Internet ou l’art de la censure

Début janvier 2021, Twitter décide d’effacer la page de M. Trump, président encore élu des Etats-Unis, en invoquant le danger que représenteraient, pour son pays, ses appels à la violence. Autrement dit, un directeur d’entreprise privée, au nom de sa conception personnelle de la sécurité de l’Etat, supprime, sans recours possible, la liberté d’expression d’une personne encore élue (peut-être à tort, certes !) par des millions de citoyens.

Fin août 2022, le << géant américain du virement d’argent – Paypal – >> décide de supprimer le compte de « L’impertinent », journal numérique fondé en 2020, à cause de la pandémie, par la journaliste indépendante, Amèle Debey, désireuse de donner la parole à ceux qui n’étaient pas forcément d’accord avec la politique de la santé de l’OFSP ou/et de la majorité des Etats européens, et de réaliser des enquêtes sur la gestion de la crise covid. Les abonnés et les lecteurs payants pouvaient s’acquitter de leur dû par ce compte Paypal  ( voir article de 24 Heures du 29 août). La fermeture de son compte Paypal entraîne de gros problèmes pratiques et économiques pour « l’Impertinent », sa rédactrice en chef, éventuellement ses abonnés.

Refus de Paypal de dire la raison de cette fermeture

Interpellé sur la raison de cette fermeture, Paypal refuse de répondre, disant qu’il n’y est pas habilité. On en est donc réduit aux conjectures. Le « hasard»( ?) veut que cette fermeture intervienne juste après la publication, dans l’Impertinent, des contrats entre Moderna, Pfizer, Astra-Zeneca et l’Union européenne, l’OFSP ayant consenti à la publication de ces contrats largement caviardés.

Amèle Debey a essayé d’ouvrir un nouveau compte sur Paypal, mais il a été fermé aussitôt, toujours avec refus d’en indiquer la cause.

Dans les milieux civilisés, donc démocratiques, on sait de quoi on est accusé. Dans les dictatures, on est accusé sans précision et, pour se défendre, on doit dire ce que dicte le pouvoir qui pratique la censure en tout arbitraire.

Qui a donné l’ordre de fermer le compte de l’Impertinent ?

Une fois de plus, la numérisation se révèle le plus grand danger actuel que courent la liberté d’expression et la liberté tout court car la puissance des géants du net se moque allégrement de toute législation. Dommage que la pandémie ait donné un tel coup de pouce à cette technique ! Il est urgent de prendre conscience de la puissance dont elle jouit et de l’endormissement des esprits critiques que provoque l’apparente simplification qu’elle apporte.

Puisse « L’Impertinent » sortir non seulement indemne, mais « boosté » du liberticide Paypal !

 

 

 

 

 

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

85 réponses à “Internet ou l’art de la censure

    1. Corruption, les censeurs sont marqués par le sceau de la corruption, vous trouverez derrière chaque forme de censure, des intérêts personnels.

  1. C’est étonnant que le sytème judiciaire ne puisse pas intervenir dans cette dictature d’une t’entreprise qui logiquement devrait être soumise à la loi des pays où elle est implantée?

    Bien à vous,

  2. Bonjour,
    A ma connaissance Twitter et Paypal sont des entreprises privées. C’est assez étonnant pour quelqu’un qui a fait sa carrière au parti libéral de s’émouvoir qu’une société privée décide de quelque chose de manière non-démocratique. Pour combattre la numérisation et l’assujettissement au Grand Capital, la journaliste en question pourrait ouvrir un compte chez PosteFinance avec un compte de cheque postal. Quoique … mince ! La Poste ayant été *liberalisée* en 2013, elle risque aussi la censure. Est-ce que ce n’est pas plutôt le libéralisme économique qui provoque la censure ? Je ne vois pas ce que la numérisation a à voir là dedans.

    1. La censure à tout affaire avec les monopoles et le pouvoir qui en découle.
      Qu’ils soient privés ou étatique n’y change rien. D’ailleurs, les régimes socialistes savaient aussi pratiquer la censure.
      Donc, la question n’est pas de gauche, ni de droite – mais des pouvoir disproportionnés que s’octroient certains monopoles, ce qui est généralement très malsain pour les simples citoyens.
      Raison de plus pour boycotter Paypal.
      D’ailleurs, qui vous dit que Paypal fonctionne comme une entreprise purement privée?
      Tous les GAFAM et leurs consorts sont toujours liés de loin ou de près aux organes de sécurité made in USA.
      Ce sont des acteurs privés au sens que ni la démocratie américaine, ni le simple quidam ne sont censés regarder en détail leur fonctionnement interne, mais ils sont directement liés à l’Etat américain pour tout ce qui touche à leur positionnement stratégique et leurs orientations à long terme, leur collaboration avec la NSA, leur géopolitique, etc.
      Ce sont donc des monopoles stratégiques de la puissance américaine, avec un fonctionnement privé au niveau opérationnel – pour plus d’efficacité et d’opacité.
      Donc absolument pas des acteurs qui sont indépendants de l’Etat. Etat américain bien sûr.
      Et de ce point de vue, l’Etat suisse aurait tout à fait raison de s’en occuper et de limiter drastiquement leur prérogatives sur un plan légal.
      Qu’il y ait des monopoles d’Etat, c’est parfois un mal nécessaire (pour l’eau, l’électricité, les infrastructures, etc.), mais que ces acteurs soient au moins contrôlés par la société locale. Pas par un Etat étranger ou par une mafia telle que la NSA, etc.

  3. Twitter et PayPal sont des entreprises privées, qui définissent leur propre conditions d’utilisations, généralement en accord avec les lois des juridictions dans lesquelles elles sont actives.

    Trump a enfreint à maintes reprises ces T&C. Twitter a fermé son compte Twitter, M. Trump reste libre d’exprimer son avis sur toute plateforme qui l’accepte.

    PayPal a dû estimer que cette dame proposait un contenu qui contrevient à ses T&C. Libre à eux de ne pas servir ceux qui diffusent de fausses informations, ou qui montrent leurs fesses, ou dont ils ne veulent pas. C’est une entreprise privée, sans aucun mandat de service public, universel ou autre. Ce n’est quand même pas vous, membre éminente du parti Libéral, qui allez vous offusquer qu’une entreprise privée fonctionne sans supervision de l’état autre que les lois ayant cours, non?

    1. « Twitter et PayPal sont des entreprises privées, qui définissent leur propre conditions d’utilisations, généralement en accord avec les lois des juridictions dans lesquelles elles sont actives. »
      « PayPal a dû estimer que cette dame proposait un contenu qui contrevient à ses T&C. »

      Pour une fois je suis d’accord avec vous sur le principe : une entreprise privée fait ce qu’il lui plaît dans la limite du droit.

      Par contre, et je rejoins Madame Sandoz, en démocratie une décision juridique est toujours étayée par des considérants qui expliquent le raisonnement et les références à la loi qui ont amené à la décision du juge (contre laquelle il est d’ailleurs possible de faire recours).

      Dans les cas de Twitter ou PayPal, il s’agit de décisions irrévocables, non expliquées et qui semblent plus tenir de l’arbitraire, voire de l’idéologique, que d’une quelconque référence au droit ou même aux condition générales de l’entreprise.

      Que ces décisions aient été prises en interne ou suite à des pressions extérieures, leur démarche tient plus du régime totalitaire que du droit démocratique (aussi faillible et très imparfait soit-il). La moindre des choses que l’on puisse attendre d’entreprises qui se veulent éthiques, voire volontiers donneuses de leçons de morales, est d’appliquer leurs décisions avec la même rigueur et la même transparence que le droit auquel elles aspirent à se substituer.

      1. Pour ce qui est de l’exclusion de Trump, bien que rien ne l’y obligeait, Twitter explique précisément le pourquoi:
        ttps://blog.twitter.com/en_us/topics/company/2020/suspension

        C’est en anglais, mais au besoin, Deepl fait des miracles.

        Vous voulez plus de transparence… Pourquoi pas. On aurait peut-être trouvé de quoi condamner les fossoyeurs de Swissair, les terroristes de Dow Chemicals, les cigarettiers, les magouilleurs de CS, d’UBS ou de Wall St ou encore comprendre un peu mieux qui finance les partis politiques ou les influenceurs.

        Il faudrait pour cela des modifications lourdes des droits de tout un tas de pays. Les coûts des départements GRC des entreprises vont aussi prendre l’ascenseur. Personnellement, je pense que ça serait une bonne chose… mais je crains aussi les lourdeurs engendrées et les dérives sur l’exposition de la vie privée.

    2. Entièrement d’accord avec vous.

      On ne peut pas parler de censure s’agissant d’entreprises privées.

      On peut par contre, comme citoyen ou comme responsable politique, s’offusquer du pouvoir qu’on a bien voulu au fil du temps accorder à ces géants d’internet. Mais alors il faut – collectivement et à travers un processus démocratique – décider de limiter leur influence, leur imposer des conditions d’exploitation strictes, ou tout simplement leur interdire d’exploiter leurs plateformes.

      Mais je ne crois pas que Mme. Sandoz, ni les politiciens de droite en général, seront particulièrement favorables à des mesures de ce genre…. Ou quand la créature se retourne contre son créateur… 😉

      1. La presse est privée. Donc il n’y pas de censure dans la presse quand un lobby puissant ou un parti politique intervient avec un financement pour faire supprimer un contenu ou le modifier ?

        Quand une acteur occupe une position de quasi-monopole et concentre autant de pouvoir, il y a des règles à respecter. On a assez parlé des “too big to fail”. A partir du moment où un acteur devient si présent qu’il est impossible de s’en passer (par exemple en fournissant des services à l’Etat), alors généralement on régule sinon c’est la jungle. On parle alors de risque systémique: Paypal et Meta en font partie.

        Le problème avec Internet, c’est que les politiques ont été complètement dépassé et que les lois ont 20 ans de retard. On l’a vu avec les Uber et autres modèles alternatifs qui permettaient de contourner des lois.

        Donc il faut parfois savoir prendre des raccourcis sinon nos démocraties pourraient n’être bientôt plus qu’un souvenir.

      2. Vite, des lois pour eux! Ah zut, ça s’applique à moi aussi, je n’avais pas prévu ça. C’est vraiment trop injuste. L’histoire du Mulford Act est juste incroyable. Sinon, j’aime beaucoup le Reddit LeopardsAteMyFace.

        Je vous rejoins dans vos réserves sur les plateformes sociales, et les caisses de résonance incroyables qu’elles sont devenues pour les discussions autrefois réservées à de petits cercles. La censure n’est pas la solution. Le laisser-aller ne l’est pas plus, sans parler de la législation, qui est différente entre chaque pays, alors que le contenu n’est pas segmenté. La notion de permis social me donne des frissons d’effroi. Le fact checking est une très bonne chose, mais cher et insuffisant. Je crains que les bons outils, si ce n’est l’éducation, n’ont pas encore été inventés.

    3. Et soudain, l’Europe s’est émue quand Facebook et Google ont transmis les coordonnées des femmes qui se faisaient avorter ? Ou quand une caisse maladie Suisse accordait des rabais aux personnes qui renonçaient à se faire avorter ?

      Tout est une question de contexte et de proportionalité. Fermer un compte de paiement alors qu’il n’y a pas eu d’infraction aux lois financières me paraît abusif.

      1. Et bien oui. Selon la RGPD européenne et la LPD suisse, qui est une RGPD au rabais, la collection des données ne peut-être faite que lorsque le but (entre autres) de la collection de la donnée est communiqué. Ces données peuvent être requises par l’autorité pour des motifs légaux. Les lois américaines de protection des données sont plus laxistes. De plus, la modification très rapide des lois anti-avortement et leur mise en application a pris de court certaines femmes dans une période difficile de leur vie. On a le droit, vue d’Europe, de s’en émouvoir. Les femmes ont par exemple compris maintenant qu’il n’est plus question d’utiliser une application de gestion du cycle dont les données sont à portée de la justice américaine. Les prestataires européens s’en frottent les mains. Move on.

        Tiens, c’est drôle que vous parliez d’Helsana. J’ai résilié hier ma police d’assurance chez eux. Après leur avoir fait part de mon mécontentement il y a deux semaines, en l’absence de retour ou de mesure corrective, j’ai agi. Il s’agit d’une entreprise privée qui fait ce qu’elle veut, et je fais ce que je veux avec mon argent. Les gens ont fait circuler l’information. Ils ne sont pas d’accord, ils disent qu’Helsana ne devrait pas le faire, mais ne disent absolument pas qu’Helsana ne peut le faire.

        1. C’est un mauvais exemple. D’une part, il y a un délai légal de résiliation. D’autre part, toutes les personnes en cours de traitement ou d’un certain âge savent qu’ils rateront l’épreuve de la fameuse visite médical.

          La majorité est donc une clientèle captive: si vous résiliez, personne d’autre ne vous assurera aux même conditions (refus, réserves ou augmentation de primes.

          L’avortement est un exemple. C’est une illustration que ce qui était accepté hier peut devenir criminel demain. Les plateformes numériques sont des moyens de contrôle pour les Etats tout comme les entreprises qui décident alors de comment vous devez vous comporter.

          Et, vu que l’on ne vote pas sur le contenu des algorythmes alors c’est la fin de la démocratie. De nombreux ouvrages ont traité de ce sujet.

          1. Vous aviez amené le sujet 🙂 Défendre ses convictions a bien souvent un coût.

            Les états définissent depuis bien longtemps comment se comporter au travers des lois, des ordonnances, etc. C’est, je pense, une condition sine qua none de l’existence de notre société.

            Je suis bien conscient de le mainmise de certaines plateformes sur le temps de cerveau de leur utilisateur, mais vous ne pouvez pas affirmer sans argumenter que ce ces plateformes sont un moyen de contrôle étatique.

            Plus de transparence sur les algorithmes de suggestion de contenu serait une bonne chose, mais encore une fois, vous ne pouvez pas affirmer sans argumenter que l’absence de transparence à leur égard entraîne la fin de la démocratie.

          2. @Samuel,

            Vu votre assurance et votre capacité à avoir réponse à beaucoup de choses, je vous imaginais plus curieux donc informé.

            Depuis l’affaire Cambridge Analytica, prétendre que les plateformes numériques sont des dangers pour nos démocraties, c’est presque enfoncer une porte ouverte. Surtout si vous avez vécu aux USA où la publicité est la principale bénéficiaire des campagnes électorales et les médias au coeur de la formation de l’opinion.

            Je ne vais donc pas développer ici ce que de nombreux historiens, sociologues ou autres experts ont déjà traité (lisez, par exemple, M. Desmurget, M. Dugain/Labbé, S. Zuboff – bel interview dans le Figaro).

            Par ailleurs, deux autres blogs du Temps de haute qualité (Solange Ghernaouti et Emily Turrettini) traitent de ces sujets. Nous avons de la chance d’avoir des personnalités en Suisse comme elles et Mme Sandoz pour nous ouvrir l’esprit.

            Ce n’est donc pas par hasard si les gouvernements tentent de réguler ces plateformes globalisées devenues bien trop puissantes.

            Mais comme l’ont révélé (entre autres) l’affaire Assange, c’est plus complexe car il y a beaucoup d’inter-dépendances donc un rapport parfois trouble entre l’Etat et ces sociétés (relisez l’histoire de Google).

            Donc à chaque fois, on accouche d’une petite loi obsolète facilement contournable alors que l’on parlait de diviser ces sociétés pour pouvoir les contrôler (comme cela a été fait il y a un siècle dans un autre domaine).

          3. @MIMI

            L’état ne pilote pas les plateformes au sens de dicter le contenu ou la pensée. C’est absolument vrai en Suisse, et reste correct aux USA. Je pense que cette liberté est très importante. Précaution oratoire: je ne pense pas que ça soit universellement vrai.

            L’état doit gouverner ces plateformes à l’aide de lois et ordonnances adéquates, comme elle le fait par exemple pour des technologies plus anciennes comme les réseaux téléphoniques, services de télévision ou presse écrite.

            Comme je le dis dans un commentaire parallèle, je pense que les bons outils ne sont pas encore disponibles, d’autant plus que le système de lois nationales semble bien mal équipé pour réguler des plateformes dont la juridiction et l’essence même semble difficile à qualifier

          4. @Samuel,

            Si vous le dites… je vous laisse à votre naiveté.

            Non seulement les plateformes numériques sont influencées par les gouvernements mais le contraire est vrai aussi. Je vous ai donnée quelques pistes avec Google et un peu de lecture (car le diable est dans les détails) A vous de jouer !

            Quand à la presse:

            ttps://fr.businessam.be/un-journal-danois-sexcuse-pour-sa-couverture-peu-critique-de-la-pandemie-nous-avons-echoue/

            En Suisse, la rédaction de Ringier a aussi indiqué qu’ils avaient décidé de suivre la ligne gouvernementale pour ne pas “compliquer la situation”.

            Résultat: perte de la votation sur l’aide aux médias, poussée de l’extrême droite en Europe, etc.

            Si les gouvernements ne font pas leur boulot, le pouvoir pourrait bien leur échapper.

          5. Merci Mimi ….. !
            “La politique, c’est le bac à sable des adultes”. Kheira Chakor.
            Extrait, je cite: “Le principe de vie qui me guide est celui de la connaissance et du respect de l’autre, c’est dans cet esprit que s’inscrit la promotion de la science, éduquer afin que le savoir et la connaissance soient élevés au rang de valeurs”.
            Nous sommes à des années-lumière, hélas. Comment encore corriger ? eab

    4. @SAMUEL
      Bien entendu Twitter et Paypal pour ne prendre que ces deux exemples sont des entreprises privées. J’espère tout de même que vous n’imaginez pas qu’ils travaillent gratuitement. Ce sont des entreprises de service qui ont besoin de leur clientèle tout comme n’importe quelle autre entreprise privée. A ce titre. Ils se doivent de respecter la législation du pays où ils travaillent, notamment en matière de censure. En Suisse jusqu’à nouvel avis, il est encore possible de mettre en doute une décision politique ou de poser une question. Cela s’appelle cher Monsieur, une démocratie.
      Les dirigeants de ces sociétés estiment tout à fait normal de connaître les données parfois sensibles de leurs abonnés. Par contre leur politique interne est des plus opaque.
      Il est impossible de les contacter et personne ne sait exactement qui les dirige tant les responsabilités sont diluées d’une manière, il faut bien l’admettre très intelligente. La plupart des gens vous diront avec un fatalisme stupide que l’on ne peut rien faire. Par contre et fort heureusement il est encore possible de ne pas s’adresser à eux.

      1. “Bien entendu Twitter et Paypal pour ne prendre que ces deux exemples sont des entreprises privées. J’espère tout de même que vous n’imaginez pas qu’ils travaillent gratuitement. Ce sont des entreprises de service qui ont besoin de leur clientèle tout comme n’importe quelle autre entreprise privée”
        Je n’ai jamais imaginé qu’ils travaillent gratuitement. Pourquoi me prêtez-vous cette intention?

        ” A ce titre. Ils se doivent de respecter la législation du pays où ils travaillent, notamment en matière de censure.”
        Dans le cas Trump, Twitter respecte les lois américaines. Sinon, je peux vous garantir que Donald aurait fait un procès. Il a une solide réputation dans le domaine.
        Dans le cas de la relayeuse “d’informations”, il ne s’agit même pas de coupure d’un moyen de communication, mais de l’arrêt de services financiers. Où est la censure? A quelle loi cela contreviendrait-il?

        “En Suisse jusqu’à nouvel avis, il est encore possible de mettre en doute une décision politique ou de poser une question. Cela s’appelle cher Monsieur, une démocratie.”
        Absolument. Personne n’empêche cette brave dame d’aller ânnoner ses “informations” sur la place du marché. Par contre si un moyen de communication à plus haute couverture est acheté auprès d’une société privée, cette société a le droit d’arrêter de vendre son service.

        “Les dirigeants de ces sociétés estiment tout à fait normal de connaître les données parfois sensibles de leurs abonnés. Par contre leur politique interne est des plus opaque.”
        Il y a des contextes légaux très bien définis pour la collection, le stockage et le traitement des données privéess. La LPD en Suisse est une version light de la RGPD européenne. Aux USA, c’est un peu plus compliqué. Il y a l’ADPPA et le FCT Act au niveau fédéral qui sont plus légères que la RGPD, mais la Californie va plus loin avec le CCPA act. Comme les lois californiennes ont tendance à essaimer, ça devrait encore changer ces prochaines années. Un préposé à la protection des données peut faire office de médiateur, de plus, vous pouvez saisir un tribunal.

        “Il est impossible de les contacter et personne ne sait exactement qui les dirige tant les responsabilités sont diluées d’une manière, il faut bien l’admettre très intelligente. La plupart des gens vous diront avec un fatalisme stupide que l’on ne peut rien faire. Par contre et fort heureusement il est encore possible de ne pas s’adresser à eux.”
        Ici, vous mélangez pas mal de concepts, et je ne comprends pas ou vous voulez en venir, si ce n’est peut être que oui, si vous n’êtes pas d’accord avec les agissement d’une entreprise, vous pouvez ne pas utiliser leurs services.

        1. @SAMUEL
          Je dois vous donner raison sur un point. Je pense bien que vous n’imaginiez pas que ces entreprises donnaient dans la philanthropie. J’ai été ironique de façon quelques peu inélégante. L’article de Madame Sandoz traitait de la censure. Je ne vais pas être longue et j’ajouterais simplement que depuis quelques années, la liberté d’expression est menacée dans bon nombre de pays et la Suisse ne fait pas exception. Il suffit d’examiner les dessins de presse. Je ne citerai pas de dessinateur en particulier. Malheureusement, il est à craindre que certains de ces dessins ou caricatures qui nous ont tous fait marrer il n’y a pas si longtemps, seraient censurés aujourd’hui. Je pense que la parole est le dessin de presse sont des exutoires et d’excellents remèdes contre la violence. Tant que l’on ne préconise pas la haine, le racisme et la violence, on doit pouvoir s’exprimer et même poser des questions stupides.

          1. Vous voulez dénoncer la censure, alors faites-le, mais assurez-vous qu’il s’agit bien de censure, définie comme suit dans le Larousse

            “Examen préalable fait par *l’autorité compétente* sur les publications, émissions et spectacles destinés au public et qui aboutit à autoriser ou interdire leur diffusion totale ou partielle.”

            Dans les deux exemples donnés dans le billet de Mme Sandoz, il ne s’agit pas de censure, mais de la résiliation d’une relation commerciale dans un contexte privé.

            Je soutiens absolument le droit de publier les dessins de presse qui ne contreviennent pas aux lois et ordonnances. Cependant un journal privé a parfaitement le droit de définir la ligne éditoriale qui correspond à sa vision.

            Si vous pensez à de l’autocensure, c’est un autre thème.

          2. @Samuel,

            Bel example de censure.

            Larousse donne 8 définitions de la censure dont la 3ème “Action de censurer, d’interdire tout ou partie d’une communication quelconque”

            … et vous n’en retenez qu’une !

            Un établissement public doit servir tous ces clients: toute discrimination est interdite à condition que le client se comporte selon les lois.

          3. @ET VOILA

            Je nous épargne les 7 autres qui ne sont pas à propos dans le contexte évoquer, mais n’y empêche absolument pas l’accès, d’ailleurs vous y avez accédé

            La 3è que vous citez nécessite d’aller lire les 4 définitions du verbe censurer. Les définitions 1, 3 et 4 ne s’appliquent pas. La définition 2:
            “Interdire tout ou partie d’une communication destinée au public : Censurer un article de journal.”
            ne fait pas plus avancer le schmilblick, car encore une fois dans les cas mentionnés il s’agit d’une relation de droit privé et sa cessation entre une plateforme et un membre de cette plateforme.

            Vous dites: “Un établissement public doit servir tous ces clients: toute discrimination est interdite à condition que le client se comporte selon les lois.”
            Dans un contexte juridique suisse, le terme d’établissement public semble se rapporter à des débits de boissons, hébergement d’hôtes ou de danse, sans notion spécifique d’obligation à un service universel
            ttps://www.lexfind.ch/fe/fr/tol/10995/versions/58103/fr ou ttps://www.fr.ch/travail-et-entreprises/commerce/etablissements-publics

            La définition US, ou du moins californienne semble un peu plus large, avec une interdiction de discrimination sur la race, la santé, l’orientation ou le genre, mais aucune obligation de service universel ou du moins pour qui respecte les lois.
            ttps://calcivilrights.ca.gov/unruh/

    5. Vous croyez vraiment ce que vous dites. Lorsque l’on sait que les 5 propriétaires de toutes les chaînes et médias américains sont aux mains des démocrates, que la fille du Dr Fauci fait partie de la direction générale de Twitter… Arrêtons de tourner la tête même si ce n’est pas joli, joli et regardons les choses en face.

      1. “Vous croyez vraiment ce que vous dites.”
        Oui!

        “Lorsque l’on sait que les 5 propriétaires de toutes les chaînes et médias américains sont aux mains des démocrates”
        On dirait que nous avons à faire à un.e fin.e connaisseur.euse du paysage médiatique américain! La Fox Broadcasting Company est aux mains de Murdoch. Je ne savais pas qu’il était démocrate 🙂

        “la fille du Dr Fauci fait partie de la direction générale de Twitter”
        En cherchant sur Google, Fauci a trois filles: Jennifer, Megan et Alison
        La composition du board de Twitter: ttps://investor.twitterinc.com/corporate-governance/board-of-directors/default.aspx
        La composition de la DG de Twitter: ttps://about.twitter.com/en/who-we-are/our-company#leadership
        Oops, elles n’y sont pas. Vous voyez, si vous aviez fact checké avant de poster, vous auriez évité de répandre une fausse information.

        1. Le monde est petit.
          Alison Fauci a travaillé pour Twitter depuis 2014 en tant que Software Engineer après ses études à Stanford. Donc en bas de l’échelle en tant que simple technicienne après 7 ans ?

          Aux USA, à 30 ans, votre carrière est généralement bien engagée. Mais on devrait éviter de confondre les aspirations des enfants avec celle de leurs parents. LinkedIn protège donc son profil actuel et c’est très bien ainsi.

          Votre “fact check” est donc incomplet car souvent la vérité n’est ni noire ni blanche mais en demi-teintes.

          Affaire à suivre.

          1. Le fact check est complet par rapport à la citation de @MOI. Elle ne fait ni n’a fait partie de la direction générale de Twitter. Loi de Brandolini oblige, j’ai pris un raccourci que vous soulignez _justement_ . J’augmente donc, tout en persistant sur ma conclusion que ce fait n’a aucune importance.

            Son profil LinkedIn est accessible, et indique qu’elle est ingénieure en milieu de carrière sur la track technique, avec des expériences et connaissances très typées hands-on sur le front-end des applications et les mécaniques de transmission de données. Elle ne fait aucune mention d’une quelconque responsabilité de ligne ou transversale, ou même de positionnement sur le marketing ou produit. Elle a quitté Twitter en août 2021 à ce poste

            Voilà pour le fact check.

            Croire qu’un employé de premier niveau technique, ou second si on la considère comme senior, à son mot à dire sur la ligne éditoriale dans une boîte de 7’000 dont le coeur de métier est la donnée indique que l’on ne connaît pas le domaine, et/ou qu’on a trop lu Q. L’argument consistant à dire qu’elle minimise son profil ne tient pas non plus selon moi, car si elle avait réellement eu de l’influence, elle n’aurait pas quitté Twitter pour aller faire du front-end en React dans une NGO de moins de 50 employés.

            Et voilà pour l’analyse personnelle.

          2. Je partage votre analyse sur le fond.

            Mais pas sur la forme: tenter de corriger la vérité à coup de loi de Brandolini est le meilleur moyen d’entretenir le mensonge.

            Il n’y a qu’un moyen de lutter contre le mensonge: la vérité. C’était le sens de mon commentaire.

            Votre 2ème message est donc plus crédible. C’est par là qu’il fallait commencer !

          3. @Bernard R.

            Alors dans ce cas, en plus de corriger mes erreurs d’arrondi, n’hésitez pas à prêter main forte à ceux qui, ici, essaient de maintenir un peu de logique et de conséquence.

  4. Les entreprises privées sont privées, elles choisissent de fermer un compte moins pour la morale que pour l’impact négatif contre la société.
    Rien d’anormal puisque le but est d’échapper à la fuite des sponsors ou de la vindicte populaire.

    A partir du moment où on s’engage dans du gratuit, c’est le prix à payer.
    Il est facile d’éviter ça par une approche logique,
    scientifique des problèmes et non polémique sans preuve.
    Concernant le vaccin et autre, on voit un avis d’incultes sans cohérences dans les propos avec des fausses vérités. Ça se la joue scientifique sans aucun bagages. Un avis ne se base pas sur ses envies, ses opinions, mais la réalité.

    Si les gens se font fermer leur compte, c’est d’abord qu’ils ont été idiots. Ils ne sont pas pénalisé sur un avis mais sur leur médiocrité à développer leur théorie qui se soustrait à la réalité pour des affirmations de gourous. Parfois, c’est psychiatrique avec l’impossibilité de séparer la réalité du fantasme.
    Lorsque la médiocrité entache la réputation d’une entreprise, celle-ci riposte.

    Quant à l’idée que le monde sera gouverné par ces entreprises, c’est juste idiot. La presse, l’afp, nous saoulent avec le climat, l’impact reste limité, la société ne change pas d’un iota, elle reste capitaliste. Au pire, ça se démantèlera.

  5. Chère Suzette,
    La seule réponse qui me vient à l’esprit pour continuer de soutenir la biodiversité aussi dans les médias est : boycotter ces services numériques qui se fichent de la démocratie et du débat.

  6. Il n’y a qu’une seule solution: boycotter les acteurs comme Paypal, qui sont dangereux de part leur caractère monopolistique.
    Il n’y a pas d’autre solution pour ramener ces acteurs à la modestie.

    1. Exactement Samy ! Cela fait de très longues décennies que j’ai boycotté PayPal (un bug avec PayPal France et basta pour toujours). Il y a tellement d’autres moyens de pouvoir payer, sans passer par Visa et/ou autres du même acabit. Un jour peut-être le cash discret reviendra en force, qui sait ?!
      Twitter ne m’a jamais paru digne d’intérêt ni de confiance.
      eab

  7. Les géants du net se moquent de la législation, ni plus ni moins que tous les membres du club des ultra-riches, investis de la mission divine de changer la société pour construire un monde meilleur. La politique de la terreur et les sanctions contre ceux qui contestent leurs décisions ont pu être appréciées lors de la crise du Covid, qui n’était autre qu’une expérimentation mondiale sur le genre humain. La perspective d’un contrôle total de la population à la chinoise les fait saliver, et lorsque l’on considère la majorité écrasante d’oligophrènes qui se sont soumis à leur propagande, on est sérieusement en droit de se faire du souci. Qu’untel soit censuré ou que tel autre soit viré d’un compte ne constituent que des aléas individuels. Le plus grand danger qui se profile pour tous est le remplacement de l’argent physique par l’argent numérique. Si par malheur leur projet phare devait se concrétiser au détours d’une menace existentielle fantasmée, ce serait la fin de toutes les libertés individuelles.

  8. Merci Madame. l faut en parler … Exemple : Mr Trump a été un bouc émidsaire pour les médias qui sont de gauche. Il n’ a pas provoqué de guerre contrairement à son prédécesseur … Sa franchise ne plait pas et faisait des commuiqués sur les réseaux sociaux ( T…r) ATTENTION les méias sont souvent des moutons. Et il faut connaitre les circonstances, les motivations etc…

  9. Vive la liberté d’expression et le droit à la carricature.

    Vive Sardine Ruisseau !

    ttps://twitter.com/sandruisseau/status/1566494701754236930

  10. Chère Madame,
    Le danger de l’Internet va bien au-delà des opérations des sociétés privées. Ce média est une invention remarquable qui permet de s’instruire et d’avoir accès à l’information instantanée. Mais, comme en toute chose, il y a le revers de la médaille. Les populations ne voient pas qu’elles font l’objet d’un lavage de cerveau gigantesque et de la destruction systématique de l’espèce humaine avec la propagation de concepts mortifères tels que les théories du genre, de l’écriture inclusive et, surtout, de la pornographie qui contamine aujourd’hui même les mineurs ! Règne du profit et de l’institution du néo-colonialisme de l’Oncle Sam en gouvernement mondial !
    Que faire ? Malheureusement, il est trop tard pour nous. Il faut attendre l’avènement du monde nouveau !

    1. Il n’est jamais trop tard. Il faut à chaque occasion attirer l’attention sur le danger de formatage et de déshumanisation afin que cette technique magnifique sous plusieurs aspects puisse être domestiquée au lieu que des profiteurs s’en servent pour nous domestiquer.

  11. Madame Sandoz a raison de soulever le problème de la censure unilatérale comme des conditions d’utilisation – comme l’évoquent certains commentateurs . Cela veut dire que ces entreprises géantes opèrent partout et agissent de manière unilatérale et absolutiste.
    On ne peut pas sans s’émouvoir observer que d’autres entreprises sont, malgré leur réputation bonne ou mauvaise, obligées, par déontologie et par éthique, de soumettre aux utilisateurs et consommateurs, un contrat d’utilisation avec des règles communes. Si les uns doivent s’y conformer, les prestataires gratuits ou payants doivent aussi le faire, mais les conditions du prestataire doivent aussi être décrites en amont et souvent, la logique de l’échange de procédés fait ressortir aussi des obligations pour le prestataire.

    Dans le cas de Paypal et de Twitter, les décisions sont édités au coup par coup selon le sens du vent.
    Qu’elles soient géantes et d’envergure mondiale ou petites et locales, la moindre des loyautés est de définir les conditions du refus du servir. Cela fait défaut dans le cas cité par Mme Sandoz. C’est un point de vue, indéniablement juristique.

    C’est manifestement une question de culture législative et juridique. Les parlementaires doivent impérativement se mettre à jour et se recycler pour que la société retrouve un cadre de fonctionnement équilibré et équitable par des règles communes et connues.
    Les contrats qui lient les parties doivent comporter droits et obligations pour les deux parties. Pas seulement pour l’une seule des deux.

    Un commentateur parle du gratuit.
    En effet. Le gratuit ne peut conférer des droits discrétionnaires aux prestataires de services. C’est un engagement qui suscite un mécanisme de fonctionnement. Si l’on regarde plus loin, les données récoltées par ces entreprises sont gratuites à l’insu du consommateur-utiilisateur et leur vente ou cession à des tiers n’est pas gratuite. Au contraire, elle est même très lucrative pour les collecteurs. Autrement comment justifier les dizaines de milliards de dollars de bénéfices engrangées chaque année tout en rémunérant des armées de spécialistes dans les divers traitements?

    Le simplisme veut qu’on croit que ces géants du numériques sont de purs philanthropes.
    Le simplisme veut aussi qu’on confère tous les droits aux philanthropes. C’est ainsi qu’on se laisse déposséder de son libre arbitre et de sa maîtrise.

  12. La censure est le premier pas vers le totalitarisme. Je note que Paypal va plus loin, puisqu’il agit sur les flux financiers, dans le but de mettre clairement en difficulté l’entreprise. Et on trouve que c’est normal pour une démocratie? Quelle sera l’étape suivante?

  13. Voici un article tout à fait en cohérence avec le billet de Madame Sandoz.
    La censure qui vous prive d’un accès ou d’un service, d’une publication et d’une communication. est inscrite dans un vaste programme de guerre du totalitarisme contre toute citoyenneté et tout droit de savoir ce qui se passe dans la société. Cette guerre livrée par ceux que les citoyens ont élus, est très grave. C’est un signe de déliquescence et de corruption extrême pour ne pas dire trahison et manipulation du peuple à un degré jamais connu dans l’histoire ancienne et moderne.
    J’espère seulement que les états américains, ceux qui ont tenté de résister à cela, parviendront un jour à faire évacuer ces équipes pourries du gouvernement par le scrutin.
    L’enjeu est le même pour les pays d’Europe et pour la Suisse.

    Petite ou grande, une censure n’est jamais banale.

    ttps://www.globalresearch.ca/big-tech-met-regularly-biden-officials-discuss-what-censor-court-documents/5792420

  14. Nul n’est obligé de s’inscrire à PayPal, organisme privé libre d’accepter ou de refuser qui il veut. Quant à Internet et aux réseaux sociaux, nul n’est obligé de s’y connecter mais si l’on choisit de le faire, alors il faut en accepter les règles du jeu – ni plus ni moins que sur un blog du “Temps”…

    Sauf à le chercher, où est donc le problème de la censure?

    1. On peut indiquer à une personne la “faute” qu’elle a commise. C’est une question d’honnêteté intellectuelle autant que de franchise.

      1. Twitter l’a fait!
        Les entreprises ne sont ni tenues à l’honnêteté intellectuelle, ni à la franchise. Ça serait bien, mais j’imagine que ça casserait pas mal de business processes…

  15. Voici mon commentaire ayant été censuré sur TdG (Tamedia) sur le sujet des manifestations pour le climat à Lausanne, récemment:
    Nos églises sont vides mais nos écoles, facultés et rues sont pleines de croyants fanatiques manipulés par le nouveau clergé.
    Commentaire lapidaire de la censure:
    Votre commentaire posté le 05.09.22 13h10 a été estimé contraire à la charte de modération. Nous vous invitons à le reformuler afin qu’il soit accepté par notre équipe de modération. Vous pouvez consulter notre charte en ligne ici.
    FIN DE CITATION
    Il suffit de changer parfois un mot pour que le commentaire soit accepté. Dans le cas présent, j’y vois la preuve que la décision de censure, plutôt que d’obéir à des critères objectifs définis dans la charte de modération, dépend de la bonne volonté du contrôleur à la rédaction voire du journaliste en personne auteur de l’article, pour écarter toute mauvaise publicité.

  16. Merci Madame pour cet article très pertinent qui soulève des questions préoccupantes. En effet, la sacro sainte liberté d’expression en Suisse me paraît menacée et je pèse mes mots. Que les propos haineux, les appels à la haine et la calomnie soient censurés, cela est tout à fait normal pour préserver la sécurité et la paix dans notre pays. Il nous est conseillé par certains responsables de médias, de ne pas critiquer la stratégie énergétique de nos Autorités. Un journaliste bien connu s’en est offusqué sur son blog à juste titre. J’avoue que je ne comprends pas cette démarche journalistique qui va à l’envers du rôle de cette profession. Il est à relever que ce ne sont pas nos Autorités qui nous demandent de ne pas émettre de critiques à leur encontre mais les médias eux-mêmes. On croit rêver. Quant à la numérisation, c’est un vaste problème sur lequel nous n’avons pas de contrôle. Le risque est à l’évidence la sécurité de nos données. Il m’apparaît que ces sociétés se considèrent au-dessus de la législation des pays où elles gagnent pourtant beaucoup d’argent. Il est en effet impossible d’obtenir des réponses à certaines questions car personne n’est semble-t-il responsable. Tant que la situation est si trouble, il faudrait éviter de travailler avec de telles sociétés.

  17. La censure prend parfois une tournure surprenante.

    Hier, un fil de commentaire sur la TDG s’anime. Le dialogue est poli et en ligne avec le code de conduite, pas d’invectives et des informations bien sourcées. Mais le nombre de commentaires augmente rapidement. De nombreux commentaires contredisent l’article et rencontrent un certain succès (on peut compter les “likes”).

    Certains commentaires déjà publiés commencent alors à disparaître entrainant ainsi la disparition des réponses des autres commentateurs. Le selection n’est pas aléatoire.

    Et le lendemain, le fil de discussion est “nettoyé” donnant ainsi l’impression d’un débat équilibré au lecteur.

    Témoignage de “complotiste parano” ?

    Quand on poste, on reçoit parfois un eMail demandant de modifier le contenu pour devenir “conforme”. Quand, il n’y a rien à changer, il suffit alors de changer une lettre aléatoirement et puis ça passe. Parfois un commentaire publié il y a une semaine est enlevé et vous recevez un message de modifier. ça fait quand même un peu “police de la pensée” car les même critères ne sont pas appliqués de manière uniforme.

    Mais hier, j’ai gardé des screen shots quand ça a commencé. De plus, il y a un “bug” avec leur compteur de commentaires: il affiche un chiffre autour de 50 alors que seulement une trentaine sont affichés…

    20 commentaires se sont ainsi volatilisés…

    Drôle d’époque !

  18. Votre phrase, Madame, m’a fait bondir car elle sous-entend qu’il existe des pays démocratiques. La voilà: “Dans les milieux civilisés, donc démocratiques, on sait de quoi on est accusé. Dans les dictatures, on est accusé sans précision et, pour se défendre, on doit dire ce que dicte le pouvoir qui pratique la censure en tout arbitraire.”.
    J’ai cru pendant longtemps que la Suisse était un pays démocratique car je n’avais jamais été confrontée aux décisions incompréhensibles du pouvoir judiciaire vaudois ! Puis à celles du tribunal fédéral ! Il existe clairement un système judiciaire à plusieurs vitesses: très strict pour les personnes qui dénoncent les dysfonctionnements, par exemple la corruption et les actes des escrocs financiers, et très laxiste quand il s’agit d’appliquer les articles du code pénal aux personnes riches, intouchables. Dans le canton de Vaud, de nombreuses personnes ne comprennent pas pourquoi la vérité n’est jamais recherchée et pourquoi elles sont condamnées de façon totalement injuste ! De diffamation par exemple !

  19. Votre billet, Madame, critique la censure pourtant je constate que vous pratiquez aussi la censure. En effet, depuis plusieurs mois, le lien du site Web correspondant au résumé de mon combat est systématiquement censuré sur votre blog sans que je n’aie reçu aucune explication de votre part.
    Quand ce lien était accepté mon nom s’affichait en rouge. En quand ce lien est censuré (effacé) mon nom apparaît en noir! C’est le cas depuis quelques mois …

    1. La présence d’un URL qui permet directement de passer de mon site sur un autre équivaut à un lien actif et j’évite tout lien actif car je ne peux pas vérifier systématiquement les contenus et n’entends pas courir de risque. En outre, j’évite que l’on puisse faire de la propagande, quelle qu’elle soit directement depuis mon blog. Je mets donc tout le monde à la même enseigne et tout URL est supprimé par moi, depuis des lustres. Je reconnais toutefois que ces contrôles aux fins d’assurer en outre l’égalité de traitement me prennent un temps fou. Et j’essaie de le faire le plus scrupuleusement possible.

  20. Les plateformes numériques permettent un contrôle inégalé dont la censure:

    ttps://www.lefigaro.fr/international/convoi-pour-la-liberte-les-camionneurs-canadiens-prives-de-leur-cagnotte-20220203

    ttps://actualitescanada.com/les-autorites-federales-sevissent-contre-le-financement-des-manifestations-de-camionneurs-des-regles-du-crowdfunding-au-gel-des-comptes-bancaires/

    Mais ceux qui dénoncent cet état de fait sont soit des malfaiteurs qui ont quelque chose à cacher ou alors des complotistes ?

  21. Le dénominateur commun entre PayPal et Twitter s’appelle Elon Musk qui aura été le troublion dans les deux cas.

    Comment peut-t’on laisser autant de pouvoir au niveau planétaire entre les mains d’un seul individu, qui par définition n’est pas parfait ?

  22. Les conditions générales imposées par les réseaux sociaux et les plateformes de streaming comme YouTube minent nos démocraties.

    Car, s’il était légitime, dans un contexte temporel défini, de protéger certaines personnes d’une désinformation qui pouvait avoir des conséquences importantes sur la santé, empêcher la diffusion d’informations véridiques et vérifiées l’est encore plus.

    Un simple exemple: il était interdit de prétendre en 2021 que le vaccin n’empêchait pas la transmission alors que des études démontraient déjà le contraire (ça l’est d’ailleurs toujours mais devant l’évidence “empêcher” a été remplacé par “diminuer”). De nombreuses personnes ont alors contracté la maladie en ne prenant plus aucune précaution lorqu’ils étaient en contact avec une personne vaccinée.

    La censure n’est donc plus là pour protéger ou informer.

    Si publier une étude scientifique puis la faire officiellement valider par ses pairs reste possible, la diffuser sur internet ne l’est pas si son contenu entre en contradiction avec les règles édictées par le réseau social.

    Partager son expérience sur un effet secondaire grave, même si vous avez un rapport médical en main, vous expose à une censure selon ces mêmes règles.

    Mais ces mêmes plateformes n’empêcheront pas la diffusion d’un spot publicitaire, au milieu de votre clip, pour une barre chocolatée (avec des personnes au look athlétique et sexy dans une ambiance ludique) alors que l’obésité est devenu un des plus graves problème de santé publique.

    Alors est-ce que ceux qui publient du contenu doivent s’adaptent et jouer sur les les émotions plutôt que de partager des faits ?

    Face à la désinformation, il n’y a qu’une seule parade: l’éducation.

  23. En Californie, un médecin qui s’éloignera du discours officiel de la vaccination pourra être poursuivi et son droit de pratique révoqué. Il n’est donc plus libre de s’exprimer publiquement ni de conseiller ses patients. Ceci est aussi valable lors de ses interventions sur internet.

    Cela va devenir vite compliqué car l’état des connaissances évolue plus rapidement que la mise à jour des documents officiels.

    D’autre part, les informations des diverses autorités sanitaires et les dates d’application sont parfois contradictoires (une polémique est apparue récememnt en Angleterre sur les recommandations des la vaccination des femmes enceintes).

    Ainsi, un médecin confronté à un jeune de 28 ans devra lui conseiller une 4ème dose puis une 5ème dose avec les nouveaux vaccins tout comme il le ferait pour un octogénaire.

    Mais, il est aussi tenu d’informer ses patients des risques sinon il pourrait être aussi poursuivi (n’oubliez pas qu’aux USA, les actions civiles sont sponsorisées par les avocats – donc si vous laissez un flaque d’eau dans votre restaurant et quelqu’un glisse, vous êtes foutu). Or, le risque de myocardite chez les jeunes est maintenant officiel.

    A noter qu’aux USA, les recommendations de vaccinations sont les mêmes si vous êtes guéri de la maladie.

    Donc une consultation pourrait donner cela:

    – “Oui, vous devez faire cette 5ème dose mais vu votre âge vous risquez fort de developper une myocardite”

    – “Alors pourquoi prendre ce risque, quel est le bénéfice pour moi ?”

    – “Vous réduisez fortement le risque de formes graves”

    – “Mais je suis jeune et en parfaite santé. J’ai fait la 4ème dose, il y a trois mois et j’ai guéri du Covid il y a un mois sans problème”.

    (le médecin hoche la tête embarrassé car il vient de lire une étude qui circule dans le cercle de l’alumni de son université qui confirme que, dans cette tranche d’âge, la vaccination provoque plus de myocardites que la maladie).

    Moi, dans un cas pareil, je changerai immédiatement de médecin…

    Il faut donc s’attendre à un numéro d’équilibriste selon les dates et le contenu de parution de certaines études. Car vous attendez de votre médecin qu’il soit à la pointe et pas simplement un robot.

    Le corollaire pourrait être une perte de crédibilité encore plus importante de cette profession. Résultat: toutes les médecines alternatives ont le vent en poupe (les plus sérieux comme les charlatans) …

    La censure provoque souvent le contraire de ce qu’elle souhaite.

  24. Selon Alexandre Casella (voir son BLOG): “L’innovation, la créativité ou même la pensée indépendante étaient mal vues au point de générer une société fondée sur la médiocrité, la conformité et l’asservissement.” Amèle Debey devrait être fière que “le système” qui nous gouverne la considère comme étant une personne “dérangeante”, ce qui prouve la véracité de ses écrits. Elle devrait ouvrir vite un compte à la poste, car à ce rythme, “le système” risque d’instruire les banques suisses de fermer à l’avenir ses comptes.

  25. Exemple de la désinformation massive opérée par Facebook sur les internautes du monde entier, par le biais de son pseudo “fact-checking”. Réponse des éditeurs du British Medical Journal qui sont, eux, de vrais scientifiques.
    ttps://www.bmj.com/content/375/bmj.n2635/rr-80

  26. En Suisse romande, de plus en plus de citoyens n’ont plus du tout confiance envers les autorités car ils constatent que la censure a énormément augmenté, le harcèlement aussi quand on ne suit pas les obligations incompréhensibles. La discrimination a également augmenté. D’où la création ces deux dernières années de nombreuses associations de citoyens, afin de pouvoir mieux se défendre. Ces derniers mois, des citoyens ont créé le Mouvement Fédératif Romand et leur site Internet vient d’être mis en ligne. Cela pourrait intéresser Mme Debey ainsi que d’autres personnes. Voilà le lien :
    ttps://www.mouvement-federatif-romand.ch/

  27. La surmortalité en 2022 chez nous est de 3’000.- personnes, et l’année n’est pas encore finie, alors que l’OFS s’attendait à un déficit !!! (quel cynisme) de mortalité en 2022, puisque beaucoup de personnes âgées sont mortes AVEC le Covid, pas nécessairement du Covid, en 2020 et en 2021.

    1. A Elie Hanna: Cette surmortalité est-elle due aux effets secondaires des “vaccins” contre le Covid ayant été injectés à la population suisse (au total 16 millions de doses) ?
      Voilà un site qui recense les effets indésirables résultant des « vaccins » contre le Covid:
      ttps://www.reinfosante.ch/les-effets-indesirables/

  28. Il faut rester trés viglilant et trouver des solutions … , car chez les pauvres Ouïghors , n’ont ils pas commencer comme cela … ? Avec le temps , cela ne va pas s’amèliorer tout seul … et certainement empirer … Mais que pouvons nous faire face à un tel controle de la pensée libre … ? C’est un immense couvercle en fonte trés lourd qui se referme sur nous petit à petit … Un autoritarisme des grandes entreprises du web … Une corde au cou de la Liberté … Serge , Montpellier , Occitanie le 09 sept. 2022 ( nuageux )

  29. Sachez que la censure touche aussi les médecins du canton de Vaud. Une nouvelle vidéo très importante a été publiée le 8 septembre 2022. Le Dr Philippe Saegesser explique comment il a été discriminé par la Société vaudoise de médecine (SVM), car il a osé critiquer les décisions prises pendant la pandémie. Les explications qu’il fournit sont primordiales et permettent de comprendre comment les médecins doivent obéir aux autorités, ce qui nuit très gravement à leur liberté de choix des traitements (liberté thérapeutique). Voilà le lien : ttps://youtu.be/KmnKUJsFh1w
    Suite à une décision incompréhensible de la SVM, le Dr Saegesser va porter plainte.

  30. Les procureurs généraux du Missouri et de la Louisiane intentent un procès au gouvernement.
    À l’occasion du procès intenté par les États du Missouri et de la Louisiane contre l’État fédéral, un ensemble de documents faisant partie d’une production préliminaire ont été révélés par le média The Epoch Times.
    « S’il y avait un doute sur le fait que le gouvernement fédéral était derrière la censure des Américains qui osaient être en désaccord avec le narratif officiel sur le Covid, ce doute a été effacé », a déclaré dans un communiqué Jenin Younes, un avocat de la New Civil Liberties Alliance qui représente certains des plaignants dans cette affaire. « L’étendue choquante de l’implication du gouvernement dans la réduction au silence des Américains, par le biais de la coercition des entreprises de médias sociaux, a maintenant été révélée. »
    Les plaignants ont déclaré que la campagne de pression massive équivalait à une « entreprise de censure », car elle impliquait un très grand nombre de fonctionnaires et d’agences.

  31. Bon début , Nicolas , mais en France , que font les procureurs … ? Car il me semble que nous avons les mêmes problèmes … d’entreprise de censure … et de campagne de pression du gouvernement …

  32. Bel exemple où l’opacité rejoint la censure:

    ttps://www.youtube.com/watch?v=Z8W1XWHkUPI

    Il y a quand même un sérieux problème de gouvernance.

    Pour le CV: ttps://www.michele-rivasi.eu/

    On peut ne pas être d’accord avec ses opinions mais difficile de parler de complotisme ou de récupération d’extrême droite.

  33. Internet permet aussi parfois à des scientifiques de publier des informations que la presse grand-public juge peu opportune. Un très récent article du Lancet a attiré mon attention:

    ttps://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)01585-9/fulltext

    Enfin un résumé moins politisé et plus scientifique. Au delà des constatations de base sur le manque de coordination et d’équipement sanitaires (masques, etc), la question de l’origine de la pandémie est à nouveau soulevée.

    Et la conclusion est “The proximal origins of SARS-CoV-2 are still not known”. C’est assez grave car cela signifie qu’après presque 3 ans, on n’en sait toujours rien. Il est donc difficile d’agir pour prévenir une nouvelle pandémie.

    L’article liste donc les hypothèses possibles et les actions à prendre pour éviter les situations à risque. Et vu, que l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire ne peut pas être exclue, le rapport recommende des actions:

    “the poor enforcement of appropriate levels of biosafety regulations in the lead-up to the pandemic, raising the possibility of a laboratory-related outbreak”

    Cela ne signifie en rien que l’origine soit un laboratoire mais que lorsqu’on a demandé aux laboratoires concernés de produire les preuves du contrôle de leur processus de qualité pour exclure cette source, ils ont été incapables de le faire.

    Il est même mentionné: “including the strict regulation of gain of function research of concern.”

    Ce qui signifie en clair que certains laboratoires travaillaient sur ce type de recherche y compris sur des coronavirus. (Je sens la censure “complotiste” se lever chez le lecteur).

    Il est pourtant temps que la population comprenne le problème: il ne s’agit pas de pointer le doigt sur une conspiration mais de réaliser que nos processus dans le domaine des biotech ne garantissent pas suffisament notre sécurité.

    C’est tout !

    Alors je remercie The Lancet et le moteur de recherche qui m’ont permis de trouver cette information dont la presse n’a pas parlé en Suisse.

    1. Merci beaucoup Scandale. Très intéressant.

      Donc chez nous en Suisse, les autorités continuent à nous tourner en bourriques en camouflant des informations très importantes, puisqu’il faut toujours protéger le sacro-saint « propre en ordre » – or c’est le désordre qui l’emporte, avec un délitement total de la confiance.

      J’ai reçu d’autres références sur les dangers vaccinaux chez les « rénaux chroniques », or j’ai très bien compris que cela n’intéresse personne hormis notre tout petit groupe CMGN-GNCM.

      Dorénavant, il n’y a que les 3C qui sont dignes d’exister : Cancer-Cœur-Covid c’est Classe. Le reste est CENSURÉ.

      Pour ma part, je reste hors d’atteinte de ces 3C (quelle chance n’est-ce pas !) donc forcément je suis « complètement démodée ».

      Dans un sens, c’est assez formidable car ainsi j’ai une paix royale et une liberté incomparable, en n’appartenant à aucun camp.

      Au plaisir de vous lire, ea

      ttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8802343/pdf/biol-2022-0005.pdf
      Une de mes dernières lectures: The mother of all battles: Viruses vs humans. Can humans avoid extinction in 50-100 years?

      1. Merci pour ces références.

        Il est possible que l’espèce humaine subissent les foudres de la nature qu’il a surexploité. Un virus pourrait, en effet, détruire l’espèce humaine. Mais j’y crois peu: ce n’est jamais arrivé. Les nouveaux virus finissent par s’adapter et les humains aussi. En fait, nous n’existerions pas sans les virus: nous sommes faits pour coexister.

        Pour moi, la leçon de cette pandémie, c’est plutôt “humans vs humans”: face à un danger mortel, on a connu la division et la haine.

        Plus que le virus lui-même, c’est la crise et l’utilisation que chacun en a fait pour servir ses intérêts qui a été le plus grand danger. Le pire ennemi de l’homme restera l’homme.

        Ce virus a révélé nos faiblesses. Et, bien qu’il ait décidé de nous accorder une nouvelle chance en janvier, nous n’avons pas su nous réconcilier. La profonde fracture de notre société est toujours là: les opinions sont tranchées et polarisées. La classe politique ne fait rien pour y remédier en poursuivant la chasse aux sorcières et en n’admettant par certaines erreurs et les effets secondaires graves. La désinformation et la censure ne contribuent pas non plus à restaurer la confiance.

        La science est la fondation de nos démocraties capitalistes. En reniant certaines de ses valeurs, elle nous a affaibli. L’état de droit a été bafoué. Certains médecins ont renié leurs serments. La propagande a remplacé les faits. La science a été utilisées pour un spectacle pitoyable.

        Traiter certains de complotistes ne supprimera pas la confiance perdu pour longtemps.

        L’être humain a accumulé une capacité de destruction inouie et démontré qu’il est capable de l’utiliser contre ses semblables. Espérons donc que le virus restera tranquille et que nous saurons retrouver un équilibre rapidement.

    2. Bonjour Scandale (2ème réponse, la 1ère n’étant pas encore passée):
      En faisant mon tour habituel des infos multilingues, je trouve la référence que vous citez dans The Lancet sur RSI, avec un commentaire en italien:
      ttps://www.rsi.ch/news/mondo/Covid-Lancet-milioni-di-morti-si-potevano-evitare-15633031.html
      ENFIN ! Un beau week-end, eab

  34. Voilà une information importante concernant Bill Gates assigné en référé au tribunal judiciaire de Nanterre le 22 septembre. Voilà le lien :
    ttps://www.francesoir.fr/politique-france/refere-de-bonsens-contre-bill-gates-audience-aura-lieu-22-septembre
    Et en Suisse que fait-on suite aux déclarations ayant induit des milliers de personnes en erreur concernant les vaccins à ARN messager contre le Covid ?

    1. Bonsoir. Merci pour les liens. Chez nous il ne se passera rien … dirigeants souffrant de couardise aigüe incurable hélas. Salutations. eab

  35. Les effets secondaires des vaccins contre le Covid restent un sujet tabou. Mercredi 21.9.22 à 18h un film sera diffusé au cinéma Rex à Vevey « Effets secondaires, la face cachée des vaccins contre le Covid ». Quelques médecins seront présents.
    Pour information : ttps://www.reinfosante.ch/

    1. Merci beaucoup pour ces informations.

      Je serai absente ce jour là. Savez-vous si une rediffusion est prévue ? Y a t’il un contact ? (eMailou autre).

  36. Nouvelle étude:

    ttps://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2796427

    La presse n’en parle pas et pourtant elle n’hésitait pas à publier des “fact checker” pour prétendre le contraire:

    ttps://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-la-vaccination-peut-elle-avoir-des-effets-sur-lallaitement-26-08-2021-CLE42LOFOFEHHIFSHUUTVD5ZJY.php

    La presse va t’elle publier les rectificatifs alors qu’elle mentait tout simplement ? Quand à la crédibilité du professeur/expert qui s’exprime, elle en prend un coup: sera t’il convoqué par l’ordre des médecins ?

    Cela permet aussi de s’interroger sur ces “fact checkers” qui prétendent détenir la vérité et censurer les autres alors qu’ils propagent aussi des mensonges. Un vrai panier de crabes !

    Mais pourquoi de telles informations ne sont-elles pas relayées à la population au moins par les autorités sanitaires ?

    Donc, on a prétendu que, vu les dosages infinitésimaux de ce vaccin et sa pharmacocinétique, il atteignait sa cible en quelques heures et ne circulait pas dans l’organisme. Il était donc impossible de le transmettre lors de l’allaitement.

    Le contraire est démontré et personne n’informe les patients ?

    Vu les concentrations, l’étude conclu que l’allaitement est sans danger mais indique tout de même qu’il faudrait s’abstenir durant les 48 heures qui suivent la vaccination si on allaite un bébé de moins de 6 mois car aucune étude n’a été conduite pour écarter tout danger.

    Même si de futures études devaient conclure qu’il n’y a aucun danger, n’est-ce-pas à la mère de décider si elle souhaite prendre ce risque ou simplement attendre 48 heures ?

    Si j’étais concerné, je déposerai plainte car ce n’est pas en niant le principe de précaution que l’on va rassurer la population qui se méfier de ces injections à répétition.

    1. Bonjour Scandale, courte réponse : merci pour le lien. Je suis choquée car l’allaitement a été une période magnifique et bénéfique pour nous enfant et mère. Notre gouvernement est composé de lâches indignes. Une honte + une mollesse amplifiées avec cette incapacité à “tonner” face aux Pharmas. Avec en plus la sale affaire des primes nous avons touché le fond du fond. Pays affligeant… rempli de couardise primaire. Bons messages. eab

  37. Nouvelle exemple de censure des “fact checker” qui dénigre un contenu afin que le lecteur ne n’y arrête pas:

    “AFP Fact Check: les vaccins anti-Covid adaptés à Omicron “pas testés sur les humains” ? Attention à ces allégations trompeuses”

    Quand on lit plus en détail, l’AFP met en garde que de dangereux complotistes affirment que le vaccin bivalent approuvé aux USA contre le dernier variant (BA.5) n’a été testé que sur les souris. Ce qui est …. vrai ! Ce vaccin n’est d’ailleurs pas approuvé en Suisse.

    Alors l’article relativise en mentionant que l’autre vaccin basé sur BA.1 a été testé sur des humains et que “Les rappels annuels du vaccin anti-grippal suivent par ailleurs le même processus”.

    Ainsi le schéma vaccinal de la grippe comprendrait une primo-vaccination de 3 doses puis des rappels annuels ? C’est faux: on peut se faire vacciner annuellement contre les souches dont on pense qu’elles circuleront durant l’hiver. On ne parle d’ailleurs pas de rappel: il n’y a pas de pré-requis.

    D’autre part, le vaccin contre la grippe existe depuis des années et on le maîtrise mieux (dosage, évolution des souches, etc) et il n’est pas basé sur l’ARNm. Et malgré cette expérience, le taux de protection est parfois faible certaines années.

    Dans le cas du Covid, il n’y a tout simplement aucune étude scientifique confirmant le degré de protection que ce vaccin (formes symptomatiques, contagion, etc) offrira contre les variants en circulation: 4 nouveaux sont en compétition et BA.2.75.2 pourrait être le gagnant. Dans ce cas, le premier vaccin bivalent basé sur BA.1 pourrait être plus efficace que le plus récent testé sur les souris. Mais ce c’est pas sûr…

    En fait, on le suppose mais on n’en sait rien: loterie ! Alors, ce fact check ne vaut pas mieux que les fake news.

    Dans sa dernière version de recommendations de vaccination du 23.5.2022, l’OFPS précise que:

    “D’un point de vue juridique, les vaccinations sont des atteintes à l’intégrité physique qui ne sont légitimes que si la personne concernée donne son consentement éclairé.”, “Pour donner leur consentement éclairé, les personnes intéressées ont besoin d’informations sur la vaccination: type, nombre d’injections, avantages et inconvénients, tolérance, efficacité.”

    Alors il faudra faire mieux que ces “fact checker” pour éclairer le patient !

    1. Scandale merci beaucoup. Brillant !
      Pour éclairer sincèrement (et pas sournoisement) les patient(e)s, il faut d’abord la démission en bloc de tout ce petit monde qui nous a superbement menti. …

      Le gouvernement helvétique a adopté le système de l’autruche, tête bien cachée dans le sable et je pense que nous ne pouvons plus rien en attendre. Alors sereinement, il faut aller de l’avant en le mettant de côté, y compris toutes les fake-recommandations de l’OFSP et des princes-consorts.

      Pourtant, tout ce petit monde impliqué durant la pandémie s’accroche et n’arrive pas à assimiler/admettre que nous ne lui accordons plus aucun crédit. Certes, il y aura un réveil très tardif, qui nous fera encore plus rigoler des vraies aptitudes de ces personnes.

      Les scandales à répétition du Crédit suisse ont généré la fuite massive de client(e)s donc de très importants capitaux. Nous devrions appliquer le même système aux Gouvernement + OFSP + conseillers médicaux et les pousser manu militari vers la sortie et l’oubli.

      D’ailleurs, je comprends que M. Ueli Maurer parte vers d’autres cieux plus palpitants. Il doit en avoir soupé des idioties à la chaîne et des lenteurs gouvernementales.

      eab, exemptée jamais contaminée …… et pourtant avec maladie chronique incurable ….. et également jamais vaccinée contre la grippe saisonnière

  38. Cette censure est officielle: il est interdit de dire quoi que ce soit qui contredit la parole des autorités sanitaires et de l’OMS. Exemple: Google/Youtube:

    ttps://support.google.com/youtube/answer/9891785?hl=en-GB

    C’est grave pour deux raisons:

    1. Une fois la porte ouverte, la même technique peut être appliquée à n’importe quel sujet. Il n’y a alors plus de contre-pouvoir donc de démocratie: c’est la pensée unique à la soviétique.

    2. La vérité évolue et doit être nuancée. Ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. La vérité s’exprime aussi dans un contexte: ce qui est vrai dans un environnement donné ne l’est pas ailleurs.

    Il faudrait alors reprendre l’ensemble du contenu et le soumettre aux nouvelles règles: prétendre que le vaccin empêche la transmission doit maintenant être censuré (voir règles de l’OMS):

    ttps://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/who-can-take-the-pfizer-biontech-covid-19–vaccine-what-you-need-to-know

    Or, des milliers de vidéos officielles en ligne prétendent encore le contraire.

    Le nouveau narratif est “le vaccin empêche les formes graves”. En fait, cela pourrait être prochainement aussi censuré car, au vu des statistiques, il faudrait dire “réduit les formes graves”

    Mais le vrai problème, si l’on reprend l’exemple de la transmission du virus, c’est qu’en septembre 2021, une étude scientifique majeure alertait déjà les autorités que les vaccins n’empêchaient que très peu la transmission.

    Selon la règle, une telle information n’étant pas encore adoptée massivement. elle doit être censurée même si elle est vraie. C’est grave: n’oublions pas que la réduction de la contagion a été un argument massue pour faire passer la loi Covid (les vidéos des politiciens sont encore en ligne).

    Donc avoir raison trop tôt, c’est avoir tort ? C’est la fin des lanceurs d’alerte et le début d’un monde à deux vitesses: ceux qui ont acccès à la vérité et ceux qui doivent l’attendre.

    C’est exactement le contraire de ce que la censure prétend contrer: la désinformation.

    Si quelqu’un est suffisament stupide pour penser qu’avaler un litre d’urine de cheval vous protège du Covid, la censure n’y changera rien: ce futur prix Nobel ira chercher l’information ailleurs.

    La liberté d’expression et de pensée sont les seuls garants de la vérité.

    1. Bonjour Vol Taire ! Brillant.
      Le second lien ne fonctionne déjà plus (peut-être éliminé …) – This page cannot be found –
      Il y a déjà partout cette société à 2 vitesses (3 si nous tenons en compte les exempté-e-s).
      Tous ces “dirigeants”-“instigateurs” qui veulent nous asservir via la peur utilisent-ils les idées de Martin Heidegger ? Je cite “L’angoisse est la disposition fondamentale qui nous place face au néant”.
      Alors la soumission ou le néant ? Peut-être faut-il réfléchir et aller vivre dans un endroit très isolé, pour avoir la paix et beaucoup de liberté. Qui sait ? eab

  39. La politique de censure sur internet atteint des sommets. Kafka aurait même éclaté de rire dans sa tombe.

    Ainsi, la communication officielle du gouvernement de Floride a été censurée par Twitter car elle allait contre la politique de communication sur les vaccins (on n’a pas le droit de critiquer les vaccins sur internet, c’est pas bien):

    ttps://www.msn.com/en-us/health/other/twitter-blocks-e2-80-94-and-then-restores-e2-80-94-covid-19-vaccination-post-from-floridas-surgeon-general/ar-AA12LD2r

    Si c’est ce qui arrive aux gouvernements alors ça donne une idée du sort des autres scientifiques qui ne sont pas d’accord ou à M. ou Mme. tout le monde qui partage son expérience personnelle.

    Mais là, ça fait un peu désordre. Faut dire que le gaillard ne s’est pas privé de dire ce qu’il pensait:

    ttps://www.floridahealth.gov/newsroom/2022/10/20220512-guidance-mrna-covid19-vaccine.pr.html

    Un schisme dangereux pourrait se produire. Vu la gravité de la situation, une armée d’inquisexperts s’est mobilisée pour publier moultes revues, remettre les ouailles dans le droit chemin et punir les hérétiques.

    Ainsi, l’étude publiée par les experts médicaux de Floride et qui conclu à un taux d’arrêt cardiaques supérieur de 84 % dans le mois qui suit la vaccination chez les patients de 16 à 39 ans (donc celle qui risque un gros rhume dans l’écrasante majorité des cas)… c’est l’oeuvre du malin !

    D’autres articles scientifiques étrillent donc immédiatement le texte hérétique afin de conjurer le mal et demander l’excommunication morale du chef de la bande: travail baclé, pas revu par les pairs, mauvaise méthode, etc.

    Sauf que l’incidence anormalement élevée de morts par arrêt cardiaques est toujours là. Mais si on n’en parle pas, le problème n’existe pas. Il en va de même pour la surmortalité en Suisse et en Europe cet été.

    Triste spectacle.

    1. Bonsoir Vaderetro et merci pour les liens transmis.
      A mon avis, le schisme a déjà débuté. Il suffit de lire les commentaires particulièrement haineux de certain(e)s vacciné(e)s sur d’autres blogs romands pour mesurer à quel point tout déraille gravement.
      Et dans la population « arnaquée », il n’y a pas masse de candidat(e)s aux rappels d’automne 2022 !

      Je ne suis pas encore de retour chez moi en Suisse mais encore en vadrouilles trans-frontalières. Ici personne ne souhaite plus aborder ce sujet et même dans les hôpitaux (publics et privés), le port du masque devient particulièrement aléatoire et il n’y a absolument aucune remarque de quiconque à ce sujet (j’étais ce matin même au labo pour mon contrôle sérologique trimestriel, dans une ambiance italo-autrichienne très paisible et sans aucune agressivité comme chez nous).

      Peut-être avez-vous déjà lu l’article ci-dessous dans Diagnostics.
      La dernière phrase interpelle :
      « However, current literature already reveals that several cases SHOULD NOT HAVE received an mRNA vaccine against COVID-19 and should seek medical advice BEFORE potential next doses, thus highlighting a MORE PERSONALIZED APPROCHAL in the overall modern mRNA technology…….. »

      ttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9316835/pdf/diagnostics-12-01555.pdf

      Je reconnais en toute humilité qu’avec mon exemption vaccinale fort bien rédigée et surtout définitive, des médecins extrêmement consciencieux m’ont épargné des conséquences catastrophiques avec létalité élevée.
      Portez-vous bien, eab

        1. A Mathilde qui se croit la Grande Inquisitrice :
          Bien sûr tout est en règle. D’ailleurs tous les médecins cantonaux réunis ne font absolument pas le poids face à des avis de médecins-chefs et/ou professeurs dans des domaines très pointus, domaines où ces administratifs-médecins ne possèdent aucune maîtrise aussi infime soit-elle. Dans la balance décisionnelle, un médecin-cantonal c’est rikiki, il doit baster et c’est tout.

          Ceci précisé, je me suis divertie en comparant les « impact factors » des publications issues des CVs de quelques médecins-cantonaux, via les bases de données de « ranking ». C’est très instructif ces petits pointages.
          Bien sûr Mathilde la Grande Inquisitrice connaît tous les sites professionnels de ranking et bénéficie d’accès privilégiés.

          A la fin de ce mini check-up éducatif, nous sommes obligés de conclure que, dans l’ensemble, nous sommes proches de l’anorexie scientifique.
          Je ne sais pas d’où vient cette disette, peut-être que l’administration trop intense altère à la longue le goût pour la vraie et très sérieuse recherche médicale sur des sujets habituellement jugés comme trop difficiles ? Qui peut savoir …. Je ne peux donner de réponse définitive, tout juste échafauder des ébauches de motifs, puisque dans ma vie trans-frontalière, j’ai bien d’autres hobbies de très grand intérêt.

          Vive le ranking et les facteurs d’impacts, tellement significatifs pour faire un maxi-tri et puis, il ne faut pas aller vivre n’importe où ! Préalablement bien contrôler qui est le médecin-cantonal du cru avant de déménager-emménager.

          Je vous encourage à continuer à menacer, insulter, dénigrer vos congénères humains qui n’ont jamais été contaminés. Ne plus lire vos admonestations nous manquera, snif. eab

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