Peut-on vraiment parler d’un “droit à l’avortement”?

Je voudrais aborder cette question sans a priori, sans jugement des personnes, sans sexisme, seulement sous un angle éthique fondamental et la lier à une autre question éthique : « y a-t-il un droit à l’euthanasie ? ».

C’est volontairement que je rapproche les deux questions, car toutes deux concernent la mort : l’euthanasie, comme l’avortement, c’est une mise à mort ; le droit à l’euthanasie est le droit de demander et d‘obtenir d’être mis à mort ou le droit de mettre à mort une personne qui le demande ; le droit à l’avortement est le droit de demander la mise à mort de l’enfant futur que l’on porte.

Dans les deux cas, la cause de la demande de mise à mort est le plus souvent une situation de détresse de la personne qui la formule ou qui revendique le droit concerné. Mais cette détresse, si respectable soit-elle, crée-t-elle vraiment un “droit” à une mise à mort ?

A vrai dire, le problème n’est pas tout à fait le même selon qu’il s’agit d’euthanasie ou d’avortement. Dans le premier cas, le suicide permettrait à la personne concernée d’éviter de requérir l’aide d’un tiers. Mais un suicide n’est pas toujours possible, pour de multiples raisons dont, parfois, la crainte d’un échec.

L’avortement, lui, ne peut être pratiqué sans l’aide d’un tiers et d’un tiers professionnel, sauf à se muer en une atroce boucherie.

On peut dire que la personne qui souhaite être euthanasiée « dispose de son propre corps », mais le problème, c’est qu’elle réclame d’autrui l’accomplissement de sa mise à mort. Si le droit de pratiquer l’euthanasie est revendiqué par un tiers, c’est-alors du droit de tuer à la demande qu’il s’agit. L’Etat ne peut entériner ni un “droit” à être mis à mort sur demande, ni un “droit” de mettre à mort sur demande. Il doit veiller au respect du “droit” à la vie et dans ce sens, notre droit pénal qui ne punit l’assistance au suicide que s’il y a un mobile égoïste paraît très équilibré.

En cas d’avortement, la question est beaucoup plus complexe, puisqu’il ne s’agit pas seulement de disposer de son propre corps mais aussi de disposer en même temps de la vie d’une 2e corps, grandissant en soi. Il ne peut pas y avoir de “droit” à l‘avortement parce que nul n’a un droit individuel absolu de vie et de mort sur un tiers ; en revanche, il y a bien une double responsabilité de l’Etat d’assurer la protection de la santé, éventuellement de la vie de la mère et de l’enfant à naître. Un avortement sera toujours le résultat d’une sorte de pesée d’intérêts. Il est donc normal que le législateur y pose des conditions. Celles-ci seront plus ou moins strictes selon la culture ambiante et doivent être cherchées dans le respect et de la mère et de l’enfant futur. Mais à aucun moment, dans cette recherche d’une solution, le législateur ne peut reconnaître un « droit à l’avortement » comme tel, car le faisant, il nie le principe même de la valeur de l’être humain.

D’aucuns diront qu’il s’agit juste d’une question de vocabulaire. Je ne le pense pas. Il s’agit d’un problème beaucoup plus profond. La revendication par certains milieux d’un “droit” à l’avortement semble l’indice d’une fuite devant la vérité, d’une peur de la responsabilité. On ne peut pas jouer avec les mots quand ils concernent des valeurs fondamentales.

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

110 réponses à “Peut-on vraiment parler d’un “droit à l’avortement”?

  1. J’ai beaucoup apprécié votre analyse, que j’ai trouvée très pondérée et rationnelle. Nul doute néanmoins qu’elle déclenchera un raz-de-marée auprès des ayatollahs de la religion du Progrès. Merci à vous d’avoir le courage d’en aborder les tabous.

  2. Chère Madame,
    Comme d’habitude, votre analyse est factuelle et pondérée. Le principe est que nul n’est en droit de disposer de la vie d’autrui. Dans ce sens, l’euthanasie est un meurtre car il implique l’intevention d’un tiers et l’absence de volonté de l’intéressé. Dans le cas du suicide assisté, par contre, l’interessé fait acte de volonté et le facilitateur ne fait que l’aider à l’accomplir.
    En ce qui concerne l’avortement, il constitue en fait un assassinat et doit donc être prohibé. Toutefois cependant, toute règle de droit doit souffrir de l’exception. Lorsqu’une femme se retrouve enceinte contre sa volonté, qu’elle a donc fait l’objet d’une violence de la part d’un tiers, il serait contraire au droit de la contraindre à en subir les conséquences.

  3. Si la passion, l’intérêt, l’absence de self-control, etc… sont des motifs criminels, la démence ne l’est pas. Notre système juridique est bien fait, les gens concernés, en situation d’impuissance ou de détresse, doivent être éclairés et leur capacité de discernement évalués par des experts. Dans le cadre de notre constitution helvétique, nous n’avons plus à débattre.

    Notre système et sa jurisprudence sont en avance sur bien d’autres pays, heureusement.

    Donner un avis sur d’autres systèmes est présomptueux, nous n’en connaîtrions qu’une infime partie; chaque pays a son cadre culturel, ses traditions, ses croyances, religions, etc… Laissons anthropologues et intellectuels décoder pour que chaque société puisse évoluer et fasse évoluer son droit afin que ses citoyens s’y sentent bien et en sécurité.

    Restons neutres, bienveillants et pacifistes. Aidons les s’ils le désirent, éclairons les.

    Votre question demeure au niveau personnel; est-ce que des situations d’impuissance, de détresse sont des motifs pour commettre un meurtre, un déni de la valeur d’un être vivant, quelqu’il soit ?

    Socrate a dit « Il vaut mieux être en disharmonie avec le monde qu’avec soi-même. »

    Pour acquérir la quiétude il faut donc rester en harmonie avec soi-même, autrement le conflit qui en résulte devient insupportable. Cela signifie se parler à soi-même. Cette discussion avec soi-même c’est de la pensée, de la persévérance, de la concentration aussi pour aller au bout de la réflection.

    Comme le décrit Hannah Arendt, cette idée présuppose que l’on vit avec soi et qu’on est en quelque sorte deux en un, de sorte qu’on peux dire : « Je ne ferai pas ceci ou cela. » Ensuite, la seule façon d’en sortir, si je fais ceci ou cela, est le suicide, ou plus tard, quand on le pense en catégories chrétiennes, de changer d’avis et de se repentir.

    Là encore, donner son point de vue est présomptueux, nous ne connaîtrions qu’une infime partie du problème car chaque individu a son vécu, ses conditionnements, ses croyances, etc… Laissons psychologue et intellectuels décoder chaque caractère.

    Cependant pour que chacun puisse progresser, sans barrière, donnons accès au savoir, enseignons, facilitons le débat… toutes choses bonnes pour la conscience collective de l’humanité.

    Combattons aussi tout ceux qui veulent imposer leurs point de vue de force, par les canons ou par des trolls insidieux.

    Merci professeur Sandoz.

  4. Merci beaucoup Madame pour cet article.
    Enfin quelqu’un qui ose utiliser les mots qui décrivent la réalité de l’avortement!
    Nous avons tous été ce fœutus… Merci à notre mère de nous avoir laissé la vie!

  5. Il n’existe pas le droit de tuer ! Dans aucune loi établie par l’homme, cette loi n’a jamais existé. Cette prétendue loi, l’homme s’acclame lui-même par son anarchie. C’est une invention issue de la perversité de l’homme et de son infinie orgueil. Protestons !

    1. On en parle de la peine de mort ? C’était pourtant légal jusqu’il y a peu, même en Suisse. Comparer l’avortement à un droit de tuer, c’est légèrement limite – vous buvez de l’eau ? Alors vous êtes coupable de la mort de milliers d’organismes présents dans le breuvage. Vous mangez des légumes ? Pareil.
      Assassin, va ;).

      1. Comparer un fœtus humain à des légumes ou “à des organismes présents dans un breuvage” faut le faire et n’avoir aucun argument sérieux !

  6. Après avoir nié le réchauffement climatique et expliqué que l’OTAN est le méchant dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie, voila que Mme Sandoz nous explique par une réthorique fallacieuse (j’aime les pommes, les chevaux aiment les pommes donc je suis un cheval) que l’avortement quel qu’il soit est un meurtre et donc ne peut pas être considéré comme un droit…
    Je vous rappel que l’avortement est légal en Suisse seulement jusqu’à 12 semaines de grossesses car ce n’est qu’à partir de cette date que le foetus est considéré comme viable et de fait vivant donc votre argumentaire ne tient simplement pas la route.

    1. Nous avons tous eu moins de12 semaines, c’est par ce qu’on nous a laissé une chance d’en avoir 13 et plus que nous sommes nés.
      Qui sommes nous pour décréter qu’une personne est vivante seulement après 12 semaines?!
      Pour toutes celles qui ne veulent pas élever d’enfants, ce qui peut se comprendre, il y a l’accouchement sous X, les fenêtres à bébé… mais laisser une chance à ces êtres humains d’exister!

      1. Effectivement nous avons eu tous moins de 12 semaines et nous avons tous été spermatozoides et ovules. Est-ce que vous voulez interdire aux gens d’ejaculer car ils tueraient des spermatozoides? Lors de la création d’un enfant on tue beaucoup de futurs enfants, des milliers. Ah non? Ce ne sont pas encore des enfants? Mais alors quelle est la limite? Le code pénal l’a fixée. Si vous voulez la changer réfléchissez aux fondements de votre réflexion.

        1. Ici, le problème que vous exposez n’est pas présent : un spermatozoïde n’est pas un humain. Un ovule non plus. C’est l’association des deux qui fait un être vivant. Il ne devrait donc pas avoir de droit à avorter car C’est toujours tuer au être humain.

        2. Je rappelle aussi que de toute façon, les spermatozoïdes et les ovules meurent dans tous les cas, qu’il y ait éjaculation ou non

  7. Bon article, nécessaire, The Economist en faisait sa une il y a quelques jours. Comme journaliste auto-déclaré, l’IVG est à mon avis le thème le plus intéressant à traiter, c’est là qu’on voit qui est bon ou mauvais journaliste. Ce qui n’est pas acceptable d’un point de vue intellectuel est de dire que ceux qui sont en faveur de l’IVG sont du camp du progrès et ceux contre l’IVG sont du camp réactionnaire (là le grand problème, car si on vote contre l’IVG un jour en Suisse, cela ne joue pas, qui devient ensuite réactionnaire au sens propre du terme…). Conclusion : soit on est pour, soit on est contre, c’est tout, svp pas de jugement de valeur. Tout dépend ici de la perspective, si on est pour (pro-choice) cela vient d’une perspective de la femme et contre (pro-life) d’une perspective de l’enfant à naître. Pour moi ce n’est même pas un thème purement religieux. J’invite les journalistes du Temps quand ils parlent de l’IVG à ne pas utiliser des termes comme progrès ou conservatisme, cela ne veut pas dire grand chose et s’avère du journalisme de 2ème division. Ou alors la doctrine Made By The Economist (la semaine passée le puissant journal libéral a admis qu’ils étaient pour l’IVG en général) ou du New York Times est si forte au Temps, on touche à un dogme les amis… Notez qu’en France si j’ai bien lu ou écouté (j’écoute France Info depuis l’âge de 10 ans), il est interdit de débattre de l’IVG (vive la liberté d’expression, sur ce point la France est proche de la Russie, de facto).

  8. Quand on parle d’avortement, j’ai toujours l’impression de que ça ne concerne pas aux hommes. Si on “culpabilise” les femmes sur cette thématique, est-ce que les hommes assument vraiment leur responsabilité aussi ? Pourquoi j’ai l’impression de que seules les femmes doivent porter cette responsabilité mais pas les hommes ?

    1. Cette impression s’explique dans la mesure où on en fait un “droit des femmes”. “Qu’elles se débrouillent avec leur droit” entend-on parfois.

    2. Parce que l’homme est tout-puissant et intouchable, voyons !

      Plus sérieusement : à mon sens, tout dépend du rôle réel de “l’homme” dans la décision : mari/copain/conjoint ? Agresseur ? Autres (bien que je ne vois pas trop ce que ça pourrait être) ?

      Dans le premier cas, c’est une décision à prendre à deux. Mais la femme doit avoir le dernier mot : c’est SON corps. Le mâle a tout au plus apporté une petite contribution de quelques minutes et quelques centimètres.

      Dans le second cas, on n’est heureusement PAS dans un pays qui oblige la femme à marier son agresseur et à porter son enfant. La décision lui revient à 100%, et en cas de besoin, un soutien doit lui être proposé.

      Et, oui, je suis un homme. Non, je n’ai pas d’enfant, ma femme et moi ayant pris la décision d’épargner une vie sur un monde qui court à sa perte.

      1. Un jour, vous et votre femme seront remplacés par d’autres personnes, qui aiment la vie et qui accepteront de transmettre la vie.
        C’est ainsi que la vie continuera. Ce qui court à sa perte, c’est la société de consommation, d’individualisme complet et de destructions des relations humaines.
        Une telle société – autiste et égoïste, et qui culpabilise les femmes qui portent un enfant, notamment les femmes modestes – court à sa perte et elle sera remplacée par une autre société plus respectueuse de la vie, et des personnes fragiles (enfants, personnes âgées, personnes avec des maladies diverses, pauvres).

  9. OUI, cette vérité est un petit pas de vocabulaire, mais un grand pas pour la vie.

    Quant au suivant, je bute sur votre expression “résultat d’une sorte de pesée d’intérêts” …

    1. Comme c’est une autorisation, elle est le résultat d’une pesée d’intérêts entre la mère et l’enfant conçu, selon la conception de la société, du moins quand il y a une législation autorisant l’avortement comme en Suisse où sont mises certaines cautèles. L’évolution de la société suisse – en bien ou en mal, question d’appréciation éthique – a eu pour résultat une modification de l’autorisation de l’avortement dans un sens plus étendu qu’auparavant. Le législateur suisse ne considère pas que c’est réellement un “droit”.

      1. “Le mot juste est le signe le plus sûr de la pensée juste.”
        Autorisation est déjà plus juste que droit, j’aurais même préféré garder dépénalisation.

        Vous précisez “pesée d’intérêts entre la mère et l’enfant”, peut-être cela décrit-il certaines hésitations, certains tiraillements dans la réalité.

        Parler d’échelle de valeurs a de loin ma préférence, vie et liberté sont deux valeurs … Encore faut-il être en vie pour être libre, y compris pour l’enfant.

  10. Vous dites: “Il ne peut pas y avoir de “droit” à l‘avortement parce que nul n’a un droit individuel absolu de vie et de mort sur un tiers.” Qu’elle phrase étrange. Il y a droit à l’avortement lorsqu’il est légal, inscrit dans la loi. Il l’est en Suisse même si ce droit implique la mort d’un embryon. Le droit à la légitime défense existe aussi d’ailleurs même s’il peut résulter dans la mort d’une tierce personne, l’agresseur. Le droit de la guerre comporte de nombreux droits internationaux coutumiers et codifiés. Ces droits peuvent résulter dans la morts de civils. L’avortement est un droit. Heureusement!

      1. Le droit à l’avortement est inscrit dans la loi après avoir été démocratiquement voté:c’est donc un droit et pas seulement,comme vous voulez le faire croire,une autorisation .
        D’autre part , un embryon n’est pas un être vivant , ni médicalement, ni légalement ( pas d’enterrement pour un embryon lors d’une fausse couche avant 12semaines de grossesse) .

        1. J’aimerai savoir pourquoi on décrète que pouf ! à la 12 ème semaine le fœtus est vivant. On peut pourtant choisir des endroits biens plus logiques : à la sixième semaine où le coeur commence à battre.
          à la conception, où l’ADN est créé

          Vous me direz peut-être “à la 12ème semaine, le fœtus est viable, donc avant il ne l’est pas donc il n’est pas vivant.”
          Figurez-vous qu’il existe un délit pour laisser mourir quelqu’un alors qu’il aurait pu vivre. C’est la non-assistance à personne en danger. Si une personne est gravement malade et ne peut se nourrir soi-même, je ne vais pas dire “il n’est pas vivant car si je fais rien, il meurt”

          Le choix de savoir à quel moment on peut considérer le fœtus comme vivant est pour moi clair : Il faut toujours imaginer le pire dans le doute. Donc ne pas tuer l’embryon dès sa conception.

      2. Vous jouez sur les mots, quel et votre objectif avec cet exercice sémantique sans intérêt ? Remettre en cause l’accès des femmes à l’avortement ?

        1. Je voudrais simplement qu’avant de clamer l’existence d’un droit, on se pose quelques questions éthiques. L’avortement est un mal nécessaire – à certaines conditions – mais ce n’est pas un droit. La vie commence à la conception. Un rapport à la vie d’autrui doit toujours faire l’objet d’une réflexion. Notre société pratique volontiers la confusion, en l’espèce, entre début de la vie (fait naturel) et la personnalité (fait juridique). Elle prétend nier l’existence de toute personnalité avant un nombre X de semaines après la conception sans la moindre preuve scientifique et sans tenir compte du fait que la “future personne” est déjà en vie dès la conception. Même si d’aucuns traitent cette “future personne” de “tétard”, elle ne naît pas “grenouille”. Le législateur suisse de 1907 a magnifiquement exprimé cela en précisant que “l’enfant conçu est capable de succéder s’il naît vivant” (art.544 al 1 du code civil actuel). Cela signifie qu’il a une capacité civile sous condition jusqu’à sa naissance et que s’il naît vivant, cette capacité est tenue pour lui être acquise dès sa conception. Si son père meurt pendant la grossesse et que l’enfant naisse vivant, il suffira que son père ait encore pu le concevoir pour que l’enfant puisse hériter de lui, même s’il naît près de neuf mois après le décès. Avec l’humilité qui le caractérisait le législateur de l’époque a tenu compte de la question éthique sans en faire un blocage haineux. Il a laissé à l’enfant, dès la conception, le bénéfice du doute.

          1. Pourquoi poser une question d’éthique avant la question du droit? Et de quelle éthique parlez vous ? Des convictions religieuses qui sont les votres ? Des convictions liées aux connaissances médicales ? Vous citez une loi de 1901 , ce qui ne vous rajeunit pas : cette loi spécifie bien que «  si l’enfant nait vivant «  : l’embryon n’est médicalement pas viable avant 12 semaines ( et encore ).
            Et ces questions de droits et d’ éthique mélangés ont été votées et résolues par le peuple à trois reprises .
            Malgré votre imagination semantique, l’avortement est un droit .
            Vous exprimez votre opinion et vos convictions. Aussi respectables soient elles, n’en faites pas autre chose et ne revisitez pas la législation suisse

          2. Excusez-moi, je ne “revisite” pas la législation suisse, je vous explique ce qui est encore aujourd’hui en vigueur avec la même explication. Et il se trouve en outre que l’éthique et le droit vivent “maritalement”.

          3. Merci Madame, vos propos sont si justes et si nécessaires, dans ce monde de la folie qui nous éloigne à grands pas de l’humanité, de la réflexion, de la vie.

          4. chère Madame, bien que je partage votre point de vue, je suis surprise que l’on ne parle pas de la procréation assistée. Il arrive bien souvent que la future maman abrite dans son utérus plusieurs embryons. Dans ce cas, les médecins vont devoir faire un choix cornélien, à savoir ne conserver qu’un nombre restreint d’embryons. Alors je pose la question, n’est ce pas le même problématique que l’avortement ?

          5. Tout ce qui concerne l’être humain depuis la fécondation – quelle qu’en soit la forme- et jusqu’à la naissance comporte de graves et préoccupantes questions éthiques partiellement ignorées de la science, de la politique et même d’une grande partie de la société civile (dont la presse) parce qu’elles sont dérangeantes et pourraient faire obstacle au “progrès” scientifique ou engendrer des responsabilités.

  11. Une autre question de vocabulaire se pose, lorsque vous écrivez “nul n’a un droit individuel absolu de vie et de mort sur un tiers”. À partir de quand l’embryon est-il un “tiers”? Dès la conception? Dès les premiers battements du cœur (environ 6 semaines, comme dans certains états des États-Unis)? L’embryon a-t-il une personnalité juridique? Ou faut-il plutôt le considérer, tant qu’il n’est pas né, comme une espèce de tumeur?

    1. Dans le doute, il faut mieux éviter le plus funeste et envisager le pire. Penser qu’il est vivant dès la conception.

  12. Pour ma part, le droit à l’avortement n’a rien à voir avec une euthanasie. Un têtard flottant dans du liquide amniotique, ce n’est pas vraiment l’image d’un être vivant doué de conscience…

    Les femmes doivent avoir le droit de disposer de leur corps, point final. Ce ne sont ni les religieux, ni les politiques qui devraient avoir leur mot à dire.

    La décision d’avorter est déjà assez difficile (en général) sans encore ajouter la pression d’une pseudo morale désuète. Il faut plutôt les accompagner de *manière neutre*, et les soutenir quand le besoin s’en fait ressentir !

    On est en 2022, pas en l’An 0, on a plus de 9 milliards d’humains sur cette planète, les ressources sont au bout, le temps du “multipliez-vous” est bel et bien passé.
    On devrait au contraire féliciter les personnes qui refusent/renoncent de rajouter plus d’humains sur cette pauvre planète en feu !

      1. On ne fait pas des enfants à la chaine quand on n’a pas les moyens de les nourrir et de les éduquer, cela n’a rien à voir avec vos considérations raciales.

    1. Figurez-vous que une méthode absolument géniale pour éviter d’avoir des enfants existe ! Ça s’appelle l’abstinence.
      Et j’aimerai bien savoir pourquoi, selon vous, un enfant pas né est un têtard. Vous me dites donc que parce que la capacité intellectuelle de l’embryon est faible, le tuer n’est pas trop grave ? Chouette, dans ce cas, tuons les Handicapés mentaux, les vieillards séniles et tout le reste. (Je rappelle que l’embryon commence à penser bien avant la 12ème semaine)
      La question de la vie de ce fœtus ne doit pas être mise sous le tapis comme cela. Les enjeux sont beaucoup trop grands.

  13. Votre analyse est comme toujours très pertinente. J’ajouterai pour ma part qu’avoir un enfant n’est pas un “droit”.

    1. j’ose espérer que vous ne considérez pas cela comme un “devoir”, du coup…..

        1. A quoi voulez-vous en venir ? Interdire la PMA ? Quel est votre objectif dans ces propos ?

  14. Puisque aujourd’hui dans notre société, où le moindre mot ou pensée n’allant pas dans le sens escompté par la bien-pensance, ou la doxa, sont considérés comme subversifs, voir intégristes, et au-delà de la valeur morale que ces sujets engendrent (le corps appartenant à l’Etat et l’âme à l’église), il serait bien, pour mettre tout le monde d’accord (du moins une majorité, c’est à espérer), de modifier le mot “droit à”, en “accès à” ainsi chacun pourrait avoir accès à l’avortement ou accès à l’euthanasie sans que cela ne génère des crêpages de chignons stériles et contre productifs sur des décisions, somme toute, très personnelles et difficiles à prendre. Il est, toujours, très aisé d’y aller de sa diatribe moralisatrice et d’être dans le jugement quand l’on n’est soi-même pas confronté à l’une de ces situations et que, de toute manière, personne n’a envie de prendre la responsabilité d’élever un enfant à naître non désiré ou d’une personne en fin de vie faisant le choix de s’en aller dignement.

  15. Bonjour,
    votre article est intéressant. Mais il “oublie” la question de savoir à partir de quel moment on peut parler de “tiers”. En effet, en étendant un tant soi peu votre raisonnement, ne faudrait-il pas alors considérer que la contraception consiste aussi en un “droit de vie et de mort sur un tiers”? Ce qui reviendrait ni plus, ni moins, à considérer l’acte sexuel comme devant exclusivement servir à la reproduction de l’espèce. Auquel cas, ne faudrait-il pas créer un “droit à acte sexuel”, contrôlé par l’état, pour s’assurer que celui-ci n’est effectué quand dans cette seule et unique finalité? Il serait alors logique de supprimer les notions de mariage et de famille. Puisque la promiscuité homme/femme que cela engendre crée obligatoirement des situations de non-respect de ce droit.

    En étendant aussi votre réflexion dans une autre direction, se pose aussi une autre question, que vous évitez de pose. Avoir une armée est-il un “droit”? Dans la mesure où le rôle d’un militaire est quand même d’être un “meurtrier”, fusse-t-il en “respectant le droit international”, c’est à dire en se limitant à assassiner d’autres militaires.

    1. Mais pourquoi donc un acte sexuel tuerait quelqu’un ? On parle ici d’un être conçu. (autrement dit un spermatozoïde seul ou un ovule seul, ce n’est pas un être).

      Quant à la question de l’armée, si l’on s’en sert pour se défendre, c’est parfaitement légitime.

  16. Droit par-ci, droit par-là! Il y a également les responsabilités, et les devoirs! La vie se transmet grâce à l’amour entre une femme et un homme, qui engendre un enfant! Si on veut les relations sexuelles, mais pas l’enfant, il existe les méthodes de contraceptions, toutes certifiées, éprouvées! A ces méthodes, j’ajouterai modestement l’abstinence, qui n’est pas aussi invivable que certains le pensent! La Loi suisse encadre l’avortement avec des critères précis, mais, en effet, elle n’en fait pas un droit. Et c’est très bien ainsi! Tenons-en nous là!

    1. Vous oubliez juste les femmes violees et les accidents de parcours monsieur bisounours

    2. Non, Brissot, je ne les oublie pas! Ils entrent bien évidemment dans le cadre de la Loi!

  17. Il n’y a strictement aucun intérêt à rouvrir ce débat en Suisse. Je crains qu’une fois de plus, vous ayez perdu l’occasion de garder vos opinions pour vous!

  18. A propos d’avortement et sans porter aucun jugement sur cette question, j’ai entendu il y a bien longtemps, une petite phrase d’une médecin psychiatre qui disait la chose suivante : “Parfois, il faut tuer un miracle pour en sauver un autre “. A méditer.

  19. Dans “L’image de l’homme en droit”, ouvrage (mélanges) publié à l’occasion des cent ans de l’université de Fribourg, le professeur Paul-Henri Steinauer, commentant le caractère conditionnel de la protection de l’enfant non-né (qui devient une personne au sens du droit civil seulement s’il naît vivant), appliquait logiquement à cette situation l’article 156 du Code des obligations, selon lequel “la condition est réputée accomplie quand l’une des parties en a empêché l’avènement au mépris des règles de la bonne foi”. Il en fait découler le droit de l’embryon d’exiger que l’on s’abstienne d’interrompre le processus naturel conduisant à sa naissance. L’idée d’un “droit à l’avortement” est très problématique dans ces conditions. Et le raisonnement ci-dessus se base sur des principes fondamentaux de notre ordre juridique.

    1. Donc vous interdisez le stérilet qui empêche la nidification de l’ovule fécondé et conduit selon cette personne à “empêcher l’avènement” d’un ovule fécondé ?

      1. C’est cela que l’on doit faire s’y on tient à ses convictions. Je ne voit pas en quoi c’est choquant ou étonnant.

  20. Vu votre grand âge, le droit à l’avortement ne vous concerne pas depuis longtemps. Laissez donc cette question aux jeunes femmes qui doivent pouvoir choisir de pondre ou ne pas pondre. Il est évident que la contraception est la meilleure des mesures pour éviter une grossesse, mais il peut quand même y avoir des “accidents”. L’avortement est là pour se débarrasser d’un embryon non désiré. Quant à l’euthanasie, elle devrait être tout aussi accessible. Personnellement, j’ai promis à ma mère, à sa demande, de l’aider à partir si elle devait perdre la tête ou devenir incapable de vivre de manière indépendante. Je dis bien “l’aider à partir”, pas “la tuer”. Mais cette notion d’aide doit vous échapper…

    1. L’avortement n’est pas une question individuelle. Les fœtus tués n’ont pas le droit de s’opposer à leur mort. Il faut bien que quelqu’un le fasse.

  21. Donc selon vous, la contraception est un génocide, imaginez le nombre de vies qui sont empêchées à chaque étreinte…

      1. La contraception c’est contrarier la nature et priver de futurs enfants d’exister… Si on suit votre raisonnement. Car à aucun moment vous ne définissez l’embryon, la vie… 4 cellules après fécondation c’est déjà un être vivant pour vous ?
        Par ailleurs, personne n’oblige à avorter, au nom de quoi certains se permettraient de décider de ce qu’une femme a le droit ou non de faire, de porter ou non un enfant ?
        S’il est le résultat d’un viol, vous acceptez, mais s’il est porteur d’un handicap, vous dites quoi ? C’est vous qui assumer ensuite son handicap peut-être très lourd toute sa vie ?
        Vos propos sont bine trop généralistes pour des situations personnelles qui ne regardent que la femme qui est concerné et personne d’autre.

        1. @LITTLE qui écrit :”C’est vous qui assumer ensuite son handicap peut-être très lourd toute sa vie ?”
          Ce genre de sélection (éliminer un futur enfant parce qu’ “imparfait” ) cela s’appelle de l’eugénisme, ni plus ni moins…ça fait froid dans le dos…

          1. C’est vous qui assumez toute votre vie les conséquences d’un handicap lourd détecté lors de l’échographie d’un fœtus ?
            Savez-vous de quoi il s’agit ?
            Aucun des parents d’enfants handicapés que je connais n’auraient hésité à avorter s’ils avaient su que leur enfant à naitre allait être lourdement handicapé. Car il faut assumer cela toute la vie, ce ne sont pas que des enfants handicapés, mais ensuite des adultes avec tout ce que cela implique.
            Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas.

          2. On fait un IVG thérapeutique, il ne s’agit pas d’un enfant, mais d’un embryon (apprenez la différence). Quand à la question des conséquence si on laisse l’embryon se développer, elle se pose, car vous prenez position pour d’autres alors que vous n’êtes nullement concernée. De quel droit ?

          3. Et si l’handicap est léger? Et si on voulait un garçon et que c’est une fille? Etc. etc.
            Le confort ne justifie pas la destruction de ceux qui causent un inconfort, sinon il faudrait euthanasier progressivement les vieillards, les grabataires, les accidentés, les drogués, les dépressifs chroniques… pour notre confort personnel?
            Quelle société en sortirait? une société inhumaine. Et nous allons dans cette direction, malheureusement.
            Le problème du handicap, c’est aussi que notre société est devenue de plus en plus individualiste, hyper compétitive, consumériste, et que les proches d’une personnes handicapées doivent porter leur situation de manière disproportionnée – situation qui exige de la solidarité et de patience au quotidien.
            Notre société culpabilise les personnes et situations “inutiles”, car “non-rentables”.
            Par moment, il faudrait se rappeler que les gens ont vécu avec bcp moins de confort, mais bcp plus de solidarité, il n’y a pas si longtemps.
            Alors, on regarderait le handicap un peu différemment. D’ailleurs, un accident peut nous arriver à tous!

          4. @LITTLE: Non seulement les parents n’auraient pas hésité à recourir à l’IVG “s’ils avaient su”, mais j’ai connu un cas où c’est l’enfant gravement handicapé et ayant pour cela eu à endurer en permanence des souffrances physiques et morales insupportables qui a reproché à ses parents de ne pas l’avoir fait (et il n’a de toute façon pas atteint l’âge réellement adulte). Et on ne parle même pas du traumatisme que cela a causé aux autres membres de la fratrie. C’est facile de porter des jugements dans l’absolu quand on n’est pas soi-même concrètement confronté à de tels drames.

          5. Little,
            Quand on parle de la moralité de l’avortement, on ne se dit pas : on supprime des enfants futurs. On se dit : on tue des enfants réels, vivants maintenant. Un spermatozoïde seul ou un ovule seul n’est pas un être vivant. (Je rappelle aussi que les spermatozoïdes meurent de toute façon, acte sexuel ou pas) Par contre, on peut légitimement se poser la question pour une la cellule fécondée (elle a notamment déjà l’ADN de l’enfant).

            Ensuite, concernant les avortement eugéniques.
            Connaissant personnellement des handicapés lourds parfaitement heureux, cela me révulse de justifier l’avortement par le fait qu’ils ne soient pas en bonne santé. Qui sommes nous pour leur dire s’ils ont le droit de vivre ?

  22. L’avortement est un sujet délicat où tout le monde a raison. L’avortement est un échec de société, parce que la solidarité ce n’est pas de soutenir un avortement, mais de s’occuper de l’enfant à venir à la place de la mère. J’évite de parler de circonstances
    particulières qui par exemple, pousse une jeune fille à avorter par peur de sa propre famille.

    L’avortement devrait être l’exception, mais la société individualiste ne le permet pas. L’enfant à naître devrait être sous double responsabilités, les parents et l’Etat. Et qu’aux parents à la reconnaissance de l’enfant.

    Que la mère ne veuille pas de l’enfant en gestation, c’est son choix, mais c’est peut-être le devoir de l’Etat d’éviter l’avortement en devenant le tuteur de cette vie en devenir. C’est un idéal impossible, mais peut-être que l’avenir lointain le permettra.

    Donc, je suis comme vous, l’avortement dans la constitution me dérange. En l’état, autoriser l’avortement est une évidence, mais ça reste un échec de la société qui ne peut pas s’occuper d’un enfant non désiré. L’enfant, pour une société, est un “bien” commun.

  23. Je n’arrive pas non plus à entrer dans la phrase: ““Il ne peut pas y avoir de “droit” à l‘avortement parce que nul n’a un droit individuel absolu de vie et de mort sur un tiers.” Je suis pour l’IGV donc je déclare mes intérêts. Je ne peux considérer un embryon comme un être humain indépendant sur lequel quiconque aurait un droit de vie ou de mort.
    Je viens de lire que les maîtres des réseaux sociaux s’emparaient de l’affaire et allaient militer pour le droit à l’avortement. Or, même si je suis extrêmement tiède envers les GAFA comme Apple, Microsoft, et autres s’installent dans une morale jusque là réservée à la religion et devenue totalement désuette.

  24. Ce dernier billet du blog de Suzette Sandoz a suscité une nuée de commentaires virulents. «Le Temps» se voit reprocher de l’avoir «mis en avant». Quelques explications: ttps://www.letemps.ch/opinions/avortement-euthanasie-clarifier-une-polemique-nee-dun-blog-heberge-temps

  25. A effacer si jamais, mais donc à 19h02 (heure suisse bien entendu) le 4ème article le plus lu du jour sur Le Temps est justement ce blog, mais de façon indirecte.
    ttps://www.letemps.ch/opinions/avortement-euthanasie-clarifier-une-polemique-nee-dun-blog-heberge-temps

    Cela confirme ce que j’écrivais, toujours dangereux d’aller contre le Zeitgeist “actuel” (Hegel, plutôt que le grand Kierkegaard, le libre protestant danois génial). On vit dans un monde un peu de fou, désolé. A titre personnel, j’ai bientôt besoin de provisionner des dizaines de milliers de francs suisses (ce que je fais) en frais possibles d’avocats, je garde mes interventions désormais seulement sur ce site et un média que j’ai développé (je ne mentionne pas ici, pour ne pas faire de la pub). Car on ne peut plus rien dire, plus rien critiquer. Sans compter des risques physiques, on le voit à l’Université de Genève. On n’est plus vraiment dans un pays de liberté d’expression si parler d’IVG suscite autant de colère du dogme libéral (progressiste) “Made by The Economist”. Car oui les journalistes du Temps ont The Economist comme bible, moi aussi bien sûr, sauf que je suis aussi un peu critique contre The Economist, je n’en fais pas du copier-coller pur. Mon soutien de principe à Mme Sandoz. Au passage je pense que de nos jours être journaliste, y compris au Temps (et Heidi News, on dirait beaucoup plus progressiste), est extrêmement difficile dans ce Kulturkampf (dans sa définition pure, sans lien ici entre catholiques et protestants) perpétuel. Je pense que pour Le Temps qui essaie d’être un Wall Street Journal (ou en France Figaro) et New York Times (ou en France Le Monde voire Libération) en même temps (style Macron, en même temps), car le marché romand est petit, c’est un sacré équilibre à mon avis impossible à tenir à long terme. Le Temps je pense va (re)devenir un grand journal libéral progressiste et les conservateurs seront à nouveau orphelins, à part ce blog. Astérix contre les Romains ! Finalement d’un point de vue psychanalytique (j’étudie cela) j’ai l’impression ici que Mme Sandoz a mis le doigt sur quelque chose d’intéressant, qui fait mal, et ainsi les défenseurs du dogme pro-IVG ont vu un angle possible d’attaque. Une réaction est donc la violence envers Mme Sandoz (lire Freud, Jung).

    1. Il y a beaucoup de commentaires car Madame Sandoz (même si je ne partage pas toutes ses positions) ne censure pas les commentaires et laisse le débat avoir lieu ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autre blogueurs du Temps qui censurent systématiquement tous les commentaires et corrextions d’affirmation erronées et de questions qui ne vont pas dans leur sens. Curieusement (ou pas), ils sont majoritairement de la gauche-écolo ce qui n’est pas surprenant vu leur penchant pour les idées de gauche voir d’extrême gauche très liberticides.
      Au moins Madame Sandoz lance le débat, ne le censure pas et y participe activement en opposant son point de vue. Bref, il est démocratique. Il serait bon pour l’équilibre des blogs que les autres blogueurs n’aient plus le droit de censurer tous les commentaires qui leur déplaisent.

  26. Ah Twitter, l’exaspération des Twittos et leur couardise.

    Vous voulez critiquer un article de blog? faite-le ici, pas derrière votre communauté sur Twitter. Mais, ici, il faut savoir écrire plus de 3 mots 😈

  27. Chère Madame,
    Je suis outré par la position assumée par Le Temps. Le problème est celui de la vie. Votre commentateur RAPHAËL BAERISWYL a parfaitement raison. Si, pour les scientifiques modernes, l’être vivant n’existe que X semaines après la conception, théorie sans aucun fondement scientifique (pourquoi X et non X+ ou X- ?), pour le biologiste traditionnel la vie commence au moment de la conception et se développe par parthénogenèse. Que cela plaise ou non, l’euthanasie et l’avortement constituent une suppression de la vie. Ce n ‘est pas une question juridique, c’est, comme vous l’avez souligné, une question d’éthique. Le Temps sombre dans la bien-pensance !

    1. « Pour le biologiste classique la vie commence au moment de la conception et de développe par parthénogenèse » et pourquoi cela? La vie au sens biologique commence bien avant. Un spermatozoide est vivant. De même que les milliards de cellules que vous avez au sein de votre corps. Si vous voulez invoquer la biologie faites le au moins de manière censée. Effectivement il faut décider après n jours ou après n+1 jours et la limite est floue. Elle a été tranchée il y a des années par de scientifiques et des politiciens. Le temps reprend cet état de fait. Il semble que sur ce forum beaucoup prennent des positions révisionnistes sur ce sujet et c’est bien triste. Surtout que les arguments sont les mêmes que ceux d’il y a des dizaines d’années: un mélange entre un embryon et un enfant, alors qu’au niveau biologique c’est absurde. Tout est vie mais nous ne prenons pas autant soin des fœtus que des enfants comme nous ne prenons pas autant soin des spermatozoides que des fœtus.

      1. La théorie, c’est bien. Mais dans les fait, beaucoup de femmes sont traumatisées par l’avortement – malgré tout le discours ambiant qui dit que c’est juste un choix comme un autre, que c’était mieux pour leur avenir, qu’il y a trop d’êtres humains sur la terre, etc.
        Ce n’est pas l’acte bannal que vous prétendez qu’il soit, car nous sommes des êtres vivants et conscients de la vie.
        La contraception est une chose, la destruction d’un foetus viable, c’est autre chose – car c’est déjà un petit être humain en formation, même si complètement fragile et dépendant de sa mère.
        Un spermatozoïde n’est pas un être humain en formation. Un ovule n’est pas un être humain en formation. Car la nature a fait qu’il faut l’union des deux pour transmettre la vie humaine.

      2. Monsieur ou Madame J B, vous dites “La vie au sens biologique commence bien avant. Un spermatozoide est vivant”. Un spermatozoïde ou une ovule tout seul à quoi cela sert-il ? On parle ici d’un être fécondé !

        1. Je réponds juste à la phrase « Pour le biologiste classique la vie commence au moment de la conception et de développe par parthénogenèse » ce qui est faux car un spermatozoide est vivant. D’ailleurs une carotte aussi et une cellule également. Vous dites maintenant « on parle ici d’un être fécondé ». Or ce n’était pas le cas avant. Si vous voulez décider que la vie commence au moment de la fécondation libre à vous mais c’est faux biologiquement. Du coup arrêtez d’invoquer la biologie et dites juste que d’après vous c’est la fécondation qui compte. En quel nom? Pourquoi? Ça c’est votre affaire.

    2. Donc le stérilet qui empêche la nidification d’un ovule fécondé devrait être interdit selon vous étant donnée que l’ovule fécondé a déjà commencé à se développer par parthénogenèse lorsqu’il arrive dans l’utérus ?

  28. Radia est d’accord avec Suzette.

    ttps://www.cnews.fr/emission/2022-05-19/morandini-live-du-19052022-1219772

    Grosso modo, avant et demain, même combat. Ce ne sont que les femmes d’aujourd’hui, bientôt remplacées, qui sont pour l’avortement.

  29. Lorsqu’à l’âge de 19 ans je “tombais enceinte”, d’un presque inconnu j’ai dû poser un choix; suivre les bons conseils de presque toutes et tous ou affronter un questionnement intérieur exigeant?
    Une année auparavant j’avais lu “Lettre à un enfant jamais né” de la grande reporter de guerre Oriana Fallaci. Féministe avant l’heure et athée affichée, son monologue intérieur face au choix cornélien de garder ou non la vie qu’elle portait en elle, a fait basculer ma décision. Dans ses interrogations , que je vais citer de mémoire 30 plus tard, il y était question, entre autre, de la valeur/grandeur d’un embryon. Sa réponse était qu’une “graine d’homme” ne donne pas un arbre et réciproquement. Et qu’affirmer qu’un foetus par sa petitesse ne vaut pas grand chose, c’est dire qu’une femme ou un homme de 120 kg à plus de valeur qu’un enfant de 4 kg!
    J’avais besoin d’un parole vraie, libérée de tous consensus et non parasitée par le politiquement correct. Je l’ai trouvée dans ce récit très personnel et libre. Encore aujourd’hui je suis reconnaissante à Oriana, qui bien malgré elle, m’a donné la force de faire face à des responsabilités immenses et d’accueillir ma fille.
    Aujourd’hui, Madame Sandoz, c’est vous qui parlez vrai. J’espère que vos lectrices et lecteurs sauront se laisser “déplacer” intérieurement afin de porter un regard neuf sur une vieille question….

  30. L’avortement, c’est comme les religions, c’est personnel avant tout, cependant, ce droit doit être accompagné, maintenant libre à chacun d’édicter ses préceptes en ce qui le concerne, mais le rôle de la société consiste à mettre des limites et des normes éthiques et morales.

    Malheureusement, les hôpitaux et autres cliniques pratiquent abondamment cette pratique traumatisantes, quoi qu’on en dise, il y a très certainement un sérieux manque de préparation, autant pour les femmes que pour les hommes, apprendre certaines postures pour les hommes n’est pas contraire à la nature, comme apprendre mieux aux femmes comment tout ça fonctionne mériterait une certaine attention sociétale.

    Il est certain que de vouloir abolir ce droit, finirait indubitablement vers des tragédies et n’empêchera pas cette pratique, le but du droit est de l’encadrer, de le rendre moins destructif, cependant un nombre assez impressionnant d’intervention ne cesse de s’accroître, un débat est plus qu’utile !

    1. L’avortement touche forcément plusieurs vies (au minimum 3). Et cela aboutit à très vite à des choix de société au sens plein et pas uniquement à des choix personnels.
      Dire que promouvoir l’avortement, c’est promouvoir le choix des femme est un semi-mensonge.
      Les femmes qui avortent ne sont pas en majorité des femmes violées ou des prostituées, mais des jeunes femmes qui sont dépassées par la situation.
      Et de fait, bien des femmes regrettent leur avortement. Mais la situation économique ou sociale, ou familiale, les a souvent poussé à cet acte, présenté comme bannal ou émancipateur.
      L’avortement est un acte que promeuvent ceux qui veulent une certaine société – pour toutes sortes de raisons (économique, social, eugénique, écologique, dogmatique, de vanité, etc.).
      Mais cela n’est pas forcément pour l’émancipation de la femme. Beaucoup de femmes aiment la maternité et sont vraiment épanouies dans la maternité. Il faudrait respecter cela, comme il est devenu normal de respecter les femmes qui ont d’autres aspirations.

      1. Bonjour Samy, en rentrant, j’ai pris connaissance du texte principal en subtile dentelle de Prof. S. Sandoz et de toutes les réactions, dont les vôtres. Quelle bagarre !

        Je ne reviendrai pas sur le sujet de l’euthanasie active, m’étant d’ores et déjà déterminée (et je l’avais précédemment indiqué dans les grandes lignes). Il s’agit juste une question d’organisation optimale qui reste relativement facile mais pas officielle. Notre corps = notre propriété = droit absolu d’en faire ce que nous souhaitons à un moment donné. Aucune obligation d’avertir qui que ce soit.

        Pour l’avortement je suis étonnée par la virulence de tout ce que j’ai lu. Comme si nos corps de femmes ne nous appartenaient plus. Je pense que la gent féminine n’a pas à subir une grossesse qu’elle ne souhaite pas (viol, circonstances, abandon, etc.) quel que soit le nombre de semaines. Donc Samy, je suis aussi étonnée par votre phrase « JEUNES femmes qui sont dépassées par la situation ».

        Que dire alors des avortements spontanés (fausses-couches) à la maison (> 12 semaines), chez des femmes dans la cinquantaine ? Nous ne sommes ni jeunes ni dépassées par la situation et, en femmes déjà mères, nous voyons très bien ce que nous expulsons par terre ou dans les WC. C’est un cas de figure bien réel, même pour les « vieilles » à qui les « experts médicaux » ont affirmé haut et fort l’impossibilité de tomber enceintes !
        Boucherie sanguinolente c’est clair mais c’est aussi Dame nature ….. qui impose de « spontanées disparitions ». Franchement, ce n’est ni stressant, ni même douloureux, donc pas la fin du monde. Car la mort fait partie de la vie, c’est ainsi, nous devons l’accepter.
        Idem pour les « normes de fécondité » qui peuvent s’avérer fluctuantes et surprenantes.

        J’ai l’impression que plus la « science » avance, plus elle prend de mauvais et tordus chemins en voulant beaucoup trop tout contrôler, et en oubliant que nous sommes encore et toujours « mortels(les) ». L’inverse se saurait depuis longtemps.

        Enfin, j’ai lu l’opinion paru dans Le Temps a posteriori. Si cette “opinion” a été écrit par un homme, c’est déplacé, incongru car le genre XY devrait franchement s’abstenir de prendre position sur l’avortement….. Les XY n’ont pas la capacité de créer la vie en gestation puisque les Messieurs ne sont pas naturellement dotés d’un utérus, donc avorter n’est pas leur affaire.
        Messieurs, laissez cette affaire aux femmes et à nos utérus. Et occupez-vous correctement de vos organes de reproduction bien trop souvent en berne.

        Une belle semaine – je repars jeudi sous des cieux plus respectueux des XX …… eab

  31. Assimiler un embryon et même un foetus (de moins de 12 semaines dans le cas qui nous intéresse ici) à un être humain est un peu comme prétendre qu’une page blanche est équivalente à un manuscrit de Shakespeare (la page blanche étant également susceptible de devenir un jour le support d’un chef d’oeuvre d’écriture). Et donc qu’il faudrait considérer de la même manière l’une et l’autre, … et condamner autant celui qui détruirait l’une que l’autre.

    1. Si je reprend la métaphore de votre page blanche, je peux vous dire que ce n’en est clairement pas une bonne : Comme l’ADN est construit au moment de la conception, l’embryon est déjà “écrit”.

      Je rappelle aussi qu’un embryon pense bien avant 12 semaines. Pourquoi donc ne serait-il vivant qu’à partir de la 12ème ?

      1. Ce n’est que sa “structure” qui est pré-écrite. Un être humain est beaucoup plus qu’un assemblage pré-déterminé de cellules; ce qui fait sa valeur est ce qu’il construit, lui, au cours de son existence avec cette “structure” et cela dépendra de beaucoup de choses, son environnement en particulier. Pour reprendre une autre image (mais on est d’accord qu’une image reste seulement ça, une image, c’est-à-dire une représentation symbolique et simplifiée pour illustrer un concept), c’est un peu la différence entre le “hardware” et le “software” dans le domaine de l’informatique. Je ne pense pas par ailleurs qu’un embryon de moins de 12 semaines “pense”, du moins au sens où on l’entend pour un être humain. Oû alors, si on veut en faire déjà une personne, il faut changer la législation pour donner une identité légale propre à un embryon dès la conception et pas seulement au moment da la naissance; il faut rester cohérent.

        1. C’est exactement ce que j’avais écrit dans mon commentaire plus haut :

          “maintenant libre à chacun d’édicter ses préceptes en ce qui le concerne”

    2. Faisons une petite expérience. Prenons, d’un côté, 1000 pages blanches, et, de l’autre côté, 1000 embryons de 10 semaines. Attendons 7 mois, et voyons combien nous obtenons de pièces de Shakespeare et combien d’enfants. Par ailleurs, demandons aux très nombreuses femmes qui ont vécu une fausse couche ce qu’elles pensent de l’affirmation (reprise par LeTemps pour prétendument clore une polémique) selon laquelle “on ne peut pas mourir si on n’est pas né”. Ces femmes n’ont donc pas perdu un enfant? Car rappelons que LeTemps lui-même parlait bien – et à juste titre – de la perte d’un bébé dans ces circonstances (voir l’article: ttps://www.letemps.ch/sciences/fausses-couches-precoces-blessures-laissent). Donc c’est un bébé si on le perd naturellement, mais pas si on met fin à son développement volontairement? Les mensonges modernes sont à bout de souffle, chers amis. Il serait temps de vous en rendre compte. Et les modernes feraient bien, aussi, de prendre les classiques pour des demeurés.

  32. Je vous souhaite de continuer à user de votre liberté d’expression.

    Moi, pour ma part, je vais aller troller sur Twitter.
    LeTemps l’a montré; personne ne réagit aux blogs; et il suffit de trois personnes sur Twitter pour que le journal écrive une dépêche pour vous déjuger.

    Je préfère dès lors troller sur Twitter.
    A tous mes “copains” et “copines” trolls complotistes, on se retrouve sur Twitter et Gettr ?

    1. Je vous conseille de vous inscrire pour être modérateur de Stop Hate Speech. Ne laissont pas l’extrême gauche urbaine définir notre liberté de pensée.

      ttps://stophatespeech.ch/fr

      ttps://www.blick.ch/fr/news/suisse/un-tinder-contre-la-haine-un-algorithme-suisse-aurait-il-pu-proteger-marius-diserens-id17510680.html

  33. Madame

    Cela fait un certain temps que je lis vos propos et (surtout) les commentaires qu’ils suscitent. (Pour ma part, c’est ici le 3ème et dernier commentaire que je vous fais.)

    Vos titres sont souvent tournés sous forme interrogative.

    Si je trouve quelques unes de vos questions pertinentes, je trouve assez méprisant de votre part que vous le réduisiez systématiquement à des interrogations, et pour tout dire : bêtement scolaires. Comme si vous n’espériez de vos lecteurs que leur acquiescement à vos réponses, plutôt que de les inviter à des échanges d’idées.

    Beaucoup de vos commentateurs s’y trompent et vous félicitent pour votre détermination à des « remises en question » alors qu’en fait vous ne proposez rien d’autre que de dogmatiques « remises en réponse ».

    Bref, je vous tiens pour une sophiste. Dommage, vous auriez sans doute bien mieux à proposer à vos lecteurs.

    François Conne

    1. Tous ces commentaires allusifs et personnels visant Madame Sandoz sont puérils !

      Une question restera aussi importante que les réponses qu’elle engendre. D’ailleurs certaines questions sont bien plus évocatrices que certaines réponses, c’est historiquement reconnu !

      Concernant le terme “méprisant”, il est clair que votre allégation ne fait pas remonter le niveau de ce que vous semblez rechercher !

  34. En réponse à la “mise au point” de LeTemps, on peut aussi signaler que la notion d’enfant né sans vie a été récemment consacrée par le droit suisse. L’art. 9a de l’ordonnance sur l’état civil stipule à ses alinéas 1 et 2: “(1) Un enfant est désigné comme né sans vie s’il ne manifeste aucun signe de vie lors de sa venue au monde, que son poids n’atteint pas au moins 500 grammes et que la gestation n’a pas duré au moins 22 semaines entières. (2) La venue au monde d’un enfant né sans vie peut être annoncée à l’office de l’état civil. Sur demande, ce dernier établit une confirmation. La demande peut être formée par la personne qui a mis au monde l’enfant né sans vie ou qui déclare par écrit en être le géniteur. La confirmation est établie si l’événement a eu lieu en Suisse ou si le requérant a son domicile ou sa résidence habituelle en Suisse ou possède la nationalité suisse.” On parle donc bien d’enfant, et ni le fait qu’il soit né sans vie, ni le fait qu’il puisse encore être un embryon à ce stade, n’y change quoi que ce soit…
    C’est un bel exemple de distorsion du réel sous l’effet d’une idéologie.

  35. De toutes les manières possibles, les oligarques mondialistes vont semer la panique de manière continue et avec tous les moyens disponibles, invention de Trotski, qui je le rappelle a été finit à coups de pique à glace dans un quartier de Mexico sur ordre de staline.

    L’avortement, vis-à-vis de quoi, il me semble nous étions arrivés à un consensus raisonnable, mais avec le climat, avec les virus sortis de laboratoires et le covid n’est que le début, avec l’eau, avec l’énergie qu’ils ne cessent de rendre impossible alors que tout fonctionnait parfaitement, ils ont (les oligarques réunis à Davos) décidés de semer la misère sur la surface de la planète, ils y consacre des budgets sans limite et vont préparer ces prochains jours, un menu diabolique qui va retourner une partie de la planète.

    Eux, (les oligarques) militent pour l’avortement sans limitation, l’un d’entre eux a même proposé le droit “d’avorter” 2 ans après la naissance d’un enfant !

    Leur but est simplement de tuer, tuer plus de 90% de la population mondiale et se retrouver dans un monde de 500 millions d’habitants afin de se procurer assez d’esclaves pour continuer leurs vies confortablement. A Davos, il a été décrété nombre de fois qu’il est urgent de réduire la population mondiale, la raison invoquée : Nous sommes trop nombreux et ça perturbe la planète, selon leur devise, seuls les très riches, ceux qui représentent la réussite, c’est à dire, les plus malins et parfois les plus criminels ont un droit de vie.

    Donc, la vision que ces psychopathes truculents et criminels consiste à élargir l’avortement pour tous, ce n’est plus une question de délai, même plus une question d’âge, puisqu’ils englobe le droit de tuer des enfants jusqu’à 2 ans d’âge. Nous avons vu les ordres donnés à nos médecins de ne pas soigner les malades de cette grippe synthétisée dans leurs labos, de condamner à mort, ceux qu’ils considéraient comme des rebuts. Ils ont ordonnés l’assassinats de millions d’aînés, maintenant ils continuent, ils veulent s’en prendre aux bébés et aux fœtus, ils ne s’arrêterons pas si nous n’agissons pas ! !!

    Pour ces criminels, l’avortement est légal de moins 9 mois à 99 ans !

  36. La subtilité de l’article est mal incomprise d’après ma lecture des commentaires. Au fait, l’auteure ne met pas en cause l’interruption volontaire, par une femme enceinte, de sa propre grossesse, qui a été élevée par le droit suisse au niveau de la liberté de disposer de son corps. Avoir cette liberté est moralement supérieur à “avoir le droit” d’éliminer un enfant à venir. Le “combat” de Madame Sandoz est de ne pas faire évoluer cette liberté, sous forme de droit évolutif, pour ne pas faire cadeau aux associations de minorité ou aux juristes malfaiteurs qui visent l’anarchisme dans notre pays par tous les moyens et sur tous les sujets.

    1. Contrairement à ce que vous dites, tout le monde a bien compris, vous aussi, le but de cet article. L’auteure dit <> et <>. Son but est bien de présenter l’avortement de manière la plus négative possible et, à terme, de revenir en arrière sur des années de progrès en essayant de supprimer le “droit à l’avortement”, ou du moins de le diminuer. On commence par changer le nom puis on modifie la loi. Le processus est clair.

      1. Progrès, dites-vous. Vous appeler ‘progrès’ le droit de supprimer une vie! Je met ça dans la catégorie de la BARBARIE.

        1. Le progrès est d’utiliser la réflexion pour avoir un discours progressif qui pèse le pour et le contre d’un acte certes difficile mais relatif au bien-être et au corps d’une femme et d’elle seule.

          Le “barbarisme” est de refuser la réflexion et de proposer une vision blanc/noir de la réalité. Vous refusez de supprimer une vie alors que celle-ci n’a pas encore commencé. Mais dans ce cas, vous voulez aussi refuser la contraception? Ou refuser la suppression de spermatozoides qui sont eux tout aussi vivants qu’un foetus? Un discours simpliste pour revenir sur des discussions profondes ressemble plus à la “barbarie” que vous ne le croyez.

      2. Mais qui a d’abord changé de nom “IVG” en lieu et place de “avortement” , pour faire plus “light”, pour donner bonne conscience , pour que ce soit plus acceptable ?

      3. Simone Veil qui fut à l’origine de la dépénalisation de l’IVG y voyait avant tout une réponse à une situation d’urgence sanitaire; un état de grossesse qui doit placer la femme dans une situation de détresse ; le délai légal de l’IVG devait être 10 semaines de grossesse ;
        Je ne pense pas qu’elle aurait aimé voir la dérive de cette loi…pour elle l’ivg devait rester une exception.. aujourd’hui c’est devenu un moyen de contraception…

  37. On parle beaucoup du corps qui s’élabore dans le doux ventre de sa mère , mais trés peu de l’ Ame … dont la valeur et la clarté n’ attend point le nombre de jours et de mois passés … Serge , montpellier , Occitanie , France le 23 mai 2022 ( nuageux )

    1. bonjour Serge, plaisir de te lire

      Je suis obligé de signer Otroc, pour ne pas être filtré par la censure helvétique !

  38. Bonjour ma douce , la Vie doit être préservée en effet … Voilà une video qui va faire date , et dont il me tarde qu’elle soit enfin sur les grandes chaines … A voir absolument , et à partager copieusement : odysee.com/@Gladiator33:4/gladiator33-vivre-sainement-17000-scientifiques-revelations-massives:1

  39. Ici en France , la fête des Mères arrive dans quelques jours … Cette fête est elle eternelle … ? Permettez un tableau pour elle … : ttps://www.galerie-com.com/oeuvre/-maman-c-est-vrai-que-la-fete-des-meres-est-eternelle-…-mai-2022/484327/

  40. “le droit de demander la mise à mort de l’enfant futur”
    Comment pouvez-vous écrire une telle phrase sans immédiatement être frappée par l’hypocrisie profonde d’une affirmation pareille. Le terme “enfant futur” désigne un être humain qui n’existe actuellement pas en tant que tel, qui est encore hypothétique, vous l’affirmez vous-même en l’écrivant en toute lettres : “FUTUR” ! Une “mise à mort” ne peut se faire que sur un être actuellement vivant. Toute votre argumentation qui se base sur le fait qu’un embryon devrait être considéré comme un être vivant à part entière et avoir les mêmes droits s’écroulent immédiatement devant l’ampleur de la mauvaise foi du socle de tous votre discours.

Les commentaires sont clos.