si la mission de relai des journalistes, entre les connaissances et les citoyens, ne devient pas un filtre sélectif, et complaisant ? La palme au «collectif des journalistes scientifiques du Temps » qui ont essayé de disqualifier Madame Sandoz avec leur prise de position « Science is settled». Quelle est leur compétence et quelle est leur légitimité pour dire qui des scientifiques du climat dit vrai ou faux ?
    Un ami journaliste m’expliquait que les journalistes sont soumis à une forte pression qui les conduit au main stream. Cette pression ne serait pas celle de leur éditeur, mais celle de la crainte des commentaires des collègues à la cafétéria…

    1. Bonsoir Monsieur,

      “Un ami journaliste m’expliquait que les journalistes sont soumis à une forte pression qui les conduit au main stream. Cette pression ne serait pas celle de leur éditeur, mais celle de la crainte des commentaires des collègues à la cafétéria”

      Je n’imaginais pas que des journalistes puissent être dans la crainte des commentaires de leurs confrères autour d’un café !!!!!!. Il leur en faudrait donc si peu pour ne pas oser s’exprimer à leur convenance ?

      Steven Koonin ne rencontre pas les mêmes difficultés avec ses amis du Hearthland Institute…..dont la réputation n’est plus à faire.
      (Pour info, ils défendent ce qui n’est rien d’autre que le “main stream” du climato-scepticisme et le côté si “trendy ” de celui-ci…)

      Belle soirée à vous,

      1. Heartland, ben voyons. Ils ont environ une page entière de démentis pour affirmer notamment qu’ils ne reçoivent aucun argent des frères Koch, etc.
        Le plus grand lobby il est dans le camp adverse. La collusion entre les politiciens écologistes et le monde de la recherche et de l’industrie est spectaculaire.
        Vos arguments sont à peu près aussi éculés que quelqu’un venant sur un plateau de télévision en fumant une Gitane pour être tendance.

        1. Le plus grand lobby serait dans le camp adverse des climato-sceptiques, disposant pourtant des ressources infinies des énergies fossiles ? Étrange !
          Monsieur “Marc”, pratiqueriez-vous l’inversion accusatoire ?

          1. “inversion accusatoire”
            dans la bouche des climato-marxistes, cela se traduit par: “boucle de rétroaction positive”.

    2. @J-F. DUPONT
      On peut malheureusement constater depuis quelques années que la diversité de la presse a pris un sacré coup dans l’aile. On le remarque d’autant plus lorsqu’on a un élément de comparaison. Pour ceux et celles qui s’en souviennent, nous avions la chance, il y a encore de cela dix ou vingt ans, d’assister à des débats contrastés, parfois un peu vifs mais passionnants. Ce n’est hélas plus le cas. Je recommande à tout en chacun l’excellente interview que Monsieur Jacques Pilet a accordée à la chaîne “Léman bleu”. On se sentait revivre et merci à cet excellent journaliste. Cela change avec la sauce insipide que l’on nous sert à longueur d’année. Je dirais que quelque soit notre opinion sur un sujet ou sur un autre, il est nécessaire de remettre en question les idées des uns et des autres. On a le sentiment désagréable que personne ne veut vexer qui que ce soit, on assiste impuissant à un “entre-soi” malsain.

  34. Quand vous lisez cela, vous n’avez pas (collectivement) honte ?

    ttps://www.tdg.ch/des-policiers-delite-ont-protege-berset-jusque-dans-son-chalet-834357886804

    J’ai honte pour vous, chers commentateurs antivax. Que vous puissiez obtenir votre juste châtiment dans cette vie, ou la prochaine …..

    1. @PIERRE-ALAIN TISSOT ,23 novembre 2022 à 18 h 57 min qui écrit :”La qualification de “vieil homme de paille” se trouve dans l’article de Wikipédia consacré à Steven Koonin.” Ah… Wikipedia….belle référence .. parole d’évangile quand on sait que n’importe qui peut y écrire n’importe quoi… un moyen comme un autre pour dénigrer ceux qui ne pensent pas comme la doxa !! Vous êtes très influençable…

Les commentaires sont clos.